Monthly Archives: October 2023

Publication: Critical Heritage Studies and the Futures of Europe (UCL Press)

UCL Press is delighted to announce the publication of a new open access book that may be of interest to list subscribers: Critical Heritage Studies and the Futures of Europe, edited by Rodney Harrison, Nélia Dias, and Kristian Kristiansen. Download it free: https://bit.ly/3QtlOoa

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Critical Heritage Studies and the Futures of Europe
Edited by Rodney Harrison, Nélia Dias, and Kristian Kristiansen
Free download: https://bit.ly/3QtlOoa

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Cultural and natural heritage are central to ‘Europe’ and ‘the European project’. They were bound up in the emergence of nation-states in the eighteenth and nineteenth centuries, where they were used to justify differences over which border conflicts were fought. Later, the idea of a ‘common European heritage’ provided a rationale for the development of the European Union. Now, the emergence of ‘new’ populist nationalisms shows how the imagined past continues to play a role in cultural and social governance, while a series of interlinked social and ecological crises are changing the ways that heritage operates. New discourses and ontologies are emerging to reconfigure heritage for the circumstances of the present and the uncertainties of the future.

Taking the current role of heritage in Europe as its starting point, Critical Heritage Studies and the Futures of Europe presents a number of case studies that explore key themes in this transformation. Contributors draw on a range of disciplinary perspectives to consider, variously, the role of heritage and museums in the migration and climate ‘emergencies’; approaches to urban heritage conservation and practices of curating cities; digital and digitised heritage; the use of heritage as a therapeutic resource; and critical approaches to heritage and its management. Taken together, the chapters explore the multiple ontologies through which cultural and natural heritage have actively intervened in redrawing the futures of Europe and the world.

Seminar: Les patrimoines alimentaires autochtones » – 24 octobre 2023

Nous avons le plaisir de vous convier à la première conférence de la série « Les patrimoines alimentaires autochtones », organisée conjointement par l’IPAC, le CELAT, l’INAF, l’Institut du patrimoine de l’UQAM et le MAPAQ. Karine Taché, professeure d’archéologie à l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en archéologie biomoléculaire, fera sur Zoom une présentation intitulée « Le rôle des vases en céramique dans les pratiques culinaires des Premiers Peuples du Nord-Est américain : à la rencontre de l’archéologie biomoléculaire et des savoirs autochtones » ce mardi 24 octobre à 11 h 30. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous.

Renseignements : https://tinyurl.com/4neyeucy
Inscription requise à la réunion Zoom : https://bit.ly/48PtV5t

Résumé de la présentation

« L’archéologie biomoléculaire a relancé la recherche sur la culture matérielle en dévoilant une gamme de produits organiques périssables jadis inaccessibles aux archéologues. Des analyses de lipides associés à des céramiques du Sylvicole au Québec (3000-500 av. aujourd’hui) sont discutées à la lumière de leurs contributions à l’étude des pratiques culinaires passées. Un projet combinant ces données inédites aux savoirs autochtones illustre l’une des avenues privilégiées pour pallier certaines limites interprétatives auxquelles est confronté ce domaine d’étude émergent. »

Biographie de la conférencière
Karine Taché est professeure d’archéologie à l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en archéologie biomoléculaire. Elle est spécialisée en archéologie du Nord-Est américain. Parmi les thèmes rassembleurs de ses recherches, notons la nourriture et l’ensemble des pratiques et des choix culturels qui l’entourent. Elle applique des techniques développées en chimie analytique afin d’extraire et d’identifier des molécules organiques préservées en contexte archéologique, notamment à l’intérieur de céramiques anciennes.

Autres conférences de la série
Nous vous invitons par ailleurs à découvrir les autres conférences de la série, qui sont annoncées sur le site web de l’IPAC. Toutes les présentations se dérouleront sur Zoom les mardis, de 11 h 30 à 12 h 30. Nous aurons l’occasion d’entendre Maxime Lizotte, chef cuisinier-pâtissier de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (7 novembre), Swaneige Bertrand, chef et artiste multidisciplinaire originaire de la Première Nation Acho Dene Koe des Territoires du Nord-Ouest (14 novembre), Laurence Hamel-Charest, chercheuse postdoctorale au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM (21 novembre), et Manuel Kak’wa Kurtness, Ilnu de Mashteuiatsh et artiste multidisciplinaire des Premières Nations (28 novembre).

Renseignements et modalités d’inscription : https://tinyurl.com/ycye5r98

Seminar: “Le genre de la restitution”, avec Sara Tassi, mardi 24 octobre 14h, séminaire du LEGS – Visio

Nous avons le plaisir de vous inviter à la seconde séance du séminaire du LEGS.

Titre :“Le genre de la restitution : réception et effets des premières restitutions officielles de la France au Bénin “, Sara Tassi, Postdoctorante au LEGS et au SOPHIAPOL

Type de manifestation : Séminaire mensuel du LEGS, hybride, ouvert à tou.te.s 

Date : Mardi 24 Octobre 2023, de 14h à 16h30

Lieu : Locaux du LEGS dans le Bâtiment Recherche Nord du Campus Condorcet, 14 cours des humanités. 1er étage, salle 1.095. (Attention : il faut demander un badge visiteur.euse à l’accueil dans le hall du bâtiment si vous n’êtes pas en possession du badge du Campus Condorcet.)

Résumé :

Lors de la séance, Sara Tassi proposera une présentation de ses recherches sous le titre « Le genre de la restitution : réception et effets des premières restitutions officielles de la France au Bénin »

Après des décennies de débats sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation, une nouvelle séquence d’actions et revendications s’est ouverte au tournant des années 2000. Dans ce cadre, se situe la récente restitution de la France au Bénin, de 26 regalia appartenant à l’ancien royaume du Danxomε. Dans la littérature scientifique comme dans les débats publics, le cas béninois fait souvent figure d’exemple. Fort de ce constat, le projet entend se focaliser sur (i) la manière dont le cas béninois a contribué à intensifier des mouvements désormais engagés dans plusieurs pays occidentaux et africains ; (ii) l’influence des rapports de genre dans les différents processus de restitution et retour en cours. Pour ce faire, le projet prend corps autour de deux questionnements : 1) Ce que le genre fait à la restitution dans les différents pays concernés (des identités perçues des acteurs et actrices à l’assignation de genre des « œuvres ») ; 2) ce que la restitution fait au genre (comment, du point de vue du retour, les matrimoines constituent un trouble dans le genre, subvertissent la division sexuelle des pouvoirs, des positions, des tâches, mais aussi des collections).

Lien Zoom pour suivre à distance :

https://univ-paris8.zoom.us/j/99249914214?pwd=UTEvTnJBZjQyRER4eC8yTTU3SEtxUT09
ID de réunion: 992 4991 4214
Code secret: 987840

Job: Offre de stage – Projet Olive4ALL – évaluation de l’exposition L’olivier, Notre arbre

L’équipe France du projet Olive4ALL (https://olive4all.hypotheses.org/) cherche un stagiaire de Master 2 (éventuellement Master 1) en Sciences Humaines et Sociales, intéressé par le patrimoine et l’exposition. Le stagiaire sera rattaché au laboratoire Centre Norbert Elias (thématique Culture) en collaboration directe avec les enseignants-chercheurs et partenaires culturels impliqués dans le projet. 

Ses missions s’effectueront principalement en lien avec l’exposition temporaire consacrée au patrimoine de l’olivier au Musée départemental de Salagon (04), “L’olivier, notre arbre” :

– Conception et pilotage d’une évaluation de l’exposition : conception des outils de diagnostic et d’enquête auprès des visiteurs, réalisation du diagnostic, coordination de l’enquête quantitative (administrée par le Musée de Salagon), réalisation de l’enquête qualitative

– Aide à l’organisation d’une Journée d’études en juin 2024 à Avignon Université

– Aider l’équipe du projet pour participer à la vie de l’exposition (conception de dispositifs de médiation, programmation culturelle)

– Aide à la coordination générale du projet OLIVE4ALL : organisation et comptes-rendus de réunions, création d’outils de communication spécifiques, gestion du blog, etc.. 

Durée du stage : 6-7 mois à compter de mars 2024.

Lieu : Musée de Salagon et Télétravail.

Véhicule requis.

Stage rémunéré.

Pour postuler : envoyer un CV et une lettre de motivation à Laure ROULET (laure.roulet@univ-avignon.fr ) et Julie Deramond (julie.deramond@univ-avignon.fr)

CFP: “Patrimoines, mémoires, transmissions et politiques” | Revue Polygraphe(s)

Polygraphe(s) – approches métissées des actes graphiques

Volume 7 – ” Patrimoines, mémoires, transmissions et politiques”

Appel à contribution

Les actes graphiques sont à la fois supports, outils et vecteurs de mémoire, de leur production à leur patrimonialisation. Images ou signes sur des parois, sur des objets, écritures sélectives ou intégrales, ces productions graphiques transmettent et enregistrent des récits, des histoires, des savoirs qui construisent la mémoire collective des sociétés humaines ou sont mobilisées dans des stratégies politiques ou patrimoniales. Le 7ème numéro de la revue Polygraphe(s) s’interroge ainsi sur les relations entre actes graphiques et mémoires dans le contexte de leur production. Il souhaite aussi aborder les stratégies et les processus d’une patrimonialisation des actes graphiques de la Préhistoire à nos jours, et plus généralement les motivations à pérenniser ces actes graphiques qui dans certains contextes ont pu être contestés, ignorés ou endommagés par leurs contemporains. Le patrimoine a cessé d’être une simple collection d’objets, de monuments, de connaissances ou pratiques techniques ou sociales stabilisées dans le temps. Il intègre aujourd’hui la pluralité des relations et des affects que ces objets, ces monuments et ces pratiques mobilisent pour une diversité d’individus. Ces témoignages d’antan expriment le lien social qu’ils entretenaient au moment de leur existence et les façons dont ils nous font encore agir et penser. Certains ont pu être produits dans une volonté affirmée de transmettre un récit, une trace pour le futur ; d’autres au contraire n’ont pas forcément de velléité de pérennisation au moment de leur réalisation et c’est dans l’après-coup de leur découverte/mise en lumière qu’ils deviennent porteurs d’un savoir spécifique. En quoi ces actes graphiques suscitent-ils nos réflexes mémoriaux et nous amènent-ils à mettre en place des logiques patrimoniales ? Quels sont les individus ou les groupes qui engagent ces logiques, sur quels arguments se basent-ils et comment ce processus finit-il par engager des communautés plus importantes voire amener à des décisions politiques ou à des législations pour leur protection ?

Comment les institutions éducatives – à travers notamment les manuels scolaires – sélectionnent-elles des traces, plutôt que d’autres pour faire « histoire » ? Quelles stratégies politiques président à ces choix de représentation du passé ?

On se demandera donc à quel titre les actes graphiques peuvent être porteurs des mémoires des sociétés humaines, entre ceux qui ont une dimension générale ou semblent même “universaux” et les formes très spécifiques à un groupe ou à un territoire.  Quelles sont les formes graphiques porteuses de représentation symbolique suscitant l’identification d’un groupe, celles porteuses d’une mémoire ? Peut-on comprendre ce qui les distingue des autres et qui permet ou non des réappropriations fortes ?

Certaines formes peuvent changer de statut et endosser de nouvelles fonctions. Elles sont réappropriées, réhabilitées. La traduction visuelle ou graphique de certains emblèmes peut contribuer à créer ou à formaliser un patrimoine. Tel est le cas de l’auroch de Lascaux qui sert désormais de symbole à un territoire, voire à des produits du “patrimoine” local. De même, nombreuses sont les villes qui repeignent d’anciennes enseignes publicitaires lors même que le produit n’est plus commercialisé ou que la profusion des anciennes affiches avait été jugée inopportune. Ici, temps court et temps long sont confrontés pour analyser les dimensions contextuelles du patrimoine graphique. Des signes sont donc repris aujourd’hui (pour fédérer un groupe, une localité, une association, etc.) à la faveur de leur portée symbolique dans le contexte actuel de leur nouvel usage, sans pour autant que cet usage se soit élaboré dans un continum mémoriel. A contrario, on peut s’interroger sur les raisons qui retardent voire entravent les processus de patrimonialisation pour certaines expressions graphiques, et conséquemment dans quels termes celles-ci sont présentées. Des manifestations d’écritures relèvent d’ailleurs de logiques patrimoniales controversées comme ces actes de détournement ou d’attaque d’œuvres dans l’espace public ou dans les musées.

Polygraphe(s) est une revue annuelle – le volume n°7 paraîtra en 2025

Les contributions sont attendues pour le 1er décembre 2023 – résumé d’une quinzaine de lignes à envoyer à Philippe Hameau : “philippe hameau”: philippe.hameau@unice.fr

Quatre rubriques possibles :

Dialogues (40.000 signes espaces compris) pour les articles écrits par au moins deux disciplines différentes

Points de vue (25.000 signes espaces compris) pour les articles traitant d’un thème

Cartes Blanches (10.000 signes espaces compris) pour des articles courts sur les actes graphiques, en lien ou non avec le thème du volume

Comptes rendus (5.000 signes espaces compris) pour des recensions d’ouvrage, d’exposition

En cas d’accord, les textes définitifs sont attendus pour le 15 juin.

Seminar: Séminaire Nomade [SÉANCE 1 – “Nommer, classer le(s) corps”] – 16 novembre 2023

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de la troisième édition du Séminaire Nomade intitulé « Donner corps au patrimoine : Matérialité, hybridité, identité » soutenu par l’Objet Interdisciplinaire PaLabRe et co-porté par une équipe de doctorant.e.s.

La première séance intitulée « Nommer, classer le(s) corps » se tiendra en Salle Polyvalente de la Maison de l’Île-de-France située au 9 D boulevard Jourdan, 75014 Paris. 

Après une réflexion liminaire sur les vocabulaires du corps dans le champ patrimonial (équipe OI Palabre), nous aurons le plaisir d’accueillir l’archéo-anthropologue Valérie Delattre (INRAP) à propos du patrimoine des corps en/hors-norme éclairé par l’archéologie du handicap et Thierry Laugée, professeur d’Histoire de l’art contemporain (Nantes Université), sur la patrimonialisation et la mise en collection des corps non-humains, et notamment les collections taxidermiques, à partir de l’exemple du Muséum de New York. Sera finalement proposé un grand texte sur le sujet de cette journée, discuté collectivement par les chercheur-euse-s reuni-e-s.

Programme

9h30 – Accueil des participants

10h – Communication inaugurale : « Corps et patrimoine »

Comité scientifique du Séminaire Nomade

10h15 – « Les vocabulaires du corps dans le champ patrimonial », le projet vocabulaire PaLabRe

Pierre Chastang – Professeur d’Histoire médiévale à l’UVSQ, Vice-président de la Fondation des Sciences du Patrimoine (FSP) ; Marie Cornu – Juriste et Directrice de recherche au CNRS (ISP) ; Loïc Bertrand – Chimiste et Directeur de recherche (PPSM ENS Paris-Saclay /CNRS)

10h30 – « Inclure/exclure : patrimoine des corps en/hors-norme »

Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l’Inrap et chercheuse (ArteHis)

Discutants : Cynthia Collmelere – MCF en sociologie et Directrice du département SHS à Centrale Supélec (IDHES/ENS) ; Christian Hottin – Archiviste paléographe et ancien directeur des études de l’Institut national du patrimoine.

12h00 – 14h00 Déjeuner

14h – « Patrimonialiser les corps non-humains : collecter, classer, nommer, montrer »

Thierry Laugée – Professeur d’Histoire de l’art à Nantes Université

Discutante : Clara Hairie – Docteure en chimie et en sciences du patrimoine de l’Université Paris-Saclay

15h30 – 15h45 –  pause

15h45 – Commentaire de texte : « Les techniques du corps » de Marcel Mauss

Jean-François Bert, sociologue et historien des sciences sociales à l’Université de Lausanne

16h30 – Échanges avec la salle

17h30 – Fin du Séminaire

Pour la bonne organisation de cette séance, l’inscription est obligatoire via le lien suivant (https://admin-sphinx.universite-paris-saclay.fr/v4/s/jq5142) ou cliquez ici

Seminar: Patrimoine et patrimonialisation : Patrimoines ouvriers, le 20 octobre, 13 h 45

Séminaire PATRIMOINES ET PATRIMONIALISATION

Les inventions du capital historique, XIXe – XXI siècles

Campus de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines,  à Guyancourt, au bâtiment Vauban, 47, boulevard Vauban, 5ème étage, salle 524.

Séance 1

20 octobre 2023

Patrimoines ouvriers

Salle 524

13h45-17h30

Les patrimoines ouvriers ont déjà fait l’objet de nombreux travaux visant la conservation de la mémoire ouvrière et des lieux qui portent les traces de la soumission des hommes aux injonctions productivistes passées. Mais comment écrire cette histoire et quelle(s) histoire(s) raconter ? Se résume-t-elle à des lieux emblématiques (mines, usines…), à des métiers singuliers, à des pratiques culturelles, à des territoires caractéristiques que l’on peut mettre en lumière et en valeur parce qu’ils font déjà écho dans l’imaginaire contemporain à un passé du monde ouvrier ? Une telle patrimonialisation n’occulte-t-elle une partie de la vie ouvrière et une grande partie des « petits métiers » de l’artisanat et du salariat industrieux ? Ne risque-t-elle pas d’offrir de beaux objets d’érudition pour de distingués savants ? Et peut-on écrire l’histoire patrimoniale d’une classe sociale de manière extérieure à celle-ci, en faisant comme si elle avait disparu et comme si aucun groupe social n’en revendiquait l’héritage ?

Michel Pigenet, A la recherche des traces et des mémoires perdues des mondes ouvriers : méthodes et enjeux. 

Eric Lafon, Le musée de l’histoire vivante, un lieu d’histoire ouvrière et sociale. Conserver et valoriser des mémoires et des cultures. 

Alain Michel, « Les usines Renault de Billancourt, de la “forteresse ouvrière” aux vestiges industriels dans l’écoquartier huppé des Rives de Seine »

Seminar: Pour une anthropologie du travail : le travail en héritage (2023-2024) / Jeudi 19 octobre 2023

Nous avons le plaisir de vous annoncer la poursuite du séminaire « Pour une anthropologie du travail ». Cette année, nous creuserons ensemble la thématique du « travail en héritage » (volet 2023-2024).

Le séminaire se tiendra dès le mois d’octobre de 10h30-12h30 en présentiel sur le campus Condorcet, Centre de colloques, Salle 3.10.

Il est ouvert dans la limite des places disponibles. Il est donc nécessaire de vous inscrire avant le 15 octobre via ce lien : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=938

La première séance aura lieu le jeudi 19 octobre. Nous accueillerons Élise Marcia, anthropologue au LISST-CAS (Université Toulouse Jean-Jaurès). Dans le cadre de la session « Transmettre des gestes : le corps en apprentissage », elle nous parlera de « “Re-produire” le geste : réflexions autour de la transmission de l’art de la coiffe traditionnelle en pays d’Arles ».

Pour plus de précisions sur le programme de l’année :

https://enseignements.ehess.fr/2023-2024/ue/938

Au plaisir de vous y retrouver,

Bien à vous toutes et tous,

Anne Monjaret et Clara Ruestchmann

Publication: Ritualising Cultural Heritage and Re-enchanting Rituals in Europe by Alessandro Testa

https://cap-press.com/books/isbn/9781531026738/Ritualising-Cultural-Heritage-and-Re-enchanting-Rituals-in-Europe

Cultural heritage, public rituality, and novel or unconventional religious practices have recently acquired an unprecedented centrality in Europe. Stemming from the past but operating in the present and branching out towards the future, these phenomena can function as catalysers of cultural synergy (or conversely cultural resistance) vis-à-vis the tectonic sociocultural changes of our late modern era. They do this by shaping new imaginaries and discourses, moulding senses of typicity and traditionality, and structuring feelings of authenticity and social belonging that lie at the very core of European local communities. All of these and other kin processes are conjured up and conveyed by symbols, the immaterial substance of which cultural life is made.

This book analyses these themes from the perspective of social anthropology and European ethnology. The workings and entanglements of cultural heritage, popular beliefs and practices, the invention of new symbols, and ritual forms of collective action are all hereby explored ethnographically and comparatively, while the concepts that we use to define and characterise them are thoroughly rethought and theorised. This book also systematises and reviews the conceptual state of the art of these terms and ideas, which are fundamentally crucial in the understanding of European cultures today. Notions of “rituality,” “cultural heritage,” and “re-enchantment,” for instance, are the object of special scrutiny.

CFP: « Actualité de la recherche et du patrimoine » | Festival de l’histoire de l’art, Fontainebleau 2024

Le volet « Actualité de la recherche et du patrimoine » au festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau interroge l’actualité du patrimoine, des musées, des expositions, des monuments historiques et patrimoniaux, mais porte également son attention sur les travaux en cours dans les différentes universités françaises et étrangères et dans toutes les institutions culturelles et patrimoniales.

Pour cette édition 2024, l’objectif est de continuer à questionner les avancées technologiques, les nouvelles méthodes de recherche, et plus généralement les programmes universitaires, muséaux, de conservation, de restauration, d’exposition ou encore d’éducation artistique qui émergent chaque année.

Ce volet évolue aujourd’hui par la possibilité offerte aux chercheuses et chercheurs, conservatrices et conservateurs, restauratrices et restaurateurs interessés de nous transmettre une proposition de communication dans le but de construire de manière commune la programmation de ce chapitre qui a déjà offert au festival de très riches conférences.

Plus d’information et formulaire de candidature : https://www.festivaldelhistoiredelart.fr/appel-a-communication-actualite-de-la-recherche-et-du-patrimoine-2024/