Monthly Archives: October 2020

Seminar: 2020 Online Lecture Series: ‘Understanding World Heritage Interpretation and Presentation’ – next session, 22 October

2020 Online Lecture Series: ‘Understanding World Heritage Interpretation and Presentation’ – next session, 22 October

The preparatory office for the International Centre for Interpretation and Presentation of the World Heritage Sites under the auspices of UNESCO (hereinafter the Centre) is pleased to announce that the preparatory office for the Category 2 Centre, newly approved at the 40th session of the General Conference (2019), was launched in late May under the supervision of the Cultural Heritage Administration (CHA) of the Korean government. The Centre will play a pivotal role in World Heritage interpretation and presentation, which contributes to raising public awareness of the value of World Heritage and the importance of protecting it.

In 2020, the Centre will be holding an online lecture series titled ‘Understanding World Heritage Interpretation and Presentation’, starting on 10 September (next session is on 22 October).

https://www.facebook.com/events/265423714796592

The previous sessions are now available to stream from the YouTube and Facebook links below.

>> Preparatory Office for the Centre’s YouTube & Facebook

Publication: “Les Labels dans le domaine du patrimoine culturel et naturel”, dir. Philippe Tanchoux et François Priet, octobre 2020

Sous la direction de Philippe Tanchoux, maître de conférences en histoire du droit, et François Priet, professeur de droit public à l’université d’Orléans, les actes du colloque tenu à Orléans en décembre 2016 et soutenu par l’APR Chambord, dans le cadre de l’ARD Intelligence des patrimoines, et par la région Centre-Val-de-Loire, viennent de paraître, rassemblant les contributions d’une soixantaine d’auteurs :

Les Labels dans le domaine du patrimoine culturel et naturel

Rennes, Presses universitaires de Rennes (coll. « L’univers des normes »)

Octobre 2020, 538 pages

EAN : 978-275357911

Apparue dans les années 1960, l’utilisation de la technique du label en matière de patrimoine connaît depuis quelques années une croissance spectaculaire. Issu du domaine de l’activité économique et appliqué à ce domaine, le label rend compte de l’ouverture du champ patrimonial à toute une série de nouveaux objets, en référence au sens anthropologique. D’initiative publique ou privée, il se retrouve à toutes les échelles territoriales : régionale, nationale, européenne, internationale.

Au regard de cette évolution, l’ouvrage permet de mieux cerner la définition et les finalités des labels patrimoniaux, reconnus comme des marqueurs à la fois polymorphes et aux multiples finalités. Différentes contributions apprécient la juridicité et le fonctionnement des labels, outils de droit souple et supports de nouveaux réseaux d’acteurs. Enfin, l’impact et l’effectivité des labels sont approchés par différents auteurs, qui mettent en lumière l’adéquation délicate des labels et des territoires ou proposent des retours d’expérience de divers types d’acteurs, dévoilant la visibilité variable et parfois même plus fantasmée que réelle des labels auprès des publics.

Workshop: PCI et développement durable : atelier en ligne “The Wheel Chart of Sustainability and Intangible Cultural Heritage”, Helsinki, 5 novembre 2020

La Finnish Heritage Agency organise un atelier en ligne le 5 novembre 2020 après-midi, sur inscription, autour de la “Wheel Chart of Sustainability and Intangible Cultural Heritage“, support de sensibilisation et de formation aux liens entre patrimoine culturel immatériel & développement durable.Traduit en français par le ministère de la Culture (DGP – DPRPS), l’outil peut être téléchargé en ligne https://www.aineetonkulttuuriperinto.fi/en/article/kestavan-kehityksen-kompassi-ja-aineeton-kulttuuriperinto

Modalités d’inscription (avant le 29 octobre) et programme détaillé :

Online workshop: “The Wheel Chart of Sustainability and Intangible Cultural Heritage”

Thursday 5th November 2020

14:00-16:00 Helsinki time on ZOOM

What does sustainable development mean in practice? How can it be better taken into account while working with living traditions? What can I and my organization do more for a better world?

Intangible cultural heritage can effectively contribute to sustainable development. In Finland, a concrete tool has been developed to discuss and analyze the different dimensions of sustainable development in relation to living heritage in a practical way. In the Wheel chart of sustainability and intangible cultural heritage the four dimensions of SD (ecological, economical, social and cultural) have been divided into eight categories of interconnected questions to help analyze and develop the current situation.

The Wheel chart has been spread around the world and is now available in 13 languages: English, Finnish, Swedish, Norwegian, German, Spanish, French, Russian, Portuguese, Italian, Lithuanian, Croatian, Bulgarian and Luxembourgish. If you are interested in translating and using the Wheel chart in some other language, do contact us!

Do join us for an interactive workshop on the 5th of November! Learn more about the relation of sustainable development and living heritage. You will also learn how to use the wheel chart in your own work.

The workshop is in English, it is free and open for all. It is intended for anyone working in the field of culture, for NGOs, museums, researchers, educators, government organisations, entrepreneurs…

Learn more and print out your own Wheel Chart from our website.

Register by the 29th Oct the latest to receive the link to participate: https://ssl.eventilla.com/wheelchart

Programme (Helsinki time)

 14:00 Welcome, Leena Marsio, Finnish Heritage Agency

14:10 Sustainable development and intangible cultural heritage, Katriina Siivonen, PhD Finland Futures Research Centre (FFRC)

14:30 Comment speech, Aura Seikkula, Arts Promotion Centre Finland

           Questions

14:40 NGOs and the role of Sustainable Development, Matti Hakamäki, Finnish Folkmusic Institute

14:45 Presentation and demonstration of the Wheel chart, Antti Huntus, Arts Promotion Centre Finland, and Leena Marsio, Finnish Heritage agency                         

           Questions

15:00 Working in pairs with the Wheel chart (either with an original or a self-printed one)

15:30 Conclusion: summing up of the workshop and questions   

16:00 End of the workshop

The Wheel chart has been developed as a part of the project of the Northern Dimension Partnership on Culture: “Creating new practises of sustainability – Cross-sectorial creativity in the era of climate change”. Team members were from the Finnish Heritage Agency (Leena Marsio), the Arts Promotion Centre Finland (Antti Huntus, Aura Seikkula), Future Research Centre / University of Turku (Katriina Siivonen), The Association for Cultural Heritage Education (Ira Vihreälehto and Hanna Lämsä), Finnish Folk Music Institute (Matti Hakamäki) and Humap (Vesa Purokuru).

More information

Leena Marsio, Finnish Heritage Agency, leena.marsio@museovirasto.fi 

Antti Huntus, Arts Promotion Centre Finland, antti.huntus@taike.fi 

Seminar: Dé-patrimonialisation, Lyon 2020-2021

Nous avons le plaisir de vous inviter à la séance introductive du séminaire « Dé-patrimonialisations » qui se tiendra le vendredi 6 novembre 2021 de 14h à 16h dans les locaux du LADEC (Laboratoire d’Anthropologie des Enjeux Contemporain), salle H410, 4ème étage, tour de la recherche, campus Porte des Alpes – Bron.Cette séance introductive intitulée « Expériences dé-patrimoniales » verra intervenir Cyril Isnart (CNRS-IDEMEC) et Jean-Louis Tornatore (Univ. De Bourgogne-LIR3S).
Nos deux intervenants approcheront la question du patrimoine par les divers types d’expériences que cette catégorie tend à recouvrir.A travers le cas d’édifices religieux au Portugal, Cyril Isnart essaie de réfléchir aux présupposés et aux aprioris, émis par les communautés des croyants, à propos de la mise en patrimoine du religieux. Telle une première idée qui considérerait la patrimonialisation comme une dénaturation de ce qui devrait vraiment être conservé, c’est-à-dire les dimensions proprement rituelles et mystiques, et qui exprimerait, dans un second temps, une volonté par certains acteurs, de « dé-patrimonialisation » du patrimoine religieux.De son côté, dans sa dernière publication dans les Cahiers du CFPCI, Jean-Louis Tornatore note que PCI, ou non, il semblerait y avoir une récurrence dans l’articulation de la notion de patrimoine à celle de territoire. C’est à travers la relation territoire-patrimoine qu’il propose d’aborder lors de ce séminaire les « dé-patrimonialisations ». Que se passe-t-il lorsque l’on émancipe le patrimoine du territoire ?
Ainsi ici, il s’agira, à partir des cas qu’ils ont pu étudier, de revenir sur ces expériences en ce qu’elles dépassent la « patrimonialisation », voire la contredisent.
Vous trouverez ci-dessous et joint au mail la programmation des autres séances.
En raison des restrictions dues à la situation sanitaire, nous sommes contraintes de contrôler la jauge des salles et nous prions donc de bien vouloir signaler votre présence par un simple mail à r.bertrand@univ-lyon2.fr et mathilde.bielawski@univ-lyon2.fr.

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Séminaire « Dé-patrimonialisations »2020-2021 / LADEC – ED483Lieu : salle H410, 4ème étage, tour de la recherche, campus Porte des Alpes – Bron.Organisation : Romain Bertrand (ULL2-LADEC) – Mathilde Bielawski (ULL2-LADEC)Programme amené à évoluer sous réserve de l’évolution des consignes sanitaires
6 novembre 2020 – séance introductiveCyril Isnart (CNRS-IDEMEC) & Jean-Louis Tornatore (Univ. De Bourgogne-LIR3S).Disc : Mathilde Bielawski (ULL2-LADEC)14h – 16h« Expérience dé-patrimoniales »
4 décembre 2020Alain Chenevez (Univ. De Bourgogne-LIR3S) & Vincent Veschambre (EVS- Le Rize)Disc : Romain Bertrand (ULL2-LADEC)14h- 16hQui (dé)fait les patrimoines « populaires » ?
26 février 2021Pascale-Marie Milan (ULL2-LARHRA) & Habib Saidi (Univ. De Laval)Disc : ?14h- 16hPatrimoines défaits et enjeux touristiques.
26 mars 2021Sophie Brones (ENSA Versailles-LEAV) & Bastien Couturier (ENSA Lyon-EVS)Disc : Iman Batita (UPHS-UMONS)14h- 16hPatrimoines déclassés, patrimoines disqualifiés.
Avril 2021Denis Chevallier (MUCEM) & Michel Rautenberg (Univ. Jean Monnet-CMW)Disc : Ana Basta (ULL2-LADEC)14h- 16hAbandons et désaffections du patrimoine.
Mai 2021 – séance conclusiveJulien Bondaz (ULL2-LADEC) & Bianca Botéa (ULL2-LADEC)Disc: Romain Bertrand (ULL2-LADEC)14h- 16hFaire, défaire, ne-pas-faire les patrimoines.

Mathilde BIELAWSKI
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Doctorante en anthropologiePhD student in Social Anthropology

Laboratoire d’Anthropologie Des Enjeux Contemporains – Université Lumière Lyon 2https://universite-lyon2.academia.edu/MathildeBielawski
mathilde.bielawski@univ-lyon2.fr
+33 6 50 75 14 32
+216 23 889 103

Conference: “Patrimoines du tourisme, du thermalisme et de la villégiature en montagne, XVIIIe-XXIe s., Toulouse, 21-23 octobre 2020

Le colloque conclusif du programme de recherche européen FEDER TCV-PYR, “Patrimoines du tourisme, du thermalisme et de la villégiature en montagne (XVIIIe-XXIe siècle) : histoire et devenir, à la croisée des sciences “, se déroulera à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès, les 21-23 octobre prochains.
Ce programme de recherche européen 2017- 2020 s’est consacré à l’étude du thermalisme, du tourisme et de la villégiature dans les Pyrénées françaises, à travers les patrimoines – matériel et immatériel – associés à ces thématiques. Les communications visent à apporter une connaissance fine sur les aspects d’aménagement, d’urbanisme, de paysage, d’équipements et d’architecture thermale, de pratiques et de promotion du thermalisme et du tourisme en montagne. Si les Pyrénées sont à l’honneur de ces rencontres, l’ouverture géographique des communications permettra de nourrir des approches comparatives.

Programme
https://item.univ-pau.fr/fr/activites-scientifiques/colloques-et-journees-d-etudes/patrimoine-du-tourisme-du-thermalisme-et-de-la-villegiature-en-montagne.html
Contact : cprs@univ-tlse2.fr

CFP: Patrimoines culturels africains : les performances politiques des objets | Politique africaine

Appel à contributions pour un numéro de la revue Politique africaine, intitulé “Patrimoines culturels africains : les performances politiques des objets”, que nous avons le plaisir de coordonner. 
Vous trouverez l’appel en français et en anglais ici https://polaf.hypotheses.org/6607.N’hésitez pas à nous envoyer vos propositions (deux pages maximum en français ou en anglais, avec une courte biographie) avant le 1er novembre 2020 ou à diffuser l’information dans vos réseaux. 

Conference: Bande dessinée, un patrimoine vivant. Histoire des arts, patrimonialisation et transmission

La Cité organise la quatrième édition des Rencontres internationales de la bande dessinée, réunissant différents acteurs du secteur invités à débattre des problématiques professionnelles en cours. Sous le titre Bande dessinée : un patrimoine vivant : Histoire des arts, patrimonialisation et transmission, l’édition 2020 est consacrée au patrimoine de bandes dessinées. Nombre de places limitées : inscrivez-vous !

Lundi 16 et mardi 17 novembre 2020

Bande dessinée : un patrimoine vivant : Histoire des arts, patrimonialisation et transmission

en partenariat avec le Ministère de la Culture, les États Généraux de la Bande Dessinée, le réseau Canopé16, la communauté d’agglomération GrandAngoulême, la ville d’Angoulême, le Pôle Image Magelis et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Plus d’information : http://www.citebd.org/spip.php?article9953

CFP: Int. Conf. Archaeological Heritage. Deadline Dec.15th 2020.

From the Universidad Complutense of Madrid (Spain) we’re organizing the International Conference on Archaeological Heritage. Tribute to MªÁngeles Querol. Aside from her many accomplishments and a long career in archaeological heritage management, Professor Querol has been awarded with the 2015 Prize of the European Association of Archaeologists. The conference will be held in Madrid between the 22nd and 25th of October 2021. Would you mind sharing the information on the Conference with those students who may be interested in attending it, please?The conference International Conference on Archaeological Heritage. Tribute to MªÁngeles Querol will focus on the following topics:– The Archaeological Profession– Preventive Archaeology and land planning: countryside and cities– Archaeological Heritage and Feminist Archaeology– Museums and Sites: interpretation/presentation of archaeological heritage– Current Challenges in Archaeological HeritageWe’re looking for papers on these topics (deadline December 15th). In addition to presenting the paper in the conference, the best ones will be published in the journal Complutumwhich is edited by the Department of Prehistory, Ancient History and Archaeology of the Universidad Complutense. Complutum is indexed by the principal international rankings. For more info, please visit our website: www.geparquerol.com/en/ or contact us here: info@geparquerol.com

CFP: Atelier doctoral 2020-2021 Ecole du Louvre – Centre Denon: prolongation

Le Centre Dominique-Vivant Denon et l’Ecole du Louvre ont lancé un appel pour l’année 2021 autour du « Récit(s) de vie au musée » alors que nous prolongeons d’un an l’exposition « Figure d’artiste » dans la Petite Galerie.

Appel prolongé au moins jusqu’au 15 octobre sinon jusqu’à la fin du mois.
Dans la mesure où les contraintes sanitaires nous obligent à être vigilants, nous préférons nous donner un peu plus de temps pour concentrer le séminaire sur le premier semestre 2021. Le jury se réunira début novembre.

Voir : http://blog.apahau.org/appel-a-candidature-atelier-doctoral-20202021-du-centre-vivant-denonecole-du-louvre/

CFP: L’institutionnalisation des pratiques festives dans les Amériques, Congrès de l’Institut des Amériques (Paris, 22, 23 et 24 septembre 2021)

Appel à communications Congrès Institut des Amériques, Paris-Aubervilliers, 22, 23, 24 septembre 2021

L’institutionnalisation des pratiques festives dans les Amériques Responsables de l’atelier : Lionel Arnaud (LaSSP, ScPo Toulouse/Université Toulouse 3), Aurélie Godet (Université de Paris), Julie Lourau (Universidade Católica do Salvador/Université Catholique de Salvador)
La façon dont les fêtes ont, depuis le dix-neuvième siècle au moins, acquis une dimension performative pour contribuer à créer socialement de la valeur et du sens est aujourd’hui bien documentée dans les Amériques. Du carnaval de Bahia aux dancehalls de Jamaïque, des Lewoz de Guadeloupe au spring break nord-américain en passant par les fêtes nationales des diverses nations américaines, la notion de fête déborde les notions de rite et de cérémonie. Sous l’effet des changements structurels enregistrés par les sociétés latino-américaines, caribéennes et nord-américaines, l’ancienne distinction entre d’une part la reproduction sociale, le symbolique, et d’autre part la consommation, le trivial, la récréation, s’est estompée (Clarke et Critcher, 1985). C’est pourquoi il importe de s’intéresser au travail social de mise en forme de ces fêtes, qui a conduit à leur conférer un sens et une fonction nouveaux.Dans une perspective comparative à l’échelle continentale, l’objectif de cet atelier est d’identifier les ressorts et les modalités de cette institutionnalisation, qu’ils soient de type artistique, sportif, sécuritaire, politique, marchand ou encore hygiéniste (dans la mesure notamment où la crise actuelle du Covid-19 affecte profondément et sans doute durablement les modalités des rassemblements festifs).
3 aspects principaux seront privilégiés dans cet atelier :(1) les processus d’institutionnalisation en tant que tels (Di Méo, 2005 ; Lagroye et Offerlé, 2011; Picard, 2016), autrement dit une description fine des pratiques de légitimation, de fonctionnalisation, de formalisation et de codification des fêtes dans les Amériques depuis le dix-neuvième siècle ;(2) les modalités de la socialisation institutionnelle et leurs conséquences chez les organisateurs et les pratiquants quant aux façons d’apprendre et de s’approprier les directives institutionnelles, mais aussi quant au rapport au corps dans la pratique, au rapport à soi et aux autres (Darmon, 2001 ; Faure, 2004 ; Islam, Zyphur et Boje, 2008) ;(3) la résistance par laquelle des individus ou des groupes entreprennent de défendre une autre forme d’institutionnalisation (Hmed et Laurens, 2010), d’autres buts communs et d’autres objectifs (Queiroz, 1992, Agier, 2009), voire tendent à délégitimer l’institutionnalisation de la fête dans l’espace public via des mouvements individuels ou collectifs qui vont du contournement, de l’évitement ou de la mise à distance des rôles prescrits, à la défection et à l’opposition frontale, en passant par toute la gamme des comportements confinant à la désobéissance et à l’indiscipline (Scott, 1990 ; Cousin, 2018).
* *     *The Institutionalization of Festive Practices in the Americas Chairs: Lionel Arnaud (LaSSP, ScPo Toulouse/Université Toulouse 3), Aurélie Godet (ICT, Université de Paris), Julie Lourau (Universidade Católica do Salvador/Université Catholique de Salvador)
The way in which popular festivities have been institutionalized to give them new social value and meaning since at least the nineteenth century has been amply documented by historians, sociologists, and anthropologists working on the Americas. From the carnival of Bahia to the dancehalls of Jamaica, from the Lewoz of Guadeloupe to North American spring break activities, festivals today transcend the traditional categories of “rite” and “ceremony. As a result of the structural changes in Latin American, Caribbean and North American societies, the old distinction between social reproduction, the symbolic, on the one hand, and consumption, the trivial, the recreational, on the other, has lost much of its interpretive power (Clarke and Critcher, 1985).This panel seeks to bring into focus the social work that has led to the ordering of these festivities and has conferred new meaning and function upon them. Using comparative methods on a continental scale, it aims at identifying the impulses behind this institutionalization and the modalities of its implementation, be they artistic, political, commercial, or hygienist in nature (indeed, the current COVID-19 epidemic will undoubtedly have long-lasting effect on the modalities of festive gatherings).
We especially welcome contributions bearing on the following aspects:(1) institutionalization processes proper (Di Méo, 2005; Lagroye and Offerlé, 2011; Picard, 2016). Case studies of how festivities have been legitimized, formalized, and codified in the Americas since the nineteenth century will be of particular interest;(2) the modalities of institutional socialization and its impact on how organizers and participants perceive the event, learn and assimilate official directives, but also on bodily performance, on relationships with the self and with others (Darmon, 2001; Faure, 2004; Islam, Zyphur and Boje, 2008);(3) the various forms of resistance which individuals and groups use to advocate other forms of institutionalization (Hmed and Laurens, 2010), other common goals and objectives (Queiroz, 1992; Agier, 2009), or even to delegitimize the institutionalization of festivals in public space. Resistance is here understood as individual or collective movements that range from circumvention, avoidance, or distancing from prescribed roles, to disobedience, indiscipline, and frontal frontal opposition (Scott, 1990; Cousin, 2018).
**      *Institucionalização das práticas festivas nas AméricasCoordenadores : Lionel Arnaud (LaSSP, ScPo Toulouse/Université Toulouse 3), Aurélie Godet (Université de Paris), Julie Lourau (Universidade Católica do Salvador/Université Catholique de Salvador)A maneira como as festas têm adquiridas, pelo menos desde o século 19, uma dimensão performativa e têm contribuídas para dar socialmente valor e sentido é hoje bem documentada nas Américas. Desde o carnaval da Bahia, até os dancehalls da Jamaica, dos Lewoz da ilha da Guadalupe aos spring break norte-americanos, sem esquecer as festas nacionais das diversas nações americanas, a noção de festa vai além das noções de ritos e cerimônias. Sob o efeito das mudanças estruturais vividas pelas nações Latino-americanas, Caraíbas ou Norte-americana, a antiga distinção entre de um lado, a reprodução social, o simbólico e do outro lado, o consumo, o trivial, o recreativo tende a diminuir (Clarke et Critcher, 1985). Por tanto, se faz necessário estudar o trabalho social de realização dessas festas que leva a construir novos sentidos e novas funções.Dentro de uma perspectiva comparativa, na escala continental, o objetivo deste grupo de trabalho é identificar os recursos e modalidades dessa institucionalização, sendo eles artísticos, esportivos, securitários, políticos, mercadológicos ou até higienistas – levando em conta a crise do Covid-19 que afeta profundamente e provavelmente por muito tempo as modalidades dos encontros festivos.
3 dimensões serão privilegiadas neste grupo de trabalho:(1) os processos de institucionalização em si (Di Méo, 2005 ; Lagroye et Offerlé, 2011 ; Picard, 2016), ou seja uma descrição fina das práticas de legitimação, de funcionalização, de formalização e de codificação das festas nas Américas, desde o século 19;(2) as modalidades de socialização institucional e suas consequências tanto para os organizadores como para os foliões, em relação aos modos de aprender e se apropriar as diretivas institucionais, considerando também a relação ao corpo na prática festiva, a si mesmo e aos outros (Darmon, 2001 ; Faure, 2004 ; Islam, Zyphur et Boje, 2008) ;(3) a resistência pela qual indivíduos ou grupos irão defender uma outra forma de institucionalização (Hmed et Laurens, 2010), outras finalidades ou objetivos comuns (Queiroz, 1992, Agier, 2009), as vezes tentando deslegitimar a institucionalização da festa no espaço público via movimentos individuais ou coletivos que podem usar o desvio, a esquiva ou o distanciamento dos papeis atribuídos ou até a deserção e a oposição frontal, sem esquecer o leque de comportamentos que proporcionam a desobediência e a indisciplina (Scott, 1990 ; Cousin, 2018).
**    *Bibliographie indicative• Agier, M., Esquisses d’une anthropologie de la ville. Lieux, situations, mouvements. Academia Bruylant. 2009• Clarke J., Critcher S.J. (1985), The Devil Makes Work; Leisure in Capitalist Britain, Londres, Macmillan.• Cousin, M. (2018), « Musiques et stratégies de résistance culturelle des communautés afro-descendantes au Brésil : l’exemple du tambor de crioula et du tambor de mina, XIXe-XXIe siècle », Amérique Latine Histoire et Mémoire. Les Cahiers ALHIM, 35 [en ligne]• Darmon M. (2001), « Sociologie de la conversion. Socialisation et transformations individuelles », in C. Burton-Jeangros, C. Maeder dir., Identité et transformation des modes de vie, Genève et Zurich, Seismo, pp. 64-84.• Di Méo (2005), « Le renouvellement des fêtes et des festivals, ses implications géographiques », Annales de géographie, 643, pp. 227-243.• Faure S. (2004), « Institutionnalisation de la danse hip-hop et récits autobiographiques des artistes chorégraphes », Genèses, 55 (2), pp. 84-106.• Hmed C. et Laurens S. (2011), « Les résistances à l’institutionnalisation », in Lagroye L. et Offerlé M., Sociologie de l’institution, Paris, Belin.• Islam, G., M. J. Zyphur et D. Boje (2008), « Carnival and Spectacle in Krewe du Vieux and the Mystic Krewe of Spermes : The Mingling of Organization and Celebration », Organization Studies, 29 (12): 1565-1589.• Picard, D. (2016), « The Festival Frame: Festivals as Mediators of Social Change », Ethnos, 81: 4, pp. 600-616.• Queiroz, M.I (de). Le carnaval et le mythe. Éditions Gallimard. 1992.• Scott J. (1990), Domination and the Arts of Resistance : Hidden Transcripts, Yale, Yale University Press.