Monthly Archives: December 2022

CFP: Save the date, “Tourism, Memory and Heritage” Conference in Amsterdam, 1-2 June 2023

Dear colleagues, 

On the day that the Dutch Prime Minister Mark Rutte officially apologised for the Netherlands’ slavery past, I am pleased to make this ‘save the date’ announcement of the ‘Tourism, Memory and Heritage’ Conference taking place in Amsterdam on 1-2 June 2023.

More information and call for participation will follow in the new year. 

For leisure reading on the apologies:

https://www.nwo.nl/en/cases/tourism-brings-dark-past-closer

‘Tourism brings a dark past closer by’ | NWOStory Museum and Boni Trail. In his VENI research project, “The Embodied Absence of the Past: Slavery, Heritage and Tourism in the Ghana-Suriname-Netherlands Triangle,” Adu-Ampong is researching such “places with a story”.www.nwo.nl

https://www.theguardian.com/world/2022/dec/19/dutch-pm-apologises-for-netherlands-role-in-slave-trade

https://nos.nl/collectie/13918/artikel/2457031-rutte-biedt-excuses-aan-voor-nederlands-slavernijverleden-geen-punt-maar-een-komma

Looking forward to seeing some of you in Amsterdam next June. 

……………………………………………………………

Dr. Emmanuel Akwasi Adu-Ampong

Assistant Professor in Cultural Geography

Publication | Peut-on Patrimonialiser l’esclavage ? | Florence Pizzorni Itié

Le Carnet des chercheurs d’Héritage.s ( UMR 9022, Université Cergy Paris, Ministère de la culture) publie une série de cinq articles extraite du rapport réalisé dans le cadre d’une mission commandée par la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture et la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage (Lettre de mission du 2 juillet 2020) par Florence Pizzorni Itié, conservatrice générale du patrimoine, chercheure associée au laboratoire Heritages.s : culture.s, patrimoine.s, création.s .

Conçu dans les conditions particulières des contraintes sanitaires imposées par la Covid 19, il repose en grande partie sur les observations de terrain effectuées par l’auteure lors des missions et déplacements effectués dans le cadre de ses responsabilités au Service des musées de France, où elle a suivi les projets scientifiques et culturels des musées des départements d’outre-mer (2015-2017), et au GIP-mission Mémoire des traites et de l’esclavage, préfiguration de la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage, dont elle a assuré la direction adjointe (2017-2019).

Certains terrains ont été réalisés dans le cadre de déplacements personnels ou associatifs (au Pays-Bas, en Autriche, au Brésil, en Haïti ou au Bénin avec l’association Laboratorio arts contemporains).

Les deux premiers articles traitent des conditions politiques et sociétales qui ont permis l’« invention » d’un patrimoine jusqu’à ce jour invisibilisé et tentent d’en établir un inventaire raisonné par discipline.

Les trois articles suivants proposent une étude du patrimoine de l’esclavage dans l’espace public, au moment où les choix qui ont orienté son édification sont l’objet d’une remise en question, parfois violente. Concernant les évènements survenus en 2020 impliquant le patrimoine monumental de l’espace public, les informations ont été tirées d’une veille sur la presse nationale et locale, ainsi que sur les échanges dans les réseaux sociaux.

Des précisions et actualisations ont été apportées par des acteurs et observateurs de ce champ culturel particulièrement dynamique.

Sont annexés aux articles :

  • une bibliographie commune aux cinq articles ;
  • un répertoire des institutions de recherche, de conservation, d’identification, de valorisation et de création du patrimoine de l’esclavage, comprenant également les actions liées au patrimoine de l’esclavage ;
  • un fichier inventaire géolocalisé du paysage mémoriel de l’esclavage (monuments et statuaire dans l’espace public). La géolocalisation et l’actualisation permanente du fichier est en cours sur le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage – FME (non encore accessible) ;
  • un diaporama illustré (au format PowerPoint).

Pizzorni Itié Florence, Peut-on Patrimonialiser l’esclavage ? Can slavery be patrimonialized? Paysage mémoriel de l’esclavage, remémoration-commémoration-appropriation, Patrimoine-état des lieuxMemorial landscape of slavery, remembrance-commemoration-appropriation, in le Carnet des chercheurs d’Heritage.s

21/11/2022 Partie I/5 : Patrimonialiser la mémoire de l’esclavage : révéler l’invisible performatif, Patrimonializing the Memory of Slavery: Revealing the Performative Invisible, in le Carnet des chercheurs d’Héritage.s #6

Mentionné dans la newsletter du Carnet, 17/11/2022 et dans l’infolettre d’Heritage.s avec un lien vers les actualités du Carnet des chercheurs.

15/12/2022, Partie II/5 : Le paysage culturel de l’esclavage : état des lieux, The cultural landscape of slavery: an overview, in Le Carnet des chercheurs d’Héritage.s #7

Documents complémentaires (Work in process)

Répertoire des institutions de recherche, de conservation, d’identification, de valorisation et de création du patrimoine de l’esclavage, comprenant également les actions liées au patrimoine de l’esclavage

Consulter le répertoire Télécharger

Fichier inventaire géolocalisé du paysage mémoriel de l’esclavage (monuments et statuaire dans l’espace public). La géolocalisation et l’actualisation permanente du fichier est en cours sur le site de la FME, Fondation pour la mémoire de l’esclavage (non encore accessible)

Consulter l’inventaire Télécharger

PowerPoint : Paysage mémoriel de l’esclavage

Consulter le Power Point Télécharger

Les trois articles suivants seront publiés de janvier à mai 2023 :

Next publications will be published from January to May 2023 :

Le décor imposé de la rue mise en scène de l’héroïsation-The imposed decor of the street, staging heroism

Dénoncer le paysage mémoriel saturé de symboles coloniaux. Denounce the memorial landscape saturated with colonial symbols

Patrimonialisation de l’esclavage et création contemporaine. Heritage of slavery and contemporary creation

 CFP: “Liveable world(s). Inheritance, inhabitability, and apocalypse” (Sharon Macdonald & Jonas Tinius), ASA Conference, SOAS April 11-14

CfP Panel: “Liveable world(s). Inheritance, inhabitability, and apocalypse”, ASA Conference, SOAS April 11-14


Convenors: Sharon Macdonald (Humboldt-Universität zu Berlin) and Jonas Tinius (Saarland University, ERC Minor Universality

Submit your paper abstracts until: 7 January 2023: https://nomadit.co.uk/conference/asa2023/p/12888

Title: 

Liveable world(s). Inheritance, inhabitability, and apocalypse

Short Abstract:
This panel brings questions of inhabitability and the end of an anthropocentric world into dialogue with the role of inheritance, heritage, and hope. Under the shadow of looming apocalypse, it focuses the potential of heritage practices for alternative genealogies, narratives and ways of being.

Long Abstract:
How in the face of an increasingly likely end of human existence do we envisage, plan, and care for possible futures? And how–if at all–do we invoke pasts as part of inhabitable or even hopeful narratives? The Anthropocene confronts us, as human beings, with vision of a beginning and an end of our existence, in which the prehuman past evokes both a world before and potentially a world after humanity. This establishes temporalities other than those of linear progress or cumulative inheritance. But how liveable are these alternatives? Can we even conceive of repair in the face of apocalypse? Do they render heritage-making and conservation for the future redundant? Bringing questions of inhabitability and the end of an anthropocentric world into dialogue with the role of inheritance, heritage, and hope, this panel focuses on the potential of heritage practices to kindle the imagination of alternative genealogies, narratives, and ways of being. It asks what kinds of heritage imaginaries, discourses, and practices are being, and might be, mobilised. What are the alternatives for museums or other heritage sites to presenting historical trajectories and genealogies? Should we/they engage in acts of anticipatory salvage heritage and, if so, what should be selected to remain for possible post-apocalyptic or post-human futures? Does a looming catastrophe even necessitate a more-than-planetary, out-of-space expansion of our way to address heritage? We invite ethnographically informed papers that look at heritage practices that are addressing such questions or providing potential alternative narratives, or modes of inhabitability.

Publication: In Situ. Au regard des sciences sociales n°3 “Enfants et patrimoines”

La direction générale des Patrimoines et de l’Architecture a le plaisir de vous présenter le troisième numéro de la revue électronique In situ. Au regard des sciences sociales, sur le thème de « Enfants et patrimoines » :

en libre accès : https://journals.openedition.org/insituarss/1504

Bénéficiaires de la médiation, mis en situation de jouer les médiateurs, éventuellement producteurs de patrimoine, et eux-mêmes (ou du moins leur culture) susceptibles d’être patrimonialisés, les enfants participent d’une manière ou d’une autre des principales étapes du processus d’institution patrimoniale. L’intérêt porté à ces différentes postures suppose des angles d’approche, des problématisations, des objets, sensiblement différents, mais dans tous les cas une attention dédoublée, dirigée tout à la fois vers les rôles assignés par les adultes et vers l’initiative enfantine.

Décentrer ainsi le regard pour le tourner vers ces acteurs plus ou moins autonome que sont les enfants, c’est se donner l’opportunité, du moins en fait-on le pari, d’appréhender autrement notre présent du patrimoine.

Dans la rubrique Varia, vous trouverez deux travaux de recherche : une sur les Gilets jaunes et l’incendie de Notre-Dame de Paris, et une autre sur l’archivage d’Act Up-Paris.

Ont contribué à ce numéro coordonné par Sylvie Sagnes et Thierry Wendling : Ewan Barcelo, Renaud Chantraine, Julien Coutant, Véronique Dassié, Jacqueline Eidelman, Sarah Gensburger, Christian Hottin, Michel Manson, Monica Eileen Patterson, Sylvie Sagnes, Elodie Razy, Dominique Séréna-Allier, Charles-Édouard de Suremain, Claudie Voisenat, thierry Wendling.

Créée en 2019, In Situ. Au regard des sciences sociales est une revue annuelle en libre accès éditée par la direction générale des Patrimoines et de l’Architecture du ministère de la Culture. Fondée sur un socle ethnologique, la revue est centrée sur l’étude des questions patrimoniales comme phénomène social, culturel, économique et politique. D’une périodicité annuelle, elle rassemble un comité scientifique pluridisciplinaire (historiens, juristes, économistes, anthropologues, géographes et conservateurs).

Le directeur de la publication, les rédacteurs en chef et les membres du comité scientifique de la revue

Publication: Working through colonial collections. An ethnography of the Ethnological Museum in Berlin

Working Through Colonial Collections. An Ethnography of the Ethnological Museum in Berlin

Margareta von Oswald

What are the possibilities and limits of engaging with colonialism in ethnological museums? This book addresses this question from within the Africa department of the Ethnological Museum in Berlin. It captures the Museum at a moment of substantial transformation, as it prepared the move of its exhibition to the Humboldt Forum, a newly built and contested cultural centre on Berlin’s Museum Island. The book discusses almost a decade of debate in which German colonialism was negotiated, and further recognised, through conflicts over colonial museum collections.

Based on two years of ethnographic fieldwork examining the Museum’s various work practices, this book highlights the Museum’s embeddedness in colonial logics and shows how these unfold in the Museum’s everyday activity. It addresses the diverse areas of expertise in the Ethnological Museum – the preservation, storage, curation, and research of collections – and also draws on archival research and oral history interviews with current and former employees. Working through Colonial Collections unravels the ongoing and laborious processes of reckoning with colonialism in the Ethnological Museum’s present – processes from which other ethnological museums, as well as Western museums more generally, can learn.

The book is available in open access here.

Workshop: Ateliers PCI de l’Ethnopôle GARAE, 9-13 janvier 2022

Ateliers PCI de l’Ethnopôle GARAE

Du 9 au 13 janvier 2022

Maison des Mémoires, 53 rue de Verdun, Carcassonne

Réservation conseillée

Accessible en visio : https://us02web.zoom.us/j/81157350484?pwd=cFRsVlRwRFg3MzFTd1kvdE5qbisvUT09

ID de réunion : 811 5735 0484 – Code secret : 663047

En 2016, à l’initiative des universités Paul Valéry de Montpellier et Jean Jaurès de Toulouse, s’est mise en place une formation de master intitulée « Expertise ethnologique en patrimoine immatériel ». Elle constituait alors une réponse aux besoins, exprimés par les acteurs (associations, collectivités territoriales, États), en compétences ethnologiques pour identifier, expertiser et valoriser des façons de dire et de faire en lesquelles une communauté ou un groupe éprouve un sentiment fort d’identité, et notamment d’identité dans le temps. Ce que l’on regroupe souvent de façon commode, et pas toujours satisfaisante, sous le terme de « traditions ». C’est dans le cadre de cette formation universitaire que s’inscrivent les Ateliers du Patrimoine Culturel Immatériel organisés dans les locaux l’Ethnopôle GARAE, dont les travaux ont été pionniers en matière de patrimoine ethnologique et d’ethnologie du patrimoine. Accueillant les étudiants de Montpellier et de Toulouse pour lesquels ils constituent un pan important de leur offre de formation, ces ateliers s’adressent tout autant aux professionnels et acteurs soucieux de disposer des outils nécessaires à l’appréhension de la notion de « Patrimoine Culturel Immatériel ». Issus des services centraux du ministère de la Culture, de la DRAC Occitanie, du paysage associatif, des universités, du CNRS ou du monde des musées, les différents intervenants rendront compte de leurs actions et de leurs réflexions sur un thème qui a largement recomposé les lignes de force du monde patrimoine.

Lundi 9 janvier 2023

Les communs 

14h – 17h

L’infiltration du droit par l’anthropologie pour entrer en politique : les approches complémentaires du PCI et de l’approche par les communs 

Sigrid Aubert – chercheur CIRAD, UMR SENS (CIRAD, IRD, UMPV) et Arnauld Chandivert – maître de conférences, Université Paul-Valéry Montpellier III, UMR SENS (CIRAD, IRD, UMPV)

Discutante : Lily Martinet – chargée de mission pour le patrimoine culturel immatériel et l’ethnologie de la France, département de la Recherche, de la Valorisation et du Patrimoine culturel immatériel, délégation à l’Inspection, la Recherche et l’Innovation (DIRI), ministère de la Culture

17h30 – Conférence publique (Auditorium, rue des Etudes, Carcassonne) :

Patrimoine vivant et développement durable : un chantier d’avenir

Chiara Bortolotto – Chaire UNESCO « Patrimoine culturel immatériel et développement durable », CY Cergy Paris Université, CY Advanced Studies – CY Initiative of Excellence, UMR Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s

D’après la définition qu’en donne l’Unesco, le patrimoine culturel immatériel (PCI) est conçu comme « vivant » et donc tourné vers le futur. Avec ce patrimoine‐là, l’impératif de conservation, central dans le domaine du patrimoine matériel, cède le pas à la nécessité de sauvegarde, ce qui suppose au fil du temps adapta􀀹on au changement, intégration de l’innovation, apport de la créa􀀹on. De fait pleinement inscrit dans son temps, ce patrimoine se caractérise par ses liens intrinsèques avec l’environnement, l’économie et la société. Aussi face aux crises du présent et aux menaces de l’avenir, les savoirs et savoir‐faire dont il relève offrent‐ils une ressource trop souvent négligée à l’heure d’œuvrer efficacement au développement durable dans ses différentes dimensions. Nous inviter à comprendre, à reconnaître la contribution possible du patrimoine vivant au devenir de nos sociétés sera l’ambition au cœur du propos de Chiara Bortolotto.

Mardi 10 janvier 2023

Journée proposée par la chaire UNESCO PCI et développement durable

Santé / bien être et PCI

9h – 12h

Culture et santé: une relation incontournable ?

Cécile Duvelle – ancienne secrétaire de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, 2008-2015

L’acupuncture chinoise comme PCI

Lucia Candelise – chargée de recherche FNS, LACCUS, ISS, Université de Lausanne

14h – 17h

Psychiatric foster family care in Geel. A community-based care model and a tradition (ICH) 

Gonnie Leysen – responsable du département du patrimoine Geel

Janna Lefevere – coordinatrice de la coopération intercommunale du patrimoine Stuifzand

Bert Boeckx – archiviste et historien au Centre psychiatrique public Geel

* Projets de recherche émergents

– La récolte traditionnelle de spiruline au Tchad

Wafik Ghommidh –  biologiste, documentariste chercheur associé de l’UMR  CY Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s

– La neurodiversité : cas limite ou horizon possible du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO) ?

Lucas Fritz – doctorant en sciences de l’information et de la communication au laboratoire Dicen, Paris 10 et en sociologie à l’IRIS. 

– L’écriture braille et le PCI

Joël Hardy – Docteur en science de l’éducation, porteur du dossier d’inscription de l’apprentissage et de l’usage du braille à l’inventaire national du PCI

Mercredi 11 janvier 2023 

Routes

9h – 12h

Regard contemporain sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle

Sébastien Rayssac – maître de conférences en géographie et aménagement Université Toulouse – Jean Jaurès, LISST-Dynamiques Rurales

La mémoire par étapes et modes d’emploi sur les Routes de l’Esclave au Bénin et en Guadeloupe

Gaetano Ciarcia – directeur de recherche au CNRS, IMAF (Institut des mondes africains), Paris

14h – 17h

Quand territoire(s) et mémoire(s) interagissent : le cas des sentiers de contrebandiers au pays Basque

Elena Casiriain – doctorante LISST- Toulouse

Des routes en tension. Autour de l’exposition “Etre migrant.e.s dans la Cité. Vivre l'(in)hospitalité

Etudiants du master Anthropologie, Université Paul Valéry Montpellier 

Jeudi 12 janvier 2023  

À la croisée des arts et du PCI

9h – 12h

Le théâtre peut-il être un patrimoine culturel immatériel ? Le cas d’une candidature allemande auprès de l’UNESCO

Corentin Jan – doctorant en études germaniques et théâtrales – Sorbonne Nouvelle (EA 4223, Centre d’études et de recherches sur l’espace germanophone), Ludwig-Maximilian-Universität de Munich (DFG-Forschungsgruppe Krisengefüge der Künste)

* Table-ronde : Des métiers d’art au prisme du PCI

animée par Nicolas Adell – maître de conférences HDR, Université de Toulouse – Jean Jaurès, LISST-CAS avec Yannick Delplace, plumassier, artiste plasticien et Nicolas Jover, brodeur d’art

14h – 17h

Trésors : patrimoine, art et sacralité

Marie -Anne Sire – inspectrice générale des Monuments historiques – ministère de la Culture

Le Trésor d’Angoulême, film de Gilles Coudert et Damien Faure

Le Trésor de la cathédrale d’Angoulême, commencé en 2008 et terminé en 2016, est une œuvre monumentale de l’artiste Jean-Michel Othoniel qui met en scène plus de 200 objets et sculptures liturgiques datant pour la plupart du XIXe siècle. Ce projet est une commande de la Drac Nouvelle-Aquitaine. Le film de Gilles Coudert et Damien Faure nous fait vivre l’aventure du Trésor à travers la parole de Jean-Michel Othoniel et la rencontre dans leur atelier, des Maîtres d’art qui l’ont élaboré avec lui. Des décisionnaires aux nombreux artisans, tous témoignent du long processus de cette réalisation majeure.

Projection suivie d’une discussion avec Gaël Favier – historien de l’art, conservateur des musées du diocèse de Carcassonne et Narbonne, François Amigues – conservateur des antiquités et objets d’art de l’Aude, Marie-Chantal Ferriol – conservatrice déléguée des antiquités et objets d’art de l’Aude.

17h30 – Visite du Musée-Trésor de Notre-Dame de l’Abbaye, 103 rue Trivalle, Carcassonne.

Vendredi 13 janvier 2023 

Enfants et PCI

9h – 12h

Les répliques juvéniles des Fêtes de l’Ours du Haut-Vallespir ? Enjeux et aléas d’une transmission

Claudie Voisenat  – ingénieure de recherche à la direction des patrimoines du ministère de la Culture, mise à disposition de l’UMR Héritages (CY, CNRS, MC)

Les Mireillettes

Dominique Séréna-Allier – conservateur honoraire du patrimoine, ancienne directrice du Museon Arlaten

 Seminar: Les collections vivantes au prisme des sciences humaines et sociales, 15 décembre 2022

La deuxième séance du séminaire « Les collections vivantes au prisme des sciences humaines et sociales » aura lieu ce jeudi 15 décembre de 14h à 17h au Museum national d’histoire naturelle (Grand amphithéâtre d’entomologie, 45 rue Buffon, Paris)

Également à distance: lien de connexion.

Accès libre et sans inscription préalable !

Ordonnancer pour exposer. La monstration des animaux, des ménageries médiévales aux expositions universelles au XIXe siècle

Lors de cette deuxième séance, nous nous intéressons aux collections animales sous l’angle de leur exposition, entre objectification marchande et curiosité scientifique, entre pulsion scopique et ordonnancement du vivant...

Invité(e)s :

Thierry Buquet (Histoire, CNRS, Centre Michel de Boüard-CRAHAM, CNRS-Université de Caen Basse Normandie)

Garder et montrer les animaux exotiques dans les ménageries médiévales

Sophie Corbillé et Emmanuelle Fantin (Sciences de l’information et de la communication, CELSA Sorbonne Université, GRIPIC)

Les animaux dans les expositions universelles au XIXe siècle: monstration, ordonnancement et requalification du vivant. Paris et Londres, 1851-1889 

Plus d’infos : https://colviv.hypotheses.org/wp-admin/post.php?post=369&action=edit

Pour suivre la séance à distance : lien de connexion.

CFP: Contesting urban heritage, memories, and belonging across tourism landscapes in African cities URBA10

We warmly invite abstract submissions to our panel URBA10 Contesting urban heritage, memories, and belonging across tourism landscapes in African cities at the European Conference on African Studies (ECAS) 2023, to be held in Cologne, 31 May-3 June.  

Abstracts can be submitted here:  https://ecasconference.org/2023/programme#12478

 The call for papers closes on 9 January 2023

Short Abstract:

The panel explores how tourism facilitates production and circulation of narratives of urban heritage and memories by non-state actors contesting state-directed representations, contributes to building resilience and notions of belonging, and guides aspirations for urban futures in African societies

Long Abstract:

Tourism has ignited prospects in African cities to contest state-directed narratives and become a space for building new forms of resilience. Situated within the neo-liberal tourism discourse of consuming African places and spaces, the return and engagement of the diaspora in cities of their origin, along with locals, states, or global actors (UNESCO), increasingly challenge the monopoly previously enjoyed by African states in framing representations of urban heritage and history. These developments create new opportunities for constructing alternative urban heritage objects and memory narratives by residents and diaspora (returnees and non-returnees) and formulating new frameworks of belonging to constitute their identities in these cities.

The panel invites papers exploring how competing tourism-directed narratives of urban heritage and memories produced and circulated by these actors contest state-directed representations and guide aspirations for projecting alternative urban futures in African societies.

Some questions papers should consider: how do these actors utilize tourism to appropriate urban objects and elements of culture (ordinary and official buildings, architecture, monuments, know-how, arts, foods, languages) for imagining competing projects to formulate notions of local identities? What are the interactions between locals, the diaspora, and other non-state actors in this process? How do “glocal” collaborations promote alternative forms of tourism consumption and reshape landscapes of tourism sites, products, and interests? How do these alternative forms of urban tourism contribute to residents’ economies and lives and serve as a space for new forms of resilience? How do these processes contribute to reshaping urban citizenship and identities in African cities?

Do not hesitate to contact us for any information.
Mailys Chauvin (LAM-CNRS IEP Bordeaux France)Akbar Keshodkar (Moravian University)

Seminar: Mémoires et patrimonialisations des migrations

La prochaine séance du séminaire “Mémoiresetpatrimonialisationsdesmigrations” aura lieu jeudi 15 décembre de 12h30 à 14h30salle 25.A,

 Campus Condorcet, Bâtiment de l’EHESS

, 2, Cours des humanités 93300 Aubervilliers. 

Séminaire de l’IIAC/LACI, animé par 

  • Michèle Baussantdirectrice de recherche au CNRSCEFRES/ISP, Fellow ICM
  • Marina Chauliacanthropologue au ministère de la Culture (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), chercheure au IIAC-LACI, Fellow ICM
  • Irène Dos Santos, chargée de recherche au CNRS, URMIS, chercheure associée au IIAC/LACI et Centro em Rede de Investigaçao em Antropologia (Lisbonne), Fellow ICM
  • Catherine Perronchargée de recherche, CERI – Sciences Po
  • Évelyne Ribertchargée de recherche au CNRS, IIAC-LACI, Fellow ICM

Nous écouterons : Marie-Claire Lavabre (Centre d’études européennes et de politique comparée): «Mémoires de la famille, mémoires familiales  »

Résumé : Marie-Claire Lavabre présentera l’histoire d’une famille saisie sur trois générations, précédemment exposée dans un ouvrage imaginé et coécrit avec Florence Haegel. Celui-ci, « Destins ordinaires. Identité singulière et mémoire partagée », est fondé sur deux cas, l’un et l’autre issus d’enquêtes collectives de sociologie politique auxquelles avaient participé l’une ou l’autre des auteures. Ces deux études se différencient donc par les programmes de recherche et les interrogations posées en amont, par les contextes sociaux dans lesquelles elles s’inscrivent, et ce d’autant qu’il s’agit dans un cas de l’histoire d’un individu, d’une femme identifiée au sein d’un vaste corpus d’entretiens diversifiés, de l’autre d’une famille, là encore choisie parmi d’autres possibles. Dès lors, était-il pertinent de les isoler pour les rassembler ? L’ouvrage s’était fixé l’objectif de mettre à l’épreuve la « pensée par cas » en mobilisant des précédents notamment issus de l’histoire et de la psychanalyse et dans le même mouvement d’interroger les notions d’« identité » et de «  mémoire », Comme choisit-on un cas ? Comment l’expose-t-on ? Comment passe-t-on d’une réflexion sur des cas individuels à des analyses qui relèvent de la sociologie ? S’agissant du cas de la famille, le questionnement privilégiera la réflexion sur la transmission intergénérationnelle, la socialisation politique et la « mémoire ». Il s’agira notamment d’interroger la conception de la mémoire collective de la famille telle que développée par Maurice Halbwachs dans « Les cadres sociaux de la mémoire » à l’aune des transformations sociales.

Publication: Brésil(s) n 22. 1822-2022 Musées et mémoires de la nation

https://doi.org/10.4000/bresils.12958

Brésil(s). Sciences humaines et sociales. 22, 2022.

Au Brésil, la formation de collections d’histoire naturelle, d’ethnologie et d’archéologie a été largement privilégiée dès la création du Musée Royal en 1818 à Rio de Janeiro. C’était une manière d’amplifier l’intérêt pour la nature et les peuples autochtones qui existait depuis la période coloniale quand des expéditions scientifiques alimentaient les collections métropolitaines au Portugal. En ce sens, l’apparition des musées au Brésil, au XIXe siècle, n’a pas été capable d’en finir avec une vision coloniale réductrice qui freinait la création d’institutions dévolues à l’histoire ou aux arts. Même la production épurée de peintures d’histoire par les maîtres et les élèves de l’Académie impériale des Beaux-Arts n’a pu entraîner l’ouverture d’un musée d’art public à la Cour de Rio de Janeiro. Les fondations de l’embryon du Musée Paraense en 1866, puis du Musée Paranaense en 1876 et du Musée Paulista en 1893, n’ont fait que renforcer le primat muséal des sciences naturelles au Brésil, confortant la place du pays dans le circuit des échanges scientifiques et des collections entre musées occidentaux. Cette primauté ne sera contestée qu’au cours du XXe siècle. Ce n’est qu’avec la naissance de la Pinacothèque de l’État de São Paulo, en 1905, et avec la progressive conversion du Musée Paulista en institution prioritairement consacrée à l’histoire, à partir de 1917, que le Brésil a rejoint des typologies muséales déjà très présentes dans plusieurs autres pays du continent américain, en particulier aux États-Unis et en Argentine. Ce parcours particulier par rapport à d’autres contextes nationaux occidentaux redouble l’intérêt qu’il y a à comprendre le rôle des musées au Brésil depuis son indépendance en 1822. À l’occasion du bicentenaire de l’indépendance du Brésil, nous avons souhaité donner une plus grande visibilité aux récits innombrables, complexes, audacieux et libérateurs qui sont aujourd’hui élaborés par les musées de tout le pays, mais aussi par tous ceux qui s’attachent à les étudier de façon critique. Nous sommes en présence d’une longue trajectoire d’institutions rarement démocratiques, marquée par des violences, des exclusions et traversée par les flammes, mais aussi, incontestablement, porteuse du flambeau des questionnements et de la construction de citoyennetés élargies.