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PhD: Soutenance de Jean-Paul C. Lawson “Digital Conservation, Valorization and Circulation of European and African Heritage” – 29/04/24 à 14h à Charenton

Jean-Paul C. Lawson soutiendra sa thèse
le lundi 29 avril 2024, à 14h,
à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie,
11 rue du Séminaire de Conflans,
94220 Charenton-le-Pont (salle Mieusement).

TITRE DE LA THÈSE

Digital Conservation, Valorization and Circulation of European and African Heritage : Perspectives on Civilization Museum and West Africa

DIRECTRICE DE THÈSE

Cécile Doustaly, maîtresse de conférences HDR à CY Cergy Paris Université et chercheure à Héritages

CO-DIRECTRICE DE THÈSE

Helen Wheatley, professeur à l’université de Warwick

CO-ENCADRANT PROFESSIONNEL

Francis Gnoléba Tagro, directeur du musée des Civilisations de Côte d’Ivoire

Cette thèse a été menée dans deux programmes : la cotutelle internationale EUTOPIA et une thèse EUR par le projet au sein de l’EUR Humanités, Création et Patrimoine, dans le domaine des Études patrimoniales.

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Ce travail porte sur la médiation et la valorisation numérique des collections matérielles et immatérielles dans les musées d’Afrique de l’Ouest et cherche à interroger les pratiques de diffusion des éléments matériels et immatériels présents dans les collections muséales dans un contexte de circulations accrues entre l’Europe et l’Afrique. Le cadre théorique de l’étude s’articule donc autour des notions de médiation culturelle, de valorisation, de circulation et de pratiques de numérisation. Les notions de valorisation et de médiation sont souvent utilisées de manière interchangeable, mais il est important d’apporter quelques précisions.

La médiation se définit comme une action visant à réconcilier des parties ou à les amener à un accord. Dans le contexte muséal, il s’agit d’une médiation entre le public et ce que le musée donne à voir et à réagir à son public. La médiation culturelle vise à donner accès aux œuvres d’art et aux connaissances en construisant une interface entre deux univers étrangers l’un à l’autre (celui du public et celui de l’objet culturel), dans le but précis de permettre au premier de mieux appréhender le second.

La valorisation, quant à elle, peut être considérée comme un concept plus large, la mise en valeur d’un espace, d’un site ou d’une collection à travers la définition d’un projet scientifique et culturel. Elle consiste à attribuer une valeur – historique, architecturale, artistique, mémorielle… – à l’objet patrimonial concerné. La valorisation du patrimoine a pour objectif de faire connaître et de mettre en valeur le patrimoine local (muséal, architectural, artistique, naturel, etc.) afin de favoriser l’attractivité et l’accessibilité du territoire.

Dans le cadre de cette thèse, ces deux notions permettront de faire le lien entre les éléments présents dans les musées : le matériel (objets, cartes, peintures, etc.) et l’immatériel (enregistrements oraux et audiovisuels). En effet, les collections des musées (notamment en Afrique de l’Ouest) regorgent de matériaux permettant de retracer l’histoire et la mémoire des individus ou des communautés. Les documents d’archives (papier, audio, vidéo, etc.) sont des témoins importants d’événements, d’actes ou de situations qu’il convient de numériser pour les sauver de la détérioration, de la perte ou de l’oubli. Ainsi, numériser pour diffuser et valoriser fait appel à des pratiques liées à la circulation des compétences dans un contexte de mondialisation des savoirs et de politiques culturelles Nord-Sud.

L’étude et la confrontation des théories liées à ces politiques culturelles dans le cadre de cette thèse ne sont qu’émergentes et permettront d’examiner la contribution de cette circulation au développement des pratiques de numérisation entre l’Europe et l’Afrique, afin de proposer, dans le cadre du doctorat par projet, un portail mutualisé des collections muséales d’Afrique de l’Ouest, Afrik’Ifa.

Cette thèse s’articule autour de trois parties : la première présente des clarifications sur les concepts de patrimoine africain, de médiation, de valorisation et de numérique ; la deuxième s’intéresse aux modes et actions de numérisation et d’e-médiation du patrimoine africain ; la dernière porte sur la base de données Afrik’Ifa et sur la question des circulations nord-sud et sud-sud des pratiques numériques et des savoirs dans les musées africains.

COMPOSITION DU JURY
  • Florence Andreacola, université de Grenoble Alpes, examinatrice
  • Abdoulaye Camara, professeur associé, Université Senghor Alexandrie, rapporteur
  • Cécile Doustaly, CY Cergy Paris Université, directrice
  • Jamie Larkin, University of Warwick, examinateur interne
  • François Mairesse, professeur à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, rapporteur
  • Fanny Robles, Université d’Aix-Marseille, examinatrice
  • Gnoléba Francis Tagro, directeur du Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, co-encadrant
  • Helen Wheatley, University of Warwick, co-directrice

PhD: Soutenance de thèse en géographie : “Tourisme et patrimoine culturel : valorisations, enjeux et stratégies de développement local à l’île de Gorée et en pays Bassari (Sénégal)”

Aliou Gaye, ” Tourisme et patrimoine culturel : valorisations, enjeux et stratégies de développement local à l’île de Gorée et en pays Bassari (Sénégal) “, sous la direction de madame Dominique Chevalier.

 

Le lundi 29 juin 2020 à 9h00

Université Lumière Lyon 2 – Campus Berges du Rhône

Bâtiment Gaїa – Salle : G123A

86, rue Pasteur – 69007 Lyon

 

Devant le jury composé de :

Isabelle Lefort, Professeure à l’Université Lumière Lyon 2 (Présidente)

Édith Fagnoni, Professeure à l’Université Paris-Sorbonne (Rapporteuse)

Philippe Bachimon, Professeur à l’Université d’Avignon (Rapporteur)

Dominique Chevalier, Maîtresse de Conférences – HDR à l’Université Claude Bernard – Lyon 1 (Directrice de thèse)

Mamadou Diombéra, Professeur à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Examinateur)

 

Vous pouvez suivre la soutenance en Live Streaming sur ce lien : http://eve.univ-lyon2.fr/direct/.

Education: Doctorat par le projet de l’EUR Humanités, Création, Patrimoine : appel à candidatures 2020

Humanités, Création, Patrimoine

Appel à candidatures 2020 : Doctorat par le projet

L’école universitaire de recherche Humanités, Création, Patrimoine accueillera aÌ la rentrée 2020 les eìtudiants souhaitant s’engager dans un parcours doctoral de thèse par le projet.

Les dossiers sont à déposer du lundi 23 mars 2020 (12h00) au jeudi 30 avril 2020 (12h00) sur la plateforme de candidature à l’adresse : https://aac-doctoratparprojet.u-cergy.fr/EsupDematEC/login

Accès aux documents relatifs à l’appel à candidatures :

https://www.u-cergy.fr/fr/recherche-et-valorisation/ied/eur-humanites-creation-et-patrimoine.html

Pour toute demande de renseignements, écrire à : doctoratparprojet@cyu.fr

PhD: Soutenance de thèse – 4 décembre à 14h “La fabrique nationale du patrimoine mondial””

Soutenance de thèse de doctorat en Science Politique, préparée sous la direction de Nathalie Clayer (EHESS Paris) intitulée : “La fabrique nationale du patrimoine mondial. Une étude politique de l’action publique patrimoniale en Turquie et à Diyarbakır”.
La soutenance aura lieu le Mercredi 4 décembre 2019 à 14 h 00 à l’EHESS (salle Maurice et Denys Lombard), 96 boulevard Raspail 75006 Paris.
Le jury sera composé de : 
 
Mme Nathalie Clayer (directrice), Directrice de recherche au CNRS, Directrice d’études à l’EHESS

M. Benjamin Gourisse (rapporteur), Professeur à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse

Mme Maria Gravari Barbas (rapporteuse), Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

M. Patrick Le Galès, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Institut d’Études politiques de Paris

M. Jean-François Pérouse, Maître de conférences HDR à l’Université Toulouse Jean-Jaurès

La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié.e.s. 

PhD: Soutenance de thèse – 29 novembre à 14h30 “Redéfinir l’humanité par son patrimoine”

Soutenance de thèse de doctorat en Science Politique, préparée sous la direction de Frédéric Ramel (IEP de Paris) et Dacia Viejo-Rose (Université de Cambridge)

Redéfinir l’humanité par son patrimoine, L’intégration de la protection des sites culturels dans le mandat des opérations de paix onusiennes”.

La soutenance aura lieu le vendredi 29 novembre à 14h30 dans la salle de réunion de l’Ecole Doctorale de Sciences Po (au 3ème étage du 199 boulevard St-Germain).

Le jury sera composé de:

  1. Franck PETITEVILLE (rapporteur), Professeur des universités en Science Politique, Institut d’Etudes Politiques de Grenoble
  2. Frédéric RAMEL (directeur), Professeur des universités en Science Politique, Institut d’Etudes Politiques de Paris
  3. Bob REINALDA, Fellow et Senior Researcher, Radboud University, Nijmegen

Mme Valérie ROSOUX (rapporteure), Maître de recherche du FNRS et Professeur, Institut de Sciences Politiques Louvain-Europe, Université Catholique de Louvain

  1. Andy SMITH, Directeur de recherche FNSP – Centre Emile Durkheim (CED) Bordeaux

Mme Dacia VIEJO-ROSE (directrice), Lecturer in Archaeology, University of Cambridge et Director of the Cambridge Heritage Research Center

PhD:Soutenance de thèse de Marina Mafra Garcia, le 3 juillet 2019 – l’inscription du frevo du Nordeste brésilien dans les inventaires de l’Institut du Patrimoine Historique et Artistique National (IPHAN

La soutenance de thèse de Marina Mafra Garcia, aura lieu le 3 juillet à 14 heures à l’EHESS (105 boulevard Raspail), salle 13.
Les arènes de la reconnaissance: l’inscription du frevo du Nordeste brésilien dans les inventaires de l’Institut du Patrimoine Historique et Artistique National (IPHAN) et de l’UNESCO

Thèse dirigée par Denis LABORDE

Cette thèse analyse deux processus de mise en patrimoine de ce genre musical carnavalesque joué et dansé dans la région de Recife et qui a pour nom lefrevo. Le premier mouvement est l’inscription du frevo dans le patrimoine culturel immatériel du Brésil auprès de l’Institut du Patrimoine Historique et Artistique National du Ministère brésilien de la Culture (IPHAN/MinC, 2007). Le second mouvement est son inscription au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO (2012), dans le cadre de la Convention de 2003. L’analyse de ce double processus permet de mesurer la façon dont les cadres qui gouvernent le frevo se trouvent modifiés par la normativité des dispositifs de reconnaissance. En effet, les modalités d’ajustement de la pratique aux normes de la reconnaissance constituent des interstices qui permettent d’interroger la force nomologique des politiques mondialisées de reconnaissance culturelle. Ce que l’on peut se demander, c’est si la rhétorique culturaliste, au sens humaniste du mot, qui encourage « tous les pays du monde » à mettre en valeur leurs particularités culturelles ne joue pas le rôle d’un manteau de Noé qui couvre les processus d’uniformisation. À partir de cette perspective, cette thèse symétrise les points de vue en croisant les histoires respectives des institutions d’une part, et des pratiques musiciennes de l’autre. Tout d’abord, il s’agit de comprendre l’évolution du regard de l’UNESCO sur la variété de cultures et leurs modes d’interaction. À travers l’examen de plusieurs projets, programmes, recommandations et conventions qui caractérisent l’action culturelle unesquienne, l’idée est d’observer la manière dont cette organisation internationale érige à l’échelle planétaire le principe d’une reconnaissance des patrimoines culturels comme clé d’un dialogue entre les peuples. Ensuite, l’analyse se tourne vers le contexte brésilien : les processus de candidature du frevo dans le patrimoine immatériel au niveau national de l’IPHAN, puis au niveau mondialisé de l’UNESCO. Pour une part, l’objectif est de saisir de quelle façon la mise en patrimoine a entrainé un processus de réaffirmation identitaire de l’insondable hétérogénéité de la communauté du frevo. Pour une autre, il s’agit d’observer comment les groupes concernés ont su tirer avantage de ce statut patrimonial pour renforcer leur quête de reconnaissance et revendiquer une participation active aux mondes de la production artistique.Mots clés : UNESCO ; patrimoine culturel immatériel ; diversité culturelle ; frevo ; reconnaissance ; identité culturelle

Job: Bourse doctorale de la région Hauts-de-France/Université de Picardie Jules Verne

La région Hauts-de-France propose une bourse doctorale:
 « Quel patrimoine gastronomique pour les Hauts-de-France? Ethnographie des évènements culinaires et des pratiques alimentaires émergentes »

Le(a) doctorant(e) sera inscrit(e) à l’Université de Picardie Jules Verne et dans le laboratoire EA 4287 Habiter le Monde.
Attention, les délais sont courts!

PhD: La trame du passé et les fils de l’histoire – 4 juin 2019

Madame  Stéphanie MAFFRE soutiendra publiquement ses travaux de thèse en Histoire moderne et contemporaine, intitulés

La trame du passé et les fils de l’histoire. La fabrique du passé à Mazamet : protestants, catholiques et autres. Enjeux historiographiques et mémoriels. XIXe- XXIe siècles.
Dirigés par Monsieur PATRICK CABANEL
Soutenance prévue le mardi 04 juin 2019 à 14h00
Lieu : Ephe 54 boulevard Raspail 75006 Paris Salle : 15

Composition du jury proposé :
M. Patrick CABANEL, EPHE PARIS, Directeur de thèse
Mme Sylvie APRILE, Université Paris-Nanterre, Rapporteure
M. Jérôme BOCQUET Université d’Orléans (ESPE Centre Val de Loire), Rapporteur
Mme Arlette FARGE, CNRS-EHESS, Examinatrice
M. Denis PELLETIER, EPHE-CNRS, Examinateur

Mots-clés : histoire/ mémoires, représentations, historiographie, Fait religieux, Histoire socio-politique, Subalternes,

Résumé:
A Mazamet, au XVllle siècle, se développe l’activité de tissage, de travail du drap et de la laine. La ville devient, au début du XXe siècle, un centre mondial
de délainage, dans une région plutôt enclavée où, depuis le XVIe siècle, cohabitent protestants et catholiques.
Dans ce contexte s’est construit un discours sur le passé de la ville qui énonce le paradoxe, réel ou fantasmé, suivant : « Les ouvriers votaient à droite car
catholiques, et les patrons votaient à gauche car protestants ».  Ce récit, fruit de près d’un siècle de sédimentation, accepté et intégré par la population,
demeure encore aujourd’hui opératoire.  La déconstruction du discours permet de penser la capacité du religieux à influer sur la reproduction d’un ordre
social établi et encadré par les élites économiques, politiques et religieuses de la ville. Le religieux questionne également cet ordre social, quitte e à le subvertir
et à revisiter les représentations sociales et religieuses des populations.
Dès lors, comment penser les rapports du religieux au social et au politique sans produire d’anachronismes tout en tenant compte des jeux d’échelles sur
un temps relativement long ? Il s’agit, ici, d’éviter l’écueil de l’essentialisation qui a trop souvent voulu faire dire à l’histoire ce qu’elle n’avait pas été. L’analyse des rapports entre mémoires et histoire met en lumière les périodes et les acteurs du passé oubliés ou occultés dans ce récit. A partir de l’exemple de Mazamet, ce travail interroge la discipline historique sur sa capacité à questionner les modes de production, de transmission, de diffusion de discours sur le passé et à mettre en doute, inlassablement, les évidences.