Monthly Archives: March 2019

CFP: Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc. JE 20 et 21 février 2020, Paris

Appel à communication

Journée d’étude

Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc

20 et 21 février 2020 – Paris

Au cours du XIXème siècle, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) incarne une de ces figures qui dressent à travers leurs expérimentations de nouvelles pratiques de restauration. L’architecte-théoricien les formulera dans des textes qui jalonneront sa carrière. Parallèlement, la réappropriation des monuments anciens est à l’origine de sa réflexion sur l’architecture de son temps ; il voit dans l’architecture gothique les outils didactiques nécessaires pour la création d’une architecture nouvelle, rationnelle, adaptée au siècle de l’industrie. Tout au long de la carrière de l’architecte, du restaurateur ou de l’enseignant, un cercle de confrères se constitue, autour de lui et de ses idées, et développe les réflexions menées par le « maître » ; Viollet-le-Duc.

D’abord enseignant de composition d’ornement à l’École royale gratuite de dessin[1] de 1834 à 1850, il est ensuite sujet à deux mésaventures à l’École des beaux-arts : l’atelier libre rapidement avorté en 1856 et sa tentative de réforme en 1864, reçue par l’agitation des élèves entraînés par des enseignants opposés aux visions du représentant de l’architecture gothique. Il y donnera sept de ses cours, du 29 janvier au 18 mars 1864. À la suite de ce second échec à l’École des beaux-arts, il soutient Émile Trélat dans la fondation de l’École centrale d’architecture[2] en 1865. À travers son enseignement oral et à travers ses publications – de ses ouvrages à ses articles dans des revues[3] s’adressant aux professionnelles en activité -, Viollet-le-Duc a transmis son savoir et élaboré une pédagogie de l’architecture[4]. Une question reste de mise ; a-t-elle fait école ? William Le Baron Jenney (1832-1907), élève de l’École centrale des arts et manufactures se revendique de l’École violletleducienne dans « l’invention » des gratte-ciels à Chicago. Enseignant à l’Université de Michigan, il cherche à importer la pédagogie de l’architecte français et achète pour la bibliothèque de l’établissement les ouvrages nécessaires à son propre enseignement, dont les Entretiens, traduit en anglais par Henry van Brunt (1832-1903)[5]. Si la place de la pratique et du chantier[6] est centrale dans l’œuvre de Viollet-le-Duc, elle reste à explorer dans son enseignement. L’apprentissage « sur le tas », comme sur le chantier-école de la Sainte-Chapelle, fait partie des inépuisables méthodes pédagogiques en architecture. Les expérimentations liées à la nouvelle discipline qu’est la restauration, trouvent un lieu idéal de transmission des savoirs dans le chantier, identifiant les architectes du XIXe siècle à une communauté de maçons du moyen-âge se transmettant des secrets l’expérience commune, de praticien à praticien.

La journée d’étude Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc et ses élèves n’a pas l’ambition de revenir sur la carrière et les réalisations de Viollet-le-Duc déjà largement explorées par les travaux de Jean-Michel Leniaud[7], Françoise Bercé[8], Arnaud Timbert[9], Martin Bressani[10] ou Laurent Baridon[11], et lors de nombreux évènements comme des expositions[12], journées d’étude[13] ou colloques[14]. La journée d’étude proposée s’inscrit en revanche dans la continuité de celle organisée par l’école de Chaillot le 11 décembre 2014 sous le titre Viollet-le-Duc, enseignant qui regroupait notamment les communications de Jean-Paul Midant sur la diffusion de l’enseignement de Viollet-le-Duc[15], Frédérique Seitz sur l’école spéciale d’architecture[16] et Benjamin Mouton sur l’actualité de l’enseignement de Viollet-le-Duc à l’école de Chaillot[17]. Ici, on s’attachera plus particulièrement à explorer les effets de ses enseignements à travers les travaux et carrières de ses collaborateurs et élèves. Le terme d’élève est ici à prendre au sens large ; de l’élève ayant assisté à des enseignements professés par l’architecte dans l’un ou l’autre des établissements l’ayant accueilli, à des figures dont les méthodes d’enseignement, de restauration ou de construction découlent, directement ou indirectement, d’idées développées par l’architecte-théoricien, en passant par des personnalités s’autoproclamant de l’école violletleducienne.

Anatole de Baudot[18] au Trocadéro, Edmond Duthoit[19] à Abbadia, Lucjan Wiganofsky[20] à Pierrefonds, Guiraud Cals à Carcassonne, Léon Parvillé[21], Eugène Millet, Lucien Magne qui côtoie Viollet-le-Duc pendant le siège de Paris, Paul Abadie, Édouard Corroyer, Paul Gout son biographe, son propre fils Eugène-Louis Viollet-le-Duc, Victor Marie Charles Ruprich-Robert suppléant de l’architecte à l’École gratuite de dessin, Hector Guimard, William Le Baron Jenney, Maurice Ouradou son gendre, André Lecomte du Nouÿ[22] en Roumanie, Léon Gaucherel élève de Viollet-le-Duc à l’École gratuite de dessin et compagnon de voyage … ils sont nombreux à s’inscrire, au moins pour un temps, dans le sillage de Viollet-le-Duc ou à se réclamer de sa pensée. L’héritage de « seconde main », notamment chez les architectes praticiens qui n’ont que peu ou pas connu Eugène Viollet-le-Duc de son vivant mais ont reçu ses enseignements par l’intermédiaire de ses premiers élèves pourra être également exploré. Comment identifier par exemple, la présence d’une pensée violletleducienne dans la pratique des Architectes en chef des monuments historiques dont le corps est créé par le décret du 26 janvier 1892 et le premier concours de recrutement organisé en 1893-1894 ?

Partant de la liste publiée dans le catalogue de l’exposition de 1980[23], l’étude des carrières de ces personnalités qui reçoivent l’enseignement du « maître » et s’en émancipent, pourrait révéler la transmission de savoirs, de compétences, de processus de création d’un praticien à l’autre, de générations en générations. L’objectif de cette journée d’étude est de recenser et d’analyser l’héritage de Viollet-le-Duc à travers les carrières qu’il a influencées et de définir ainsi la nature et la portée de ses enseignements, la place de ses disciples, élèves, collaborateurs, alter égos dans le paysage architectural de la fin du XIXème et du début du XXème siècle.

Les travaux de recherche exposés au cours de cette journée d’étude pourront s’inscrire dans différents axes, tels que :

–        Les enseignements de Viollet-le-Duc, au sein d’institutions académiques (École gratuite de dessin, École des beaux-arts, École centrale d’architecture) ou à travers ses écrits dans lesquels il transmet tant sa théorie de la restauration, qu’un processus de projet et un catalogue de formes architecturales issues du Moyen Âge, que l’on peut classer en trois catégories ; les dictionnaires (comme le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle[24]), les ouvrages destinés à la jeunesse (comme Histoire d’un dessinateur, comment on apprend à dessiner[25]) et les monographies (comme La Cité de Carcassonne (Aude)[26]).

–        Le chantier comme lieu d’enseignement et d’expérimentation intégrant les savoirs, les représentations et les pratiques pour intervenir sur les monuments historiques. On examinera également les transferts de connaissances et d’hommes depuis le chantier de restauration vers les chantiers de construction.

–        Les relations entre Viollet-le-Duc et ses collaborateurs dans la pratique professionnelle, l’autonomie qu’il leur octroie ou non, à la fois sur ses propres projets et lorsqu’il recommande des architectes pour une mission en France ou à l’étranger.

–        Les carrières professionnelles des élèves de Viollet-le-Duc, en mettant l’accent sur le domaine de la restauration et de la construction. Car si Viollet-le-Duc n’a pas beaucoup construit en comparaison du nombre de ses chantiers de restaurations, ses élèves ont pu construire, certains en quantité. On cherchera à retracer les présences et absences de la pensée violletleducienne dans les œuvres de ses cercles d’influence.

–        D’une génération à l’autre, les élèves deviennent eux-mêmes enseignants. Ses disciples ont enseigné à l’École des beaux-arts ou dans d’autres écoles comme Anatole de Baudot qui a fondé le cours du Trocadero devenu École de Chaillot. L’analyse des enseignements délivrés par les élèves de Viollet-le-Duc permettra de retracer les éléments qui ont fait école dans sa transmission ou au contraire, l’émancipation de ses élèves.

Contact :

elevesvld@gmail.com

Réponses :

Les réponses à l’appel à communication sont à envoyer avant le 29 avril 2019 à l’adresse email (elevesvld@gmail.com). Chaque réponse comportera :

–        Une proposition de 3 000 signes maximum en français (comportant un titre provisoire, une bibliographie raisonnée d’une dizaine de références et la mention des sources sur lesquelles s’appuiera la communication)

–        Un court CV de.s l’auteur.e.s de 1500 signes

Les propositions seront expertisées par le comité scientifique. Les réponses aux chercheur.e.s seront communiquées le 17 juin 2019.

Les chercheur.e.s séléctionné.e.s seront invité.e.s à rendre l’article au format « draft » pour le 30 novembre 2019 pour permettre l’élaboration du programme de la journée. Cet envoi comportera :

–        L’article « draft » avec son titre définitif,

–        Un résumé définitif de l’article 2 000 signes,

–        Un CV de.s l’auteur.e.s de 1500 signes éventuellement réactualisé.

Comité scientifique :

–        Arlette Auduc, agrégée d’histoire et docteure de l’EPHE, conservatrice en chef du patrimoine (H), correspondante du Comité d’histoire du ministère de la Culture

–        Martin Bressani, professeur en histoire de l’architecture et directeur de l’École d’architecture de l’Université McGill (Montréal)

–        Anne-Marie Châtelet, professeure d’histoire et de culture architecturale à l’Ensa Strasbourg, EA3400 Arche, Université de Strasbourg

–        Benjamin Mouton, architecte en chef et inspecteur des monuments historiques (H), professeur associé (H) de l’École de Chaillot

–        Arnaud Timbert, professeur des universités, Histoire de l’art médiéval, Université de Picardie-Jules Verne

–        Mercedes Volait, directrice de recherche au CNRS

–        Jean-Michel Leniaud, directeur d’études EPHE

Comité d’organisation :

–        Florence Lafourcade, architecte DE, doctorante en histoire de l’architecture (ARCHE, Université de Strasbourg)

–        Mohammed Hadjiat, architecte DE, doctorant en histoire de l’architecture (ARCHE, Université de Strasbourg / InVisu)

–        Bérénice Gaussuin, architecte DESA, du patrimoine, doctorante en architecture (LIAT, ENSA Paris-Malaquais / Université Paris-Est)

Institutions organisatrices :

–        Laboratoire Arche (Université de Strasbourg)

–        Laboratoire InVisu (CNRS/INHA)

–        Laboratoire LIAT (ENSA Paris-Malaquais / Université Paris-Est)

–        École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg

Lieu :

–        Institut National d’Histoire de l’Art

–        École nationale supérieure d’architecture de Paris Malaquais

Calendrier :

–        Lancement de l’appel à communication : 18 février 2019

–        Réception des réponses : 29 avril 2019

–        Réponses aux chercheur.e.s : 17 juin 2019

–        Réception des articles « draft » : 30 novembre 2019

–        Journée d’étude : 20 et 21 février 2020

[1] Future École nationale supérieure des arts décoratifs.

[2] L’École centrale d’architecture est aujourd’hui l’École spéciale d’architecture. Eugène Viollet-le-Duc y enseigne – avec Anatole de Baudot (en charge d’un cours de théorie) et son fils (en charge d’un cours d’histoire comparé de l’architecture) – jusqu’à la brouille de l’architecte avec Émile Trélat.

[3] Viollet-le-Duc écrit régulièrement notamment dans la Revue de l’architecture et des travaux publics dirigée par César Daly, dans l’Encyclopédie d’architecture puis dans la Gazette des architectes et du bâtiment dirigée par son fils.

[4] Notamment dans les Entretiens sur l’architecture qui sont la publication en deux volumes de ses cours à l’école des beaux-arts (Paris, Morel, 1863-1872). Viollet-le-Duc y exprime à de nombreuses reprises ce qui doit être enseigné aux futurs architectes.

[5] J.-F. Belhost, « Viollet-le-Duc et l’École Centrale des Arts et Manufactures » communication dans le cadre de la journée d’étude Viollet-le-Duc enseignant, Paris, école de Chaillot, 11 décembre 2014

[6] Arnaud Timbert, « Dans l’intimité du chantier » in L. de Finance et J.-M. Leniaud (éd.), Viollet-le-Duc: les visions d’un architecte, Paris, France, Norma : Cité de l’architecture et du patrimoine, 2014, pp. 46-51

[7] J.-M. Leniaud, Viollet-le-Duc ou les délires du système, Paris, France, Mengès, 1994

[8] F. Bercé, Viollet-le-Duc, Paris, France, Éditions du Patrimoine, Centre des monuments nationaux, DL 2013, 2013

[9] A. Timbert, Vézelay: le chevet de la Madeleine et le premier gothique bourguignon, Rennes, France, Presses universitaires de Rennes, 2009 ; A. Timbert, Restaurer et bâtir : Viollet-le-Duc en Bourgogne, Villeneuve d’Ascq, France, Presses Universitaires du Septentrion, 2013

[10] M. Bressani, Architecture and the historical imagination: Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, 1814-1879, Burlington (Vt.), Etats-Unis d’Amérique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, 2014

[11] L. Baridon, L’imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, Paris, France, l’Harmattan, 1996

[12] P.-M. Auzas, Eugène Viollet-le-Duc: 1814-1879, Paris, France, Caisse nationale des monuments historiques, 1965 ; B. Foucart, Viollet-le-Duc, France. Direction du patrimoine, Caisse nationale des monuments historiques et des sites et Galeries nationales du Grand Palais (éd.), Paris, France, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1980 ; L. de Finance et J.-M. Leniaud (éd.), Viollet-le-Ducop. cit.

[13] Journée d’étude « Regards sur Viollet-le-Duc, recherches et actualités. », Cité de l’Architecture et du Patrimoine, (12 février 2015)

[14] P.-M. Auzas (éd.), Actes du Colloque international Viollet-le-Duc, Paris, 1980, Paris, France, Nouvelles éditions latines, 1982

[15] J.-P. Midant, « Viollet-le-Duc et les outils de diffusion de son enseignement », communication dans le cadre de la journée d’étude Viollet-le-Duc enseignant, Paris, école de Chaillot, 11 décembre 2014

[16] F. Seitz « La création de l’École centrale d’architecture en 1865 par Émile Trélat : le rôle et l’influence de Viollet-le-Duc » communication dans le cadre de la journée d’étude Viollet-le-Duc enseignant, Paris, école de Chaillot, 11 décembre 2014

[17] B. Mouton, « Viollet-le-Duc : un héritage pédagogique bien vivant » communication dans le cadre de la journée d’étude Viollet-le-Duc enseignant, Paris, école de Chaillot, 11 décembre 2014

[18] M.-J. Dumont, « Assurer la postérité de Viollet-le-Duc par l’enseignement : le défi d’Anatole de Baudot. » communication dans le cadre de la journée d’étude Viollet-le-Duc enseignant, Paris, école de Chaillot, 11 décembre 2014

[19] V. Delpech, Abbadia: le monument idéal d’Antoine d’Abbadie, Rennes, France, Presses universitaires de Rennes, 2014 ; M. Hadjiat, Une histoire matérielle de la restauration des monuments “arabes” durant la période coloniale à Tlemcen, thèse de doctorat en cours sous la direction d’Anne-Marie Châtelet et Mercédès Volait

[20] A. Timbert, Viollet-le-Duc et Pierrefonds: histoire d’un chantier, Villeneuve-d’Ascq, France, Presses universitaires du Septentrion, 2017

[21] C. Gronier, « Léon Parvillé : dialogue entre architecture et arts décoratifs », Livraisons d’Histoire de l’Architecture, no17, 2009

[22] C. Popescu, « André Lecomte du Nouÿ (1844-1914) et la restauration des monuments historiques en Roumanie », Bulletin de la Société d’Histoire de l’Art français, Paris, Société d’Histoire de l’art français, 1999, pp. 287-308

[23] B. Foucart, Viollet-le-Ducop. cit., pp. 405-407

[24] E. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 10 vol., Paris, Ed. B. Bance, A. Morel, 1854 à 1868

[25] E. Viollet-le-Duc, Histoire d’un dessinateur comment on apprend à dessiner, Paris, Ed. J. Hetzel & Cie, 1879

[26] E. Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne (Aude), Paris, Ed. Gide, 1858

Seminar: “Les objets et les choses en sciences sociales” au Musée du Quai Branly

La prochaine séance du séminaire “Les objets et les choses en sciences sociales : matérialités contemporaines, musées et patrimoines” aura lieu

Le mercredi 27 mars 2019 à 14 heures

Au musée du Quai Branly, sous-sol, salle 3.

Nous recevrons Claude Grin (EPHE-GSRL) qui présentera une communication intitulée : A la recherche de la planche à rêve kanak

Les cartels d’exposition nous conduisent parfois à nous questionner davantage qu’ils nous informent. Partant d’un énoncé particulièrement attractif « Planche de mezzanine à rêve divinatoire », cette communication retrace l’histoire, du début du 20ème siècle à nos jours, des conditions de collectes et de nominations de cet objet. Cette approche anthropologique permet de mettre en regard le passage de l’interprétation à visée classificatoire du statut des objets dans un processus de déshistorisation à celui d’une réappropriation dans une sacralisation contemporaine.

Thierry Bonnot, Christelle Patin et Bernard Müller

CFP: ASA19 Anthropology, Museums and Art: Collaborative Methodologies in Migration Research

Call for Papers (deadline 8 April 2019)*

*ASA19: University of East Anglia, Norwich 3-6 September 2019*

*https://theasa.org/conferences/asa19/cfp.html
<https://theasa.org/conferences/asa19/cfp.html>*

Panel: *Anthropology, Museums and Art: Collaborative Methodologies in
Migration Research*

*Convenors:*

Maria Abranches (University of East Anglia) m.abranches@uea.ac.uk

Giuliana Borea, School of Advanced Studies (ILAS-SAS) – University of
London gboreal@gmail.com

*Abstract*: Human migration, although not recent, is now more than ever a
global phenomenon, involving challenges at multiple levels and therefore
requiring multilateral response from all sectors. This panel is interested
in reflecting on the role played not only by academics, practitioners,
policy makers and civil society, but also by these in cooperation with the
creative and cultural industry sector, such as museums and art.
Anthropology, alongside other disciplines, has been contributing to reflect
on the challenges posed by migration from a people-centred approach that
takes migrants’ voices and experiences to the centre of the discussion, in
order to better understand what is involved, and find more adequate
responses. There are also several examples of museums and artists whose
work is focused on the migrant experience. This panel seeks to explore the
enormous potential of innovative research collaborations and the use of
creative methodologies, reflecting also (but not only) on impact, such as
diversifying audiences and increasing public awareness of such issues. It
will also include a guided visit to the Strangers Hall Museum in Norwich,
where participants can learn more about the history of 16th Century
migration to the city, which provided refuge to a large protestant
community from the Low Countries.

If you have any further questions please don’t hesitate to contact us!

Seminar: Patrimoines et mémoires post-conflits

Une nouvelle séance du séminaire “Faire territoire, faire société” du laboratoire EVS (UMR 5600) aura lieu le 12 avril, de 9h à 12h30, 18 rue Chevreul, Lyon

autour du thème  Patrimoines et mémoires post-conflits.

Patrimoines et mémoires représentent des ressources possiblement politiques, géopolitiques, culturelles, économiques, symboliques et communicationnelles. C’est précisément la combinaison de ces liens étroits noués entre patrimoines, mémoires et territoires en situation de post conflit qui sera appréhendée dans cette séance de séminaire,  à travers plusieurs études de cas allant de l’Irlande du Nord au Liban, en passant par la Syrie, l’ex-Yougoslavie et Chypre. Quels sont plus particulièrement les significations et les enjeux de ces mises en mémoires et de ces patrimonialisations ?

La mémorialisation du conflit nord-irlandais dans l’Irlande du Nord post-conflit : quel rôle pour le musée national ?

Karine Bigand, MCF en Etudes irlandaises, Aix-Marseille Université, LERMA (EA 853)

Tourisme(s) post-conflit : patrimoines, mémoires et interprétation, le temps de la résilience

Zeid A. KASSOUHA, Chercheur associé, Université d’Avignon / UMR Espace Dev (228)

 

Mémoires et patrimoines post-conflits : le cas de la séparation chypriote.

Marie Pouillès, Doctorante en géographie, EVS (UMR 5600)

 

Patrimoine communautaire : enjeux de réconciliation au Liban ?

Racha ROYER, Doctorante en géographie, EVS (UMR 5600)

Publication: P. Descola/O. Debary De la poubelle au musée, 10 avril 2019

Le mercredi 10 avril à 18h30

Rencontre avec Octave Debary

pour ” De la poubelle au musée, une anthropologie des restes ”

(Editions Créaphis)

Avec la participation de Philippe Descola

Librairie Compagnie

58 rue des écoles
75005 Paris

Conference: “The algorithmic past: The third way of memory”, POEM public lecture by Prof Dr Andrew Hoskins (26th March 2019)

Next session of the POEM public lecture series hosted by the H2020 Innovative Training Network Participatory Memory Practices (POEM) at the University of Glasgow.

Tue 26th March 2019 | 09:30-10:30 am

Location: Kelvin Hall Lecture Theatre, University of Glasgow, U.K.

The algorithmic past: The third way of memory
POEM public lecture by Prof Dr Andrew Hoskins (Glasgow University)
https://www.poem-horizon.eu/public-talk-the-algorithmic-past-the-third-way-of-memory/

About this event

A paradoxically connected but atomised media ecology, the living archive of social media – a constantly evolving record of the everyday – defies traditional categories and certainties of media provenance, ownership, duration and decay.

User-generated needs and the embrace of the digital values of openness appear to liberate archives from the bounds of space and from organisations and elites, and yet the past is also caught up in the algorithmic narrowing of information, knowledge, and life. The haste for the former (the digitization of everything) seems at the expense of the latter (comprehension of the risks related to ownership, use, access, costs and finitude of digital data).

This presentation asks what are the prospects for human remembering and forgetting under these conditions. To this end, I explore the long implicit binary or separation between accounts of roughly human (cognitive) and exteriorised (social, cultural, collective) memory. The former (in the head) is seen as mostly active, whereas the latter (in the wild) never ‘did anything to itself’ in that it was seen as reliant on human agents to make it active. I ask: do algorithms and so-called artificial intelligence (AI) offer memory a ‘third way’, beyond its established domains (in the head, and in the wild)?

Kind regards,

Samantha Lutz

—————————————————————————
[up-uhh-logo-u-2010-u-email]
Samantha Lutz, M.A.
University of Hamburg
Faculty of Humanities
Institute of European Ethnology/Cultural Anthropology
POEM Project Management
Grindelallee 46
20146 Hamburg, Germany
Room: 201
+49 40 42838-9940 (phone, Mon, Tue, Thu, Fri)
+49 40 42838-6346 (fax)
samantha.lutz@uni-hamburg.de<mailto:samantha.lutz@uni-hamburg.de>
https://www.poem-horizon.eu<https://www.poem-horizon.eu/>
Twitter: poem_h2020
Instagram: poem_h2020

*This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under the Marie Sklodowska-Curie grant agreement No. 764859.

CFP: Ecole d’été internationale “Understanding Mediterranean Collections” Aix-en-Provence/Marseille, 8-17 juillet 2019

Appel à candidatures

 

École d’été internationale

“Understanding Mediterranean Collections”

Aix-en-Provence/Marseille, 8-17 juillet 2019

 

L’école d’été “Collections en Méditerranée / Understanding Mediterranean Collections” propose de réfléchir à la manière dont les sciences humaines et sociales travaillent avec et sur les collections méditerranéennes.

 

Les études méditerranéennes s’appuient sur des ensembles de sources – archives, imprimés, manuscrits, iconographie, objets, vestiges archéologiques, documents sonores et audiovisuels – conservés dans des bibliothèques, des dépôts d’archives, des musées, des bases de données numériques. Ces ensembles sont souvent utilisés par les chercheurs sans tenir compte de leur statut de collection. Or ces ensembles sont le fruit d’opérations de rassemblement, de tri, de conservation, de transmission, parfois de dispersions, de destructions partielles ou totales, de reconstitutions virtuelles ou matérielles. Leur histoire peut être ancienne, stratifiée, mal documentée, ou résulter d’initiatives récentes, chargées d’enjeux politiques et culturels très vifs. Leur traitement archivistique peut aussi les avoir transformées, en particulier lorsqu’elles ont été numérisées et que leur structuration en formats de données informatiques les a rendues plus accessibles, plus visuelles, plus facilement utilisables.

Comment la constitution des collections a-t-elle accompagné la construction et l’évolution de l’objet scientifique qu’est la Méditerranée ? Comment exploiter des collections constituées selon une logique propre, tout en renouvelant les questionnaires que l’on peut développer à partir d’elles ? Comment documenter l’histoire des collections disparues, dispersées, détruites par les catastrophes ou les conflits ? Peut-on retrouver les réflexes savants issus de la consultation de supports analogiques dans la recherche et l’usage des collections numériques ? Comment constituer, exploiter et transmettre de nouveaux corpus documentaires ?

 

Public

Le public visé par l’école d’été est celui des jeunes chercheurs (Master, Doctorat), mais aussi chercheurs, enseignants-chercheurs et professionnels des institutions culturelles souhaitant se former aux problématiques de l’école d’été.

 

Disciplines

Histoire – archéologie – ethnologie – archivistique – humanités numériques – histoire de l’art – sciences de l’Antiquité

 

Renseignements et dépôt des candidatures

ecole-umc@mmsh.univ-aix.fr

 

Date limite

30 avril 2019

 

Pour plus d’informations : http://www.mmsh.univ-aix.fr/news/Pages/Flash-306.asp

Education: Master d’anthropologie, axe Patrimoine immatériel et muséographie

L’Université d’Aix-Marseille a ouvert cette année un axe “Patrimoine immatériel et muséographie” au sein du Master “Anthropologie du développement durable”.

Pour l’année 2019-2020, les campagnes de recrutement pour les master se font sur la plateforme en ligne e-candidat aux dates suivantes:

Master 1 : 20 avril – 1 juin

Master 2 : 11 mai – 22 juin

Contenu des dossiers: cv, lettre de motivation, relevés de notes depuis le bac (et pour les M2 projet de recherche en plus)

Cette nouvelle formation est répertoriée par le Ministère de la Culture:

http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Recherche-publications-et-formations/Seminaires-ateliers-et-sessions-de-formation/Formations-initiales/Aix-Marseille-Universite-UFR-ALLSH-Departement-d-anthropologie-MASTER-Anthropologie-AXE-Patrimoine-immateriel-et-museographie

Informations complémentaires:

https://allsh.univ-amu.fr/master-anthropologie

https://allsh.univ-amu.fr/sites/allsh.univ-amu.fr/files/plaquette_master_2018-19_derniere_version14-09.pdf

Publication: “Patrimoine et gens d’ici. Une approche ethnophotographique du monument”, Montpellier, DRAC Occitanie (coll. “Duo”), 2019

Patrimoine et gens d’ici. Une approche ethnophotographique du monumentle dernier carnet de la collection “Duo” de la DRAC Occitanie, section Patrimoine protégé, est paru en janvier 2019, à l’initiative de Christian Jacquelin et Hélène Palouzié, avec la collaboration des photographes Michel Descossy et Sylvie Goussopoulos.

Le patrimoine est souvent considéré comme un reflet des valeurs et des représentations de la société. Cet ouvrage est le résultat d’une enquête ethnophotographique basée sur des entretiens portant sur des monuments d’Occitanie. Celle-ci repose sur le postulat que les « Gens d’ici » pris dans un rapport de proximité au patrimoine en sont devenus les guides, les gardiens, voire les porte-parole. La dizaine de portraits de femmes et d’hommes interviewés sont révélateurs de l’émotion qu’inspire le patrimoine, de la passion à la détestation, de la connaissance à l’indifférence. Chaque portrait évoque la relation intime à un monument, produit d’une expérience particulière, souvent originale.

Télécharger l’ouvrage en ligne :

http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Occitanie/Actualites/Actualite-a-la-une/Parution-et-lancement-du-DUO-Patrimoine-et-gens-d-ici

Seminar: Patrimoine & Patrimonialisation, 3, Patrimoine, Tourisme et Développement

3ème séance du séminaire Patrimoine & Patrimonialisation 

vendredi 22 mars 

Ministère de la Culture

PATRIMOINE, TOURISME ET DÉVELOPPEMENT

Avec :

Laurent Dalmas & Vincent Géronimi – Patrimoine et développement soutenable : enjeux et défis du tourisme
Virginia Cassola-Cochin – L’accord franco-saoudien de mise en tourisme de la région d’Al-Ula (Arabie-Saoudite) : une
coopération intergouvernementale au service du positionnement de l’Arabie en faveur de son patrimoine archéologique
Habib Saidi – Tourisme, patrimoine et politique en Tunisie : traces et impasses d’une révolution
Elsa Martin – La patrimonialisation d’un centre ancien (Albi) et ses conséquences pour les populations locales
Hélène Ducros – Circulation et adaptation de modèles de mise en tourisme