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Seminar: FRONTIERES DU PATRIMOINE: CIRCULATION DES SAVOIRS, DES OBJETS ET OEUVRES D’ART

Organisé au Centre de recherches interdisciplinaires sur l’Allemagne
(CRIA, UMR 8131 CNRS, EHESS), avec le soutien du CIERA (Centre
interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne),
et en partenariat avec les équipes “Art, Politique, Institutions” de
Centre HICSA de l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) et “Inventions,
Modèles et Transferts artistiques” du Centre de recherches
interdisciplinaires en Histoire, Art et Musicologie (CRIHAM) de
l’Université de Poitiers).

Responsables scientifiques:
Nabila Oulebsir (CRIA-EHESS, Université de Poitiers, CRIHAM).
Dominique Poulot (Université Panthéon-Sorbonne, Paris I)
Astrid Swenson (Brunel University, London).
Laurier Turgeon (Université Laval, Québec).

Dans sa troisième année de fonctionnement, le séminaire Frontières du
patrimoine poursuit ses réflexions entamées les années précédentes autour
du déplacement des objets et œuvres d’art, en s’intéressant cette fois
plus particulièrement à la circulation des savoirs sur le patrimoine
(archéologique, historique, artistique, scientifique, etc.). Il s’agit
d’analyser les contours et les limites de la notion de patrimoine matériel
et immatériel, la circulation des savoirs et les débats suscités par le
déplacement des objets et œuvres d’art en divers contextes (Europe,
Afrique du Nord, Amériques…).

Dates : 18 novembre et 14 décembre 2011 ; 20 janvier, 17 février, 15-16
mars, 18 mai et 15 juin 2012.

Lieux : Paris (novembre, janvier, février, mai et juin) et Poitiers
(décembre et mars).

Carnet de recherche du séminaire: http://patrimoine.hypotheses.org

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18 novembre 2011 – LE SAVOIR ARCHEOLOGIQUE A SES FRONTIERES

(Salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, 14h-17h, INHA, 2 rue Vivienne,
75002, Paris)

– Nabila Oulebsir et Astrid Swenson. Présentation du programme annuel du
séminaire et du cycle Formation-Recherche (PFR) du CIERA pour 2011-2013
dans lequel il s’inscrit.

– Nathan Schlanger. Entre savoirs antiquaires et naturalistes :
numismatique et lithique au XIXe siècle.

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14 décembre 2011 – CIRCULATION DES SAVOIRS URBAINS ET TECHNIQUES SUR LA VILLE

(Salle 115, 14h-17h – Université de Poitiers, CRIHAM – Faculté de Sciences
humaines & Arts, Hôtel Fumé, 8 rue René Descartes, 86022, Poitiers)

– Nabila Oulebsir. Histoire croisée des villes : la circulation des
savoirs urbains et architecturaux sur la ville moderne (Paris, Berlin,
Barcelone, Alger).

– Christel Frapier (Post-doctorante au Centre d’histoire sociale du XXe
siècle, Université Panthéon-Sorbonne/Paris I). L’industrialisation de la
construction en France et en Europe après la seconde guerre mondiale :
circulation des savoirs ou politiques techniques ?

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20 janvier 2012 – RESTITUTION / DEPLACEMENT

(Salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, 14h-16h, INHA, 2 rue Vivienne,
75002 – Paris)

– Bénédicte Savoy (Prof. Dr. Technische Universität Institut für
Kunstwissenschaft und Historische Urbanistik). Hiver 1913/14 – Fièvre
égyptienne à Berlin.

– Ruth Fiori (Docteur en Histoire de l’art). Le déplacement des monuments
parisiens : quel rapport au patrimoine ?

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17 février 2012 – PATRIMOINE ET CONFLIT

(Salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, 14h-16h, INHA, 2 rue Vivienne,
75002 – Paris)

– Gabi Dolff-Bonekämper (Prof. Dr. Technische Universität, Institut für
Stadt und Regionalplanung (ISR), Fachgebiet Denkmalpflege, Berlin). Le
patrimoine culturel et conflit, le regard de l’Europe.

– Astrid Swenson. Patrimoine et danger.

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15-16 mars 2012 – CIRCULATIONS TRANSATLANTIQUES / PATRIMONIALISATIONS

(Salle des Actes – Université de Poitiers, CRIHAM – Faculté de Sciences
humaines et Arts, Hôtel Fumé, 8 rue René Descartes, 86022, Poitiers)

– Laurier Turgeon (Pr. Université Laval, Québec). La circulation des
objets français chez les Amérindiens de l’Amérique du Nord (XVIe–XXe
siècle).

– Daniel Arsenault (Pr. Université de Québec, Montréal). La
patrimonialisation des biens culturels amérindiens (art rupestre) au
Québec et au Canada aujourd’hui.

– Claudine Cohen (Maître de conférences en Histoire des sciences, EHESS,
Paris). L’art rupestre et pariétal : déchiffrer la trace.

– Stéphane Michonneau (Casa Velázquez, Madrid / Maître de conférences en
Histoire contemporaine, Université de Poitiers). La patrimonialisation des
ruines.

(voir le programme complet de cette séance couplée avec une journée
d’étude prévue sur les “Interactions patrimoniales franco-québécoises”,
disponible à la fin novembre sur le carnet de recherche
http://patrimoine.hypotheses.org)

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18 mai 2012 – PATRIMOINE MATERIEL ET IMMATERIEL : CIRCULATION DES LANGUES,
DES TEXTES ET DES MUSIQUES EN MEDITERRANEE

(Salle Giorgio Vasari, 14h-17h, INHA, 2 rue Vivienne, 75002 – Paris)

– Stéphane Ipert (Directeur du Centre de conservation du livre, Arles). La
circulation des manuscrits en Méditerranée.

– Jocelyne Dakhlia (Directrice d’études à l’EHESS, CRH UMR CNRS). Le
patrimoine linguistique de la Méditerranée : la Lingua Franca.

– Mourad Yelles (Maître de conférences HDR, INALCO). La circulation des
savoirs sur la musique andalouse.

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15 juin 2012 – HISTOIRE DE L’HISTOIRE DE L’ART

(Salle Giorgio Vasari, 14h-17h, INHA, 2 rue Vivienne, 75002 – Paris)

– Élisabeth Décultot (Directrice de recherche au CNRS, CRIA, UMR 8131,
EHESS / Centre Marc Bloch, Berlin). Comment écrire l’histoire de l’art ?
Genèse et réception européenne de l’œuvre de Winckelmann.

– Nabila Oulebsir. Circulation des savoirs historiques sur l’art en
contextes européen et extra-européen.

– Astrid Swenson. L’émergence des « Heritage Studies ».

http://patrimoine.hypotheses.org

Seminar: IIAC-EHESS – Mémoires et patrimonialisations de l’immigration

Séminaire du IIAC-Centre Edgar Morin à l’EHESS (École des Hautes Études en
Sciences Sociales)
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*Mémoires et patrimonialisations de l’immigration*

– Michèle Baussant<http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/enseignant/975/>,
*chargée de recherche au CNRS*
– Marina Chauliac<http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/enseignant/974/>,
*chercheure associée à l’IIAC/CEM, anthropologue au ministère de la
Culture, DRAC Rhône-Alpes*
– Irène dos Santos<http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/enseignant/976/>,
*post-doctorante FCT, chercheure associée au CRIA – Université Nouvelle
de Lisbonne*
– Évelyne Ribert<http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/enseignant/692/>,
*chargée de recherche au CNRS (IIAC-CEM)*
– Nancy Venel<http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/enseignant/977/>,
*maître de conférences à l’Université Lyon-II/Louis-Lumière*

*1er, 3e et 5e vendredis du mois* *de 15 h à 17 h* (salle 11, EHESS, 105 bd
Raspail 75006 Paris), *du 4 novembre 2011 au 1er juin 2012. Pas de séance
le 18 mai 2012. *

Depuis les années 1980, en France, les initiatives visant à « recueillir »
les mémoires de l’immigration se multiplient, mais l’expérience de la
migration ne serait généralement pas transmise de manière explicite, dans
les familles, aux enfants. Nous partirons de ce paradoxe pour nous
interroger sur les mécanismes qui visent à transformer les mémoires de
l’immigration en une forme de patrimoine. Il s’agira d’abord de comprendre
comment et pourquoi des processus de « patrimonialisation » des mémoires de
la migration émergent. Quels acteurs (immigrés, pouvoirs publics, etc) se
mobilisent ? Quels lieux et quels objets participent de ce processus?
Comment se construisent et sont construites des mémoires collectives ? On
analysera ensuite les liens entre l’expression publique d’une mémoire de
l’immigration et la transmission au sein des familles d’une mémoire de la
migration.

*Programme*

*- 4 novembre 2011 *: Présentation du séminaire

*Thème 1 : Les formes de mises en public des mémoires de l’immigration*

– *18 novembre 2011 *: *Véronique Dassié*, post-doctorante au IIAC (équipe
LAHIC UMR 8177) et chercheure associée à CITERES (équipe COST UMR 6173) :
« Faire patrimoine : intimisation et publicisation des mémoires. Le cas des
migrations ukrainiennes en Montargois »

– *2 décembre 2011 *: *Isabelle Vieira*, membre du CRILUS (Centre de
Recherches Interdisciplinaires sur le monde Lusophone) – Université de
Paris Ouest-Nanterre la Défense, enseignante de portugais à l’Université de
Picardie Jules Verne (Amiens) : « Patrimoine autobiographique féminin de
l’immigration portugaise : les récits de vie publiés »

– *16 décembre 2011 *: séance ouverte pour la présentation de travaux
d’étudiants

– *6 janvier 2012 *:  *Jean-Louis Tornatore, * Maître de conférences HDR en
socio-anthropologie, Université Paul Verlaine – Metz, Institut
interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain / Laboratoire
d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture, Paris : « La
dette des fils, retour sur une notion discutable »

*Thème 2 : Militance*

– *20 janvier 2012 *: *Abdelallali Hajjat*, Maître de conférences à
l’Université Paris Ouest (Groupe d’analyse politique – GAP) :
« Politisation et construction de la mémoire de l’immigration: évitement ou
tremplin vers le politique? »

– *3 février 2012 *: *Fanny Jedlicki*, Maître de conférences – CIRTAI, UMR
IDEES / Université du Havre : *« *Les mandats familiaux et les héritages
ambivalents de l’exil chilien »

– *17 février 2012 *: *Audrey Celestine*, Maître de conférences à
l’Université Lille 3, chercheure associée à l’ISP-Nanterre : « Analyser les
mobilisations mémorielles par les trajectoires militantes : le cas de la
mémoire de l’esclavage en France »

*Thème 3 : Usages politiques de la mémoire et enjeux territoriaux*

– *2 mars 2012 *: Séance ouverte pour la présentation de travaux d’étudiants

– *16 mars 2012 *: *Philippe Hanus*, CPIE-Parc Naturel régional du Vercors,
LARHRA-UPMF Grenoble : « Mémoires de l’immigration dans le Vercors » (titre
provisoire)

*Thème 4 : Musées de l’immigration, expérience internationale*

– *30 mars 2012 *: *Laure Piaton*, Centre du patrimoine arménien –
Valence : « Le centre du patrimoine arménien à Valence » (titre provisoire)

– *6 avril 2012 * : *Maïté Molina Marmol*, Doctorante à l’Université de
Liège, Département des Arts et Sciences de la Communication, Service
d’Histoire culturelle : « Mémoire, patrimoine et migrations en Belgique:
croisements récents, approches contrastées »

– *4 mai 2012 *: Séance ouverte pour la présentation de travaux d’étudiants

– *1**er** juin 2012* : Conclusion générale

Renseignements : Évelyne Ribert, IIAC-CEM, courriel : ribert(at)ehess.fr ou
tél. : 01 40 82 75 39.

Site web : http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2011/ue/810/

Évelyne Ribert
Centre Edgar Morin/IIAC
22, rue d’Athènes – 75009 Paris
Tél. 01 40 82 75 39 – Fax 01 40 82 75 40
ribert@ehess.fr
http://www.iiac.cnrs.fr/cetsah/spip.php?article68

Seminar: L’instauration du patrimoine ethnologique

La prochaine et dernière séance de notre séminaire

L’instauration du patrimoine ethnologique

se tiendra le

Vendredi 16 septembre, 14h-17h,

au ministère de la Culture, 182 rue Saint-Honoré (Paris), salle « Petit champs », 2e étage 
(se munir d’une pièce d’identité)


7. L’expertise en région : ethnologie et action culturelle
Place centrale sera faite ici aux actions de l’agent en région – représentant le pôle déconcentré de la MPE. S’il est un lieu sur lequel le conseiller à l’ethnologie s’est singularisé, c’est sur celui de l’articulation « entre recherche et action culturelle ». Mais qu’entend-on et que vise-t-on sous cette expression plus souvent lancée comme un mot d’ordre ou comme une déclaration d’intention ? Cette séance aura pour ambition de dénouer les modalités et les enjeux d’une telle action née et développée sur le terreau de la science. Elle s’interrogera sur la visibilité et l’effectivité politiques de ce dispositif hybride, ainsi que sur sa contribution à la recherche ethnologique – et plus largement en sciences sociales.

Interventions de :

– Michel Rautenberg, professeur de sociologie, Université Jean Monnet – Saint-Étienne,
ancien conseiller pour l’ethnologie en Rhône-Alpes

Benoît Guillemont, conseiller action culturelle, Drac de Rhône-Alpes


CFP: Cambridge Heritage Seminar-Memorials and Commemorations

12th Cambridge Heritage Seminar
15-16 April 2011
The Heritage of Memorials and Commemorations

The process of memorializing and commemorating people and events has come under scrutiny in recent years. Controversies have been sparked by memorials. Some commemorative events have become stage settings for occasionally violent confrontations between different memorial narratives, and the relationship between history and memory is being put through a ‘stress test’ of sorts. Though memorial processes have a long history, this new scrutiny has given rise to important questions about their social function, the intentionality behind commemorative gestures and their impact: Do memorials help us forget? Are they reconciliatory? Who do commemorative events exclude? What purpose to they serve? Do they help us not repeat the mistakes of the past? Why do people use memorials? Who uses them? How and when are ‘forgotten’ memorials reinvigorated by communities? With these questions new terms are also emerging: ‘spontaneous shrines’ (Santino 1992), ‘memorial mania’ (Doss 2008), ‘grassroots memorials’ (Sánchez-Carretero and Margy 2010).

This 12th edition of the Cambridge Heritage Seminar seeks to bring together researchers and practitioners from a wide array of disciplines and communities of practice to explore what and how we choose to commemorate and the impact that this has on our own memories and identities, and thus on heritage.

How to take part: There are three ways of taking part in this seminar: presenting a paper, providing a poster, being a participating audience member.

Paper proposals should clearly outline the questions that will be addressed and the empirical evidence or case study that will be drawn on. The proposals should not exceed 500 words and should be accompanied by a short (150 word) biographical note about the author.

Posters proposals should illustrate one particular instance of commemoration or make a concrete theoretical point.

Paper and poster proposals should be sent to Liz Cohen at esc35[at]cam.ac.uk no later than 15 February 2011. Papers will be selected by 1 March.

To register to participate in the event as an audience member please write to Dominic Walker at dw374[at]cam.ac.uk by 1st April 2011 – numbers will be limited so please register as early as possible to avoid disappointment.

Heritage Research Group
Department of Archaeology
Cambridge University
Downing Street, Cambridge, UK.
Email: esc35 at cam.ac.uk

Seminar: MNHN, Paris, 18 01, Savoirs écologiques traditionnels et cartographie participative: l’expérience des Joti (amazonie vénézuélienne)

L’Unité « Patrimoines Locaux » (UMR 208 — MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

*LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES*
IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Prochaine séance : _mardi 18 janvier 2011 à 14h30, 45 rue Buffon, salle Chevalier (bâtiment 135, préfabriqué situé derrière le grand amphithéâtre entomologie) Rez de chaussée.

Intervention de Eglée Lopez-Zent et Stanford Zent (IVIC, Instituto Venezolano de Investigaciones Cientificas, Caracas)

Résumé : *Savoirs écologiques traditionnels et cartographie participative: l’expérience des Joti (amazonie vénézuélienne)*

A l’instar d autres peuples autochtones, les amérindiens conçoivent leur environnement naturel et ses parties comme des sujets ou des personnes pourvues de conscience, de créativité, de capacité d’action et de postures morales. Avec une représentation opposée de la nature comme objet (utilitaire, quantifiable, mécanique), divers sommets, déclarations, législations, propositions et projets internationaux ont cependant reconnu le rôle des populations locales dans la conservation et la construction de la biodiversité (Convention sur la diversité biologique 1992, Convention 169 de l’ OIT, Article 8j). La mise en application de ces textes reste limitée, mais ils suscitent d’intenses discutions et recompositions au sein de communautés concernées. Au Venezuela, la Constitution de 1999 octroie en outre des droits territoriaux aux amérindiens (Loi de Démarcation de Terres et Habitats Indigènes de 2001) et une capacité d’autogestion aux populations rurales. Dans ce cadre, nous avons élaboré des méthodologies participatives pour les projets “Autodémarcation territoriale des indiens Jotï” et “Vitalité des savoirs écologiques traditionnels (VITEK) au sein de populations rurales côtières, andines et forestières”. La cartographie constitue la réponse materielle et concrète des Jotï, amérindiens longtemps restés en marge de la société nationale, pour affirmer leur existence et leurs droits territoriaux vitaux. VITEK propose un indicateur quantitatif de la transmission (rétention vs perte) des savoirs écologiques traditionnels à travers les générations. Dans les deux études, on discute les modalités d’acceptation et d’adaptation de nouveaux outils (cartographie, indicateur) qui accompagnent les processus de valorisation et d’autogestion de groupes locaux engagés dans des processus globaux.

Contact :Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22

Seminar: LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES, 20 December, Paris

L’Unité « Patrimoines Locaux » (UMR 208 — MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

*LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES*
IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Prochaine séance : lundi 20 décembre 2010 à 14h30, Grand Emphithéâtre d’Entomologie, 45 rue Buffon (M° Austerlitz).
Intervention de Sara Muller :

_”Les plantes à racines et tubercules du Vanuatu, un patrimoine biologique et culturel à l’articulation des lieux et de la nation”_

Les systèmes vivriers du Vanuatu, archipel de Mélanésie, abritent une riche diversité de plantes à racines et tubercules : plus d’un millier de cultivars répartis au sein de treize espèces, tous cultivés dans le cadre de petites unités de production familiales très ancrées géographiquement et culturellement. Parce qu’elles entretiennent un lien très fort à la société, à l’espace et à la culture, ces plantes constituent un intéressant révélateur des mutations traversées par la société vanuataise dans le contexte de mondialisation. Cette présentation examine les recompositions qui s’opèrent autour de ce patrimoine dont la gestion s’opérait autrefois à l’échelle fine des lieux (les lieux de prime apparition des ancêtres fondateurs des clans, auxquels renvoie tout un écheveau de mythes localisés). Une attention particulière est portée aux stratégies d’acteurs et à leurs discours, de même qu’à l’évolution des modalités de gestion des cultivars, pour en tirer des enseignements sur les dynamiques plus profondes d’évolution des sociétés et des espaces, notamment au regard de l’enjeu que constitue, au Vanuatu, la construction d’une identité nationale. En tant qu’objet de patrimoine, les plantes à racines et tubercules sont mobilisées dans des tentatives de reconstruction du passé traditionnel, visant à répondre aux contradictions qui accompagnent le passage à la modernité et, dans un contexte de brouillage des structures de peuplement traditionnels, à appuyer des revendications identitaires et territoriales. Parallèlement, les processus très contemporains de valorisation des cultivars locaux les plus nobles de taro ou d’igname comme « spécialités d’îles » témoignent de l’émergence de nouvelles échelles de définition des identités (autrefois cantonnées à des échelles beaucoup plus fines). Les marchés urbains, lieux de confluence des spécialités locales, constituent à ce titre d’intéressants lieux de mise en scène patrimoniale où s’élabore une culture populaire d’archipel qui pourrait bien préfigurer l’émergence d’une culture nationale.

Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22

Seminar: Sara Muller, Museum/IRD, 20 dec 2010

L’Unité « Patrimoines Locaux » (UMR 208 — MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

*LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES*
IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Ce séminaire, après avoir exploré les processus de construction des patrimoines naturels dans les pays du Sud,  propose maintenant de mettre plus particulièrement l’accent sur les nouvelles formes de valorisation des patrimoines, tant naturels que culturels.

Le séminaire s’intéressera aux recompositions sociales, aux réorganisations spatiales et institutionnelles, aux problèmes de conservation de la diversité biologique et culturelle, de transmission des savoirs et savoir-faire locaux face à la valorisation et la mise en scène des patrimoines locaux dans des contextes écologiques, politiques, économiques et sociaux en mutation rapide ou sur la longue durée.
Les interventions s’attacheront à décrire et analyser le jeu des acteurs, leurs actions et leurs discours dans les processus de validation et de mise en scène des objets patrimoniaux qui se rapportent aux territoires, aux ressources, aux savoirs et aux savoir-faire. Les analyses interrogeront aussi les stratégies qu’ils recouvrent.
Une attention particulière sera accordée aux choix effectués par les communautés lorsqu’elles donnent à voir  leur culture, leur histoire ou leur cadre de vie (notamment dans une perspective de  valorisation touristique). Les opérations de muséologie qui présentent souvent une interface plus institutionnelle ainsi que les instrumentalisations marchandes ou politiques du patrimoine – de la quête de l’identitaire à la construction nationale – seront aussi étudiées sous l’angle du local.
Les approches pluridisciplinaires, associant en particuliers les sciences humaines et sociales aux sciences de la nature, seront privilégiées et permettront par exemple de mieux saisir les enjeux identitaires dans le cadre d’échanges globalisés et dans des situations de conflits d’accès et d’usage.

Prochaine séance : lundi 20 décembre 2010 à 14h30, Grand Emphithéâtre d’Entomologie, 45 rue Buffon (M° Austerlitz).
Intervention de Sara Muller :

“Les plantes à racines et tubercules du Vanuatu, un patrimoine biologique et culturel à l’articulation des lieux et de la nation”

Les systèmes vivriers du Vanuatu, archipel de Mélanésie, abritent une riche diversité de plantes à racines et tubercules : plus d’un millier de cultivars répartis au sein de treize espèces, tous cultivés dans le cadre de petites unités de production familiales très ancrées géographiquement et culturellement. Parce qu’elles entretiennent un lien très fort à la société, à l’espace et à la culture, ces plantes constituent un intéressant révélateur des mutations traversées par la société vanuataise dans le contexte de mondialisation. Cette présentation examine les recompositions qui s’opèrent autour de ce patrimoine dont la gestion s’opérait autrefois à l’échelle fine des lieux (les lieux de prime apparition des ancêtres fondateurs des clans, auxquels renvoie tout un écheveau de mythes localisés). Une attention particulière est portée aux stratégies d’acteurs et à leurs discours, de même qu’à l’évolution des modalités de gestion des cultivars, pour en tirer des enseignements sur les dynamiques plus profondes d’évolution des sociétés et des espaces, notamment au regard de l’enjeu que constitue, au Vanuatu, la construction d’une identité nationale. En tant qu’objet de patrimoine, les plantes à racines et tubercules sont mobilisées dans des tentatives de reconstruction du passé traditionnel, visant à répondre aux contradictions qui accompagnent le passage à la modernité et, dans un contexte de brouillage des structures de peuplement traditionnels, à appuyer des revendications identitaires et territoriales. Parallèlement, les processus très contemporains de valorisation des cultivars locaux les plus nobles de taro ou d’igname comme « spécialités d’îles » témoignent de l’émergence de nouvelles échelles de définition des identités (autrefois cantonnées à des échelles beaucoup plus fines). Les marchés urbains, lieux de confluence des spécialités locales, constituent à ce titre d’intéressants lieux de mise en scène patrimoniale où s’élabore une culture populaire d’archipel qui pourrait bien préfigurer l’émergence d’une culture nationale.

Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22

Seminar: “Frontières du patrimoine” (CRIA-EHESS 2010-2011)

Chers collègues et amis,

Chers participants au séminaire,

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous et ci-joint le
programme 2010-2011 du séminaire “Frontières du patrimoine: déplacement et
circulation des objets et oeuvres d’art”, organisé au Centre de recherches
interdisciplinaires sur l’Allemagne (Ecole des hautes études en sciences
sociales”. N’hésitez pas à le transmettre à vos doctorants et jeunes
chercheurs. Vous y êtes également cordialement invités.

En vous souhaitant une bonne réception

Nabila Oulebsir / Dominique Poulot / Astrid Swenson

*************

FRONTIERES DU PATRIMOINE : DEPLACEMENT ET CIRCULATION DES OBJETS ET
OEUVRES D’ART

– Nabila OULEBSIR, Université de Poitiers, Gerhico / CRIA, UMR 8131, EHESS.
– Dominique POULOT, Université Panthéon-Sorbonne, LAHIC.
– Astrid SWENSON, Brunel University, West London/Cambridge Victorian
Studies Group (Royaume Uni)

Séminaire de recherche organisé au Centre de recherches
interdisciplinaires sur l’Allemagne, le 3e vendredi de chaque mois,
14h-17h : 19 novembre (EHESS, 54 Boulevard Raspail, 75006, Paris, Salle
242) et 17 décembre 2010 (hors site, Université de Genève), puis 21
janvier, 18 février, 18 mars, 20 mai et 17 juin 2011 (INHA, 2 rue
Vivienne, 75002, Paris. Salle Vasari).

Ce séminaire, dans sa seconde année, continuera à s’intéresser aux débats
suscités par le déplacement des objets patrimoniaux et la circulation des
œuvres d’art en divers contextes et périodes, dans une perspective
nationale et transnationale. Ce thème est traité, d’une part, à partir de
situations de conflits (guerres napoléoniennes ; empires coloniaux
français et britannique ; les deux guerres mondiales), et d’autre part, en
analysant les reconfigurations récentes des collections muséales (Paris,
Londres, Berlin ou Alger), impliquant le déplacement en ce début du XXIe
siècle des objets d’un musée vers un autre. Bien que l’échelle d’approche
diffère de la situation nationale à celle transnationale, les débats
soulevés se croisent et gravitent autour de la question de l’identité, de
la provenance, de la restitution, du statut des œuvres, de
l’inaliénabilité ou de l’éthique du patrimoine.

Contacts :  oulebsir@ehess.fr;  dominique.poulot@univ-paris1.fr;
astrid.swenson@brunel.ac.uk

19 novembre 2010: De l’Antiquité : la Grèce à Rome et à Paris

– Karolina Kaderka (doctorante à l’EPHE, chargée de cours à l’Université
de Marne-la-Vallée), Transferts d’œuvres, transferts d’artistes : la Grèce
à Rome, l’exemple de l’architecture sacrée.

– Sophie Schvalberg (docteur en histoire de l’art, formatrice à l’IUFM de
Versailles-Université de Cergy-Pontoise), Copies d’antiques, créations à
l’antique : la réception des marbres du Parthénon à Paris, au XIXe siècle.

17 décembre 2010: Patrimoine, un mot et un sens en déplacement
(lieu : Université de Genève – communication au colloque
« La notion de patrimoine (1970-2010) », organisé par D. Poulot et L.
El-Wakil)

– Nabila Oulebsir et Astrid Swenson, Patrimoine : voyage des mots et
déplacement de sens en contextes européen et extra-européen (denkmalflege,
heritage, beni culturali, türath…).

21 janvier 2011: Transferts artistiques et circulation des œuvres

– Véronique Samuel-Gohin (chercheur au CDHTE-CNAM), Le livre
d’architecture, support de transferts culturels entre la France et
l’Allemagne.

– France Nerlich (maître de conférences, Université de Tours, Intru), La
circulation des œuvres françaises en Allemagne.

– Bernadette Dufrêne (maître de conférences, Université Ouest Nanterre,
sous réserve), Transferts culturels numériques.

18 février 2011: Les collections d’histoire naturelle

– Pierre-Yves Lacour (docteur en histoire, ATER à l’Université de
Strasbourg/Max-Planck Institut, Berlin), La confiscation de l’Europe
naturaliste : saisies et émergence d’un discours patrimonial.

18 mars 2011: Le patrimoine scientifique : archives, instruments et objets
universitaires

– Thérèse Charmasson (conservateur en chef du patrimoine, Cité des
Sciences et de l’industrie de la Villette), Les archives scientifiques :
état des lieux (titre provisoire).

– Soraya Boudia (maître de conférences, Université de Strasbourg) et
Sébastien Soubiran (docteur en histoire des sciences, responsable de la
politique muséale de l’Université de Strasbourg), Sur l’investissement des
universités dans le patrimoine scientifique.

20 mai 2011: Objets-sculptures en mouvement : du révolutionnaire au
transnational

– Nabila Oulebsir, Les statues équestres de Louis XIV (Place des
Victoires, Paris) et du duc d’Orléans (Place royale – puis – du
Gouvernement, Alger/ Place du duc d’Orléans, Neuilly-sur-Seine) : d’une
histoire révolutionnaire et d’indépendance à une histoire transnationale.

– Astrid Swenson, Le Crac des Chevaliers : appropriation de l’architecture
et de la sculpture des croisés : approches locales, coloniales et
transnationales.

17 juin 2011: Patrimoine et art contemporain

– Patricia Falguières (EHESS), Art contemporain : déplacement,
patrimonialité de la création artistique ?

– Nabila Oulebsir, Contemporanéité du patrimoine architectural et urbain :
présences et usages contemporains du passé.

– Danielle Justes (artiste), Art urbain, art dans la ville.

Seminar : Christian Lallier (LAU-IIAC / CNRS) « Chambre d’hôte au Sahel », 2001, 58 min

EHESS, Maison des Sciences de l’Homme de Paris, séminaire associé au IIAC, équipe LAIOS

Le séminaire “Tourisme : Recherches , Institutions, Pratiques”

Saskia Cousin (IIAC-LAIOS / Université François-Rabelais)

Nadège Chabloz (EHESS / Centre d’Etudes Africaines)

Bertrand Réau (CSE / Université de Paris 1)

la prochaine séance aura lieu le Jeudi 18 mars 2010

de 17h à 19h

salle 214, 54 bd Raspail, 75006 Paris

Christian Lallier (LAU-IIAC / CNRS)

« Chambre d’hôte au Sahel », 2001, 58 min

discussion : Nadège Chabloz & Saskia Cousin

filmographie:

2009 – 2010 « Le train dans la ville » Double DVD. Ministère du développement durable

2008 – 2009 « 5 documentaires (12’) sur l’engagement des femmes au Mali » – Musée de Bretagne de Rennes. Exposition du 17 mars au 3 octobre 2010.

2006 – 2007 « L’argent de l’eau » – Double DVD + 52mn. Diffusé sur ARTE-tnt et France Ô

2003 – 120 mn « Naissance d’un lieu de travail » Version interactive sur DVD. 1er Prix de Médecine du Travail au FILMED 2004.

2001 – 52 mn. « Chambre d’hôtes dans le Sahel ». ARTE

1999 – 56 mn « Nioro-du-Sahel, une ville sous tension ». ARTE Primé et sélectionné dans divers festivals (Le Creusot, Oulins, le Bilan, le Réel …).

1997 – 2000 « Naissance d’un lieu de travail » Tournage et première version.

1997 – 4x 20 mn « Le travail au quotidien dans une agence EDF ».

1995 – 45 mn « Changement à Gare du Nord ». Prix Spécial du Jury – Festival du film du chercheur – CNRS. 1996.


Bibliographie

« Pour une anthropologie filmée des interactions sociales ». Préface de Jean-Paul Colleyn, Editions des Archives Contemporaines – EAC, 250 pages, Parution septembre 2009.

« L’observation filmante, une catégorie de l’enquête ethnographique ». In, L’Homme, MSH, à paraître, 2010.

« Comment filmer un clin d’œil ? de Clifford Geertz à Jean Bazin ». In actes du colloque “Autour de Clifford Geertz”, Université de Lyon II, à paraître 2010.

« Filmer le travail des relations sociales ». In Actes du colloque “Filmer le travail. Film, travail”, Université Aix-en-Provence, 2009.

« Filmer ce qui se joue, ou l’effet narratif du réel ». In Actes du colloque du CTHS, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Editions du CTHS, 2009.

« Le cirque, la performance du contre-rôle de soi ». In, Les lieux du cirque – ouvr. collectif, 2008.

« Le corps, la caméra et la présentation de soi ». In, Le journal des anthropologues, n° 112-113, Paris, AFA, 2008, p.345 – 366.

« Le besoin d’aider ou le désir de l’autre ». In, Autrepart, revue de sciences sociales au Sud, n°42, Paris, publication de l’IRD, 2007, p.91 – 108.

Seminar “Tourisme : Recherches , Institutions, Pratiques” 18 février

EHESS, Maison des Sciences de l’Homme de Paris, séminaire associé au IIAC, équipe LAIOS

Séminaire “Tourisme : Recherches , Institutions, Pratiques”

Saskia Cousin (IIAC-LAIOS / Université François-Rabelais)

Nadège Chabloz (EHESS / Centre d’Etudes Africaines)

Bertrand Réau (CSE / Université de Paris 1)

la prochaine séance aura lieu le Jeudi 18 février 2010

de 17h à 19h

salle 214, 54 bd Raspail, 75006 Paris

Projection de :

Bwiti et iboga en VF. Une initiation à Libreville, 2009, 48 min

Nadège Chabloz (Centre d’études africaines, EHESS)

Le tourisme « mystico-spirituel et thérapeutique », consistant à partir pour une courte durée s’initier à un rite local et à absorber une plante psychotrope se développe notamment en Amérique du Sud et en Afrique. Ce documentaire suit l’initiation d’un Français au bwiti, un rite initiatique gabonais, dans une famille franco-gabonaise de Libreville. Il montre de quelle façon sont expérimentés et mis en discours un rite et une plante (l’iboga) par des Français, initiateur et initié. Au-delà, il livre un aperçu des motivations, des pratiques, des représentations et des interactions à l’œuvre dans une initiation qui se veut adaptée aux Occidentaux*.

Discussion : André Mary (CNRS) et Julien Bonhomme (Musée du quai Branly/Université Lyon-2)

* Voir également sur le sujet l’article “Tourisme et primitivisme. Initiations au bwiti et à l’iboga (Gabon)” paru en 2009 dans un numéro des Cahiers d’Etudes africaines consacré au tourisme.