Appel à communication
Les mesures de soutien au patrimoine immatériel : gouvernements, institutions et municipalités. Ville de Québec, 15-17 avril 2011.
Date limite : 15 juillet 2010
Conseil québécois du patrimoine vivant (Québec, Canada).
Appel à communication
Les mesures de soutien au patrimoine immatériel : gouvernements, institutions et municipalités. Ville de Québec, 15-17 avril 2011.
Date limite : 15 juillet 2010
Conseil québécois du patrimoine vivant (Québec, Canada).
Qualifications liées et marchés « pertinents »
La production durable de viandes de petits ruminants en Méditerranée
Appel à candidature pour une bourse de thèse
LRDE (INRA-SAD) 20250 Corte
Question de recherche et positionnement scientifique
Dans quelle mesure et à quelles conditions les qualifications sous indication géographique peuvent-elles contribuer à la consolidation des élevages pastoraux dans la mise en œuvre d’un développement territorial durable ? Comment s’assurer que la démarche ne se limite pas, au contraire, à une simple valorisation marchande de la réputation associée au produit, au prix d’une fragilisation des systèmes productifs locaux ? Dans une approche prospective, la mise en place d’un signe de qualité peut-elle être toujours considérée comme opportune (en termes de pression sur les ressources locales et de recomposition des systèmes productifs) dès lors que l’on s’interroge sur les conséquences d’un accroissement de production ou sur la nature des innovations attendues ? Quelles qualifications alternatives peuvent-elles être envisagées ?
Ces questionnements seront développés dans deux perspectives conjointes :
Ces questionnements appellent donc une approche globale du pastoralisme, fondée sur une appréciation des modes de conduite des troupeaux situés dans leur cadre environnemental (en termes notamment de gestion des parcours), spatial (accès au foncier), temporel (cycles biologiques et gestion des risques) et social (construction des interactions à l’échelle des groupes domestiques, de la communauté des éleveurs, des filières et du territoire). Dans ce cadre multidimensionnel, un intérêt particulier sera porté à l’étude des pratiques et des stratégies. En la matière, l’analyse se fondera sur une conception large de la notion de ressource : les intrants, mais aussi les ressources environnementales et les ressources cognitives mobilisées par les acteurs. Cadre de référence de l’analyse, le territoire est considéré moins en soi que du point de vue de l’action structurante de l’activité d’élevage sur l’espace.
Situations d’étude
La recherche portera sur les systèmes de production de petits ruminants en questionnant leurs fonctions de production de viande. Elle sera conduite dans une démarche comparative.
De la Corse aux piémonts occidentaux de l’Atlas en passant par la Sardaigne, les terrains pressentis sont donc marqués par des degrés variables de déprise et de fragilisation du pastoralisme, par des modalités et des niveaux différenciés d’organisation des filières ainsi que par des conditions fortement contrastées de mise en œuvre de démarches de qualification sous indication géographique.
Les résultats attendus portent sur une meilleure connaissance du pastoralisme méditerranéen, sur ses dynamiques et les attentes qu’il peut susciter. Au-delà, ils alimenteront un débat plus large portant sur l’intérêt et les limites des qualifications sous indication géographique en matière de durabilité, de préservation des patrimoines ruraux et des savoirs locaux ou encore de maintien des agricultures familiales.
Compétences recherchées :
Idéalement, le candidat doit être sensibilisé aux objets et aux méthodes des sciences sociales (notamment économie, géographie et sociologie) ainsi qu’aux sciences techniques (agronomie ou zootechnie système notamment). Sa curiosité intellectuelle doit le porter vers l’interdisciplinarité, la découverte et l’exploration de nouveaux cadres conceptuels. La sélection du candidat tiendra compte de sa capacité à redéfinir le sujet proposé en fonction de ses compétences et centres d’intérêt.
Direction de la thèse :
Elle sera assurée, au sein du LRDE, conjointement par Thierry LINCK (DR2) et François Casabianca (IR1). Un comité de pilotage sera mis en place dans les mois qui suivront le recrutement en fonction du profil du candidat retenu, de son projet professionnel et de l’identification des compétences à mobiliser.
Intérêt pour le doctorant:
Il est question ici d’une recherche doctorale interdisciplinaire, plutôt orientée vers les métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur. Les compétences développées portent fondamentalement sur le champ du développement territorial, de l’analyse des systèmes productifs, de l’action collective et de la qualification des produits. Ces questions sont abordées dans une perspective suffisamment large (socio-économie rurale, agronomie et zootechnie) pour que les débouchés professionnels dépassent largement ceux qu’est censée ouvrir la recherche ruraliste traditionnelle, notamment dans les métiers du développement.
Co-financeurs pressentis:
Le Département SAD de l’INRA, la Collectivité Territoriale de Corse à hauteur de 50%. Direction Provinciale de l’Agriculture (Maroc, pour la logistique).
Contacts:
04 95 45 15 19 et 04 95 33 15 95
04 95 45 15 10 et 06 27 22 79 89
Séminaire de recherche et de méthodologie d’IMASUD et du Pôle Images/Sons de la MMSH
« Questionner les images en Méditerranée(2) »
Croisements culturels et religieux en Méditerranée orientale
En collaboration avec l’IFPO et l’USJ Université Saint Joseph, Beyrouth,
28-29 Mai 2010
La Méditerranée regroupe une très grande variété d’héritages historiques et combine des rapports de force d’envergure très différente, depuis les conflits locaux jusqu’aux rivalités planétaires. L’objectif de notre séminaire est de questionner les phénomènes de croisements culturels et religieux qui font à la fois l’objet de pratiques religieuses partagées et de logiques de patrimonialisation. Dès lors, il s’agit d’observer ces deux processus pour préciser dans quelle mesure chacun contribue à la production mémorielle commune et la construction d’une ou des identités. Les dynamiques de l’histoire favorisent le développement de processus de patrimonialisation comme l’émergence de sanctuaires partagés. À partir des questionnements spécifiques à l’ANR IMASUD, l’objectif de ce séminaire sera de débattre autour de ces deux axes et à partir de corpus iconographique ou filmique. Ces documents feront l’objet d’un bref exposé méthodologique relatif aux recherches menées.
1 Les pèlerinages partagés et les cultes croisés
L’attention sera portée sur des situations de contact dans lesquelles des lieux de pèlerinages et des figures de la sainteté mettent en communication des religions différentes dans les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Contrairement aux idées reçues concernant l’étanchéité des monothéismes en Méditerranée, des formes de porosité semblent se profiler là où il y a une situation composite du point de vue des appartenances religieuses. Les lieux et les figures qui président à ces formes de cohabitation entre chrétiens, juifs et musulmans apparaissent dotés d’une ambivalence qui est aussi pourvoyeuse de marges de manouvre pour l’inventivité des pratiques religieuses. La cohabitation interreligieuse n’est cependant jamais entièrement dissociée d’éléments potentiellement conflictuels. La tolérance n’exclut pas des éléments d’antagonisme, et le partage s’imbrique avec la compétition. Le séminaire se propose d’approfondir les connaissances sur les pèlerinages partagés en concentrant l’attention sur le Proche-Orient, où ces phénomènes ont une diffusion importante et méritent une attention particulière.
2. Usage du passé et processus de patrimonialisation
Notre réflexion, dans une optique interdisciplinaire, s’inscrit dans le débat sur les logiques relatives aux processus de patrimonialisation. A rebours d’une conception commune du lieu patrimonial comme réceptacle d’une identité figée sur l’énonciation de son passé, nous voulons porter attention au caractère éminemment construit et processuel de l’acte qui, depuis la remémoration du passé historique, conduit à l’identification du « lieu mémoire », mais probablement aussi aux potentialités créatrices du lieu lui-même. Le lieu alors devient éminemment créateur, Il autorise l’histoire en la manifestant, et produit ainsi du sens, du lien, du territoire, du consensus, mais aussi du conflit. En analysant des exemples de production patrimoniale en Méditerranée orientale, le séminaire mettra au centre de l’attention l’intervention de différents acteurs aux niveaux local, national et international. La combinaison de ces différentes échelles dans l’institutionnalisation de ce qui fait le patrimoine sera à prendre en compte, de même que les réappropriations par la pratique sociale où se lisent des formes d’identification collective.
PROGRAMME
Vendredi 28 mai 2010
9h30 Ouverture, Père Selim Daccache (FSR, USJ)
Introduction, Maryline Crivello (UMR TELEMME, Responsable d’Imasud, MMSH)
Les pèlerinages partagés et les cultes croisés
Présidence : Dionigi Albera (Directeur de l’IDEMEC, MMSH)
14h30 Table ronde
Samedi 29 mai 2010
9h30 Usages du passé et processus de patrimonialisation
Présidence : Franck Mermier (IFPO)
14h30 Conférences sur sites
Renseignements et confirmation :
Faculté des sciences religieuses –USJ
Tel : 01-421571
Emails : fsr@usj.edu.lb; Nour Farra-Haddad : nour@neoslb.com
Source : <http://calenda.revues.org/nouvelle16634.html>
Première journée d’étude du Réseau des Chercheurs sur les Patrimonialisations
4-5 novembre 2010
Salle Georges Duby
Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme
Aix-en-Provence
Network of the Researchers on Heritagizations/Réseau des chercheurs sur les patrimonialisations
res.patrimoni@gmail.com
https://respatrimoni.wordpress.com
Organisée par
Julien Bondaz, Créa, Université Lyon II
Cyril Isnart, Cidehus, Universidade de Evora et Idemec, CNRS-Université de Provence
Anaïs Leblon, Cémaf, Université de Provence
Avec le soutien du Cémaf, du Cidehus-Universidade de Evora, du Créa-Université de Lyon 2, de l’Ecole Doctorale « Espaces, cultures, Sociétés »-Université de Provence, de l’Idemec, et du Ministère de la Culture, département du pilotage de la recherche.
Nous assistons à d’importants mouvements de mise en patrimoine portés par des Etats, des associations, des collectivités territoriales, des institutions muséales et internationales, etc. Plusieurs études ont mis en avant le caractère « mécanique », institutionnel et consensuel de ces processus de constructions patrimoniales par les professionnels de la conservation, de la sauvegarde et de la médiation culturelle ou de la gestion des espaces naturels, en analysant leurs pratiques, leur vocabulaire et leurs représentations.
Nous proposons d’élargir l’approche de ce phénomène en nous intéressant aux résistances et oppositions que de tels processus peuvent susciter. L’image consensuelle du patrimoine en tant que richesse singulière et universelle à valoriser, telle que la véhicule l’Unesco en particulier, ne résiste pas toujours à l’examen des situations concrètes des conditions sociales et historiques de sa création. Dans certains cas, les acteurs locaux aménagent les modalités de la patrimonialisation exogène de leurs biens ou de leur territoires. Ils peuvent aussi déployer une patrimonialisation indigène propre, elle-même portée par une multiplicité d’acteurs et de groupes aux statuts sociaux et territoriaux différenciés. Les représentations des concepteurs institutionnels du patrimoine et leurs activités de valorisation, d’inventaire, de muséification, entrent en friction avec les représentations et les attentes, souvent différentes, des usagers et des acteurs du patrimoine. La mise en catégories du patrimoine et sa tendance dualiste (matériel vs immatériel, culturel vs naturel) sont la cible de nombreuses critiques. Usagers et acteurs du patrimoine mettent alors en place des stratégies de contournement ou de boycott dont l’analyse permet une approche critique et décentrée des patrimonialisations. Cette perspective permet également de mettre au jour les processus créatifs d’invention, de détournement, de revendication ou de redéfinition des pratiques et des objets patrimoniaux par les acteurs ordinaires, inscrits dans des rapports dialectiques avec les institutions.
Ce que l’on désigne ici par le terme de patrimonialisation se place au centre d’« arènes sociopolitiques » au sens où l’entend Jean-Pierre Olivier de Sardan. La patrimonialisation met en jeu du sens et des modalités du fonctionnement social révélant ainsi bien plus que ses propres principes de fonctionnement. Les débats qui l’entourent s’inscrivent dans des contextes de revendications identitaires, de modifications socio-économiques et de négociation de nouveaux rapports de force politiques à différentes échelles, territoriales, locales et globales. Par là même, l’analyse critique de ces résistances permet de révéler les créations et réemplois dont la patrimonialisation est l’occasion, ainsi que les détournements et les enjeux contradictoires ou conflictuels qu’elle suscite. S’intéresser aux tensions et aux résistances aux – et dans les – patrimonialisations permet également de saisir la polysémie de ces phénomènes de requalification du statut des objets. L’étude de l’objet patrimonial comme construction en soi perd de sa centralité et ouvre la perspective à l’analyse constructiviste des influences et des contraintes de l’économie, du politique, du religieux, de l’organisation sociale, de la territorialité. L’espace patrimonial n’est en fait pas un champ autonome dans lequel agissent les professionnels patrimoniaux institutionnels, mais il créé les conditions d’expression des attentes économiques, identitaires, politiques des acteurs au-delà de la seule sphère patrimoniale. Les objets patrimonialisés tels qu’ils sont conceptualisés par les institutionnels sont en même temps un espace de travail, un lieu de vie quotidien, un environnement banal pour les acteurs. C’est à la faveur de ces confrontations d’interprétations et d’usages des objets que les pratiques de résistance se mettent en place.
A la lumière d’exemples ethnographiques concernant des situations patrimoniales récentes, cette journée d’étude vise à décrire et questionner les bricolages entre local et global, entre histoire et mémoire, entre identité et territoire, entre ordinaire et institutionnel qui se déploient dans les processus de patrimonialisation, alors envisagés comme des modalités de négociation ordinaire du rapport au monde contemporain. La réflexion pourra porter sur les statuts des acteurs, individuels, collectifs et institutionnels, et sur les effets d’échelles qui entrent en jeu dans les résistances aux patrimonialisations. En insistant sur les controverses et les pratiques entourant les projets patrimoniaux, cette journée voudrait contribuer à une anthropologie critique et contextuelle des manipulations du patrimoine.
Programme et intervenants
Jeudi 4 novembre 2010
14h00 : Accueil/Introduction
Julien Bondaz, Cyril Isnart et Anaïs Leblon
14h15 : David Berliner – Université Libre de Bruxelles
Fabriquer du patrimoine en l’absence de consensus patrimonial. Un exemple au Laos
15h15 : Isabelle Mauz – Cémagref
La dimension temporelle dans le “charisme” des animaux. Patrimonialisation, dépatrimonialisation et repatrimonialisation du bouquetin des Alpes
16h15 : Pause
16H30 : Julien Bondaz – Créa et Université Lumière Lyon II
Animaux et objets marrons. Résistances à la mise en exposition dans les zoos et les musées d’Afrique de l’Ouest
17h30 : Mise en perspective : Nathalie Heinich – CRAL et Lahic
18h00 : Fin
19h30 : Repas
Vendredi 5 novembre 2010
9h00 : Anaïs Leblon – Cemaf et Université de Provence (Aix-en-Provence)
Résistances pastorales et enjeux patrimoniaux. Les fêtes peules du yaaral et du degal comme « chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » (Mali)
10h00 : Thomas Poméon – UMR Innovation-CIRAD et Université de Chapingo (Mexique)
De l’ordinaire au patrimoine : la qualification des fromages mexicains face à ses contradictions internes et aux résistances externes
11h00 : Pause
11h15 : Olivier Givre – Créa et Université de Lyon II
Fictions et frictions patrimoniales. L’exemple du nestinarstvo (Bulgarie)
12h15 : Conclusion : Gaetano Ciarcia – Lahic, Cerce et Université de Montpellier
L’imaginaire consensuel du patrimoine à l’épreuve des inventaires
12h45 : Fin
Journées d’étude
Lahic / Direction générale des patrimoines, Département pilotage de la recherche et de la politique scientifique
Emotions patrimoniales
Ministère de la culture 182 rue saint Honoré, 75001 Paris Salle Malraux
Mardi 18 mai
Président : Pierre Centlivres
9h15-9h30
Pascal Liévaux (Conservateur général du patrimoine, DGP/MCC), Accueil
9h30- 10h15
Christian Hottin (Conservateur du patrimoine, DGP/MCC), Introduction
10h15-11h
Gabriele Dolf-Bonekaemper (Professeur, Institut für Stadt und Regionalplanung Hardenbergstraße, Berlin), Patrimoine perdu: perception d’absence.
11h-11h15 Pause
11h15-12h
Marc Coulibaly (Chargé d’enseignement, Université de Neuchâtel), Le festival des masques de Dédougou: du culte à l’esthétique.
Discussion
Déjeuner
14h-14h45
Berardino Palumbo (Professeur, Université de Messine), Emotions patrimoniales et passions politiques: trajectoires divergentes du processus de patrimonialisation.
14h45-15h30
Michael Herzfeld (Professeur d’Anthropologie, Université Harvard), A la recherche du temps écrasé: Patrimoine et suppression des liens sociaux d’émotion (Grèce, Italie, Thaïlande).
Discussion
16h00-16h15 Pause
16h15-17h45
Table-ronde et débat : Emotions et mobilisations
Modérateur : Christian Hottin (Conservateur du patrimoine, DGP/MCC)
Participants : Noël Barbe (IIAC/Lahic), Chiara Bortolotto (Post-doctorante, Lahic), Françoise Clavairolle (Maître de conférences, Université François Rabelais, Tours), François Goven (Inspecteur général du patrimoine, DGP/MCC), Nathalie Heinich (Directeur de recherche au CNRS, CRAL / chercheur associée au Lahic), Isabelle Longuet (Chef de la mission Unesco, DGP/MCC), Jean-Louis Tornatore (Maître de conférences, Université Paul Verlaine, Metz / Lahic).
18h
Buffet-apéritif pour célébrer la parution du livre Les monuments sont habités, dirigé par Anna Iuso et Daniel Fabre.
Mercredi 19 mai
Présidente : Gabriele Dolf-Bonekaemper
9h30- 10h15
David Berliner (Chargé de cours, Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, Université Libre de Bruxelles), Expert et nostalgique. Une contradiction dans les termes?
10h15-11h
Anna Iuso (Professeur d’anthropologie culturelle à l’université de Rome-La Sapienza), “Salvare il possibile”. Florence inondée en 1966.
11h-11h15 Pause
11h15-12h
Pierre Centlivres (Professeur émérite de l’Université de Neuchâtel), Heurs, malheurs et résurrection du Musée de Kaboul, le patrimoine afghan en question.
12h-12h30
12h30-13h
Daniel Fabre (Directeur de recherches à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris), Conclusion.
Déjeuner.
2nd Meeting of the SIEF’s Working Group on ‘Cultural Heritage and Property’
Call for Papers
We are pleased to announce the second and last call for papers for the 2nd meeting of the SIEF’s working group on ‘Cultural Heritage and Property’, to be held in Portugal from 16 to 17 September 2010, concerning the theme Heritage and Power.
As anthropological literature produced in the last decades show, power is a central matter within the realm of heritage. Heritage products and places are shaped by different kinds of power relations. The current capitalist ideology is the driving force of the contemporary processes of conversion of different types of cultural goods into heritage commodities, which are exchanged in the global tourist market. It also informs a set of global and local discourses and practices about heritage in a wide range of geographical contexts. In these processes, individuals and collectivities make up and participate in several ‘fields of power’ (Wolf 1999) in order to achieve their own political, social, and economic purposes. Politicians, specialists, tourist entrepreneurs, and local populations are the forces implicated in it. They all produce discourses and daily practices which are inscribed in particular contexts and which produce and transform power structures.
This meeting aims to discuss in a comprehensive way the concepts, ideas, and practices that inform the entwining of heritage and power. Proposals should deal with the following questions: What kind of power relations are woven into heritage and how?
How are they recombined in specific contexts? How are they objectified within contemporary ‘globalizing dynamics’ (Sassen 2006)? Papers with ethnographic grounds are especially welcome, but inquiries into theory are also expected.
Main topics include heritage policies and local practices; heritage guardianship and proprietorship; heritage preservation and interpretation; heritage tourism promotion and consumption; social agents and processes related to the construction and management of heritage.
Organization:
Luís Silva – Centre for Research in Anthropology (CRIA / FCSH – UNL, Portugal)
Paula Mota Santos – University Fernando Pessoa (Porto, Portugal)
Location: Lisbon and Porto (Portugal)
Fees: There is no fee for the meeting. But participants carry their own cost of travel and
accommodation.
Work Language: English
Application: To apply for participation in the meeting, please send an abstract (around 250 words) to
Luís Silva (luis.silva98@gmail.com), and Paula Mota Santos (pmsantos@ufp.edu.pt).
Abstract submission deadline: 15 May, 2010. Later abstracts will not be considered.
COLLOQUE INTERNATIONAL PATRIMONIALISATION ET DEVELOPPEMENT
dans la Caraïbe et les Amériques.
CAYENNE ( Guyane française), les 02, 03, 04 mars 2011