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Seminar – Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines – Séance du 21 juin 2011

L’unité « Patrimoines locaux»  (UMR 208 – MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

 

Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines

IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

 

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN),  Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Ce séminaire, après avoir exploré les processus de construction des patrimoines naturels dans les pays du Sud,  propose maintenant de mettre plus particulièrement l’accent sur les nouvelles formes de valorisation des patrimoines, tant naturels que culturels.

Le séminaire s’intéressera aux recompositions sociales, aux réorganisations spatiales et institutionnelles, aux problèmes de conservation de la diversité biologique et culturelle, de transmission des savoirs et savoir-faire locaux face à la valorisation et la mise en scène des patrimoines locaux dans des contextes écologiques, politiques, économiques et sociaux en mutation rapide ou sur la longue durée.

Les interventions s’attacheront à décrire et analyser le jeu des acteurs, leurs actions et leurs discours dans les processus de validation et de mise en scène des objets patrimoniaux qui se rapportent aux territoires, aux ressources, aux savoirs et aux savoir-faire. Les analyses interrogeront aussi les stratégies qu’ils recouvrent.

Une attention particulière sera accordée aux choix effectués par les communautés lorsqu’elles donnent à voir leur culture, leur histoire ou leur cadre de vie (notamment dans une perspective de  valorisation touristique). Les opérations de muséologie qui présentent souvent une interface plus institutionnelle ainsi que les instrumentalisations marchandes ou politiques du patrimoine – de la quête de l’identitaire à la construction nationale – seront aussi étudiées sous l’angle du local.

Les approches pluridisciplinaires, associant en particuliers les sciences humaines et sociales aux sciences de la nature, seront privilégiées et permettront par exemple de mieux saisir les enjeux identitaires dans le cadre d’échanges globalisés et dans des situations de conflits d’accès et d’usage.

 

Prochaine séance – Mardi 21 juin 2011 au MNHN – 14H30 à 17H00

« Bibliothèque de Biophysique»
43 rue Cuvier – 1er étage – Paris 5ème – Métro Jussieu.

 

Intervention  – Jean-Loïc Le QUELLEC (Cemaf)

 

 «Valorisation et protection du patrimoine en milieu saharien : l’exemple du Sud-Ouest libyen»

Résumé :

Sur l’immense plateau du Messak et dans le massif voisin de l’Akakus en Libye (inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco), se trouvent des dizaines de milliers de peintures et gravures rupestres qu’un nombre croissant de touristes viennent admirer, se joignant aux voyageurs qui se rendent simplement dans le Sahara libyen pour se reposer, découvrir un nouvel environnement, rencontrer des Touareg, etc. Nombre de pétroliers fréquentent également cette région, soit pour exploiter un gigantesque gisement d’hydrocarbures découvert il y a quelques années dans le Messak, soit pour en chercher de nouveau en procédant à des prospections sismiques. Les autorités libyennes, et en particulier la Direction des Antiquités, établie à plus de 1000 km au nord, connaissent très mal cette région. Entre développement touristique échevelé et mesures radicales de protection, exploitation industrielle sauvage et archéologie de sauvetage, diverses expériences ont eu lieu là depuis une douzaine d’années, qui peuvent nourrir quelques réflexions sur les intérêts contradictoires que focalise cette zone saharienne dont certaines parties sont très difficiles d’accès.

Renseignement – Contact : Ludivine Goisbault –  paloc@mnhn.fr –  Tél : 01.40.79.36.70

Muséum National d’Histoire Naturelle – UMR 208 «  Patrimoines Locaux » – MNHN/IRD –  Département Hommes, Natures, Sociétés –  57 rue Cuvier  – CP 26 – 75231 Paris cedex  05 – www.paloc.ird.fr

Seminar: Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines – Séance du 15 mars 2011

L’unité « Patrimoines locaux» (UMR 208 – MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines

IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN),  Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Ce séminaire, après avoir exploré les processus de construction des patrimoines naturels dans les pays du Sud,  propose maintenant de mettre plus particulièrement l’accent sur les nouvelles formes de valorisation des patrimoines, tant naturels que culturels.

Le séminaire s’intéressera aux recompositions sociales, aux réorganisations spatiales et institutionnelles, aux problèmes de conservation de la diversité biologique et culturelle, de transmission des savoirs et savoir-faire locaux face à la valorisation et la mise en scène des patrimoines locaux dans des contextes écologiques, politiques, économiques et sociaux en mutation rapide ou sur la longue durée.

Les interventions s’attacheront à décrire et analyser le jeu des acteurs, leurs actions et leurs discours dans les processus de validation et de mise en scène des objets patrimoniaux qui se rapportent aux territoires, aux ressources, aux savoirs et aux savoir-faire. Les analyses interrogeront aussi les stratégies qu’ils recouvrent.

Une attention particulière sera accordée aux choix effectués par les communautés lorsqu’elles donnent à voir leur culture, leur histoire ou leur cadre de vie (notamment dans une perspective de  valorisation touristique). Les opérations de muséologie qui présentent souvent une interface plus institutionnelle ainsi que les instrumentalisations marchandes ou politiques du patrimoine – de la quête de l’identitaire à la construction nationale – seront aussi étudiées sous l’angle du local.

Les approches pluridisciplinaires, associant en particuliers les sciences humaines et sociales aux sciences de la nature, seront privilégiées et permettront par exemple de mieux saisir les enjeux identitaires dans le cadre d’échanges globalisés et dans des situations de conflits d’accès et d’usage.

Prochaine séance – Mardi 15 mars 2011 au MNHN – 14H30 à 17H00

« Grand Amphithéâtre d’Entomologie »
45 rue Buffon
– Paris 5ème – Métro Austerlitz.

Intervention – Cleve EMOURGEON

« Usages et représentations de l’éléphant en Thaïlande. L’animal, le patrimoine, le symbole »

Résumé :

Entre obsolescence et voie de disparition, comment redonner sa signification à l’animal emblématique d’une identité nationale ? Étude de cas de l’éléphant en Thaïlande : Enjeux et stratégie de conservation, de patrimonialisation et de touristification de l’animal.

En Thaïlande, l’éléphant est étroitement associé aux trois piliers identitaires thaï : la royauté, la religion et la nation. Depuis les premiers royaumes siamois, l’animal figure parmi les animaux de la cour et est l’instrument et la marque de la puissance et du bon gouvernement du souverain. Par ailleurs, la mythologie brahmanique et bouddhiste regorge de représentations de l’animal, l’associant ainsi à la religion thai mais également au monarque bouddhique. Il est alors tout particulièrement lié à l’abondance du royaume dont est garant le roi. Enfin, utilisé en masse pour le transport de biens et d’individus jusqu’au début du XXème siècle, mais surtout dans l’industrie du teck à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, le pachyderme participa à la construction tant territoriale qu’économique de la nation, dont il est l’emblème. Aujourd’hui, animal en voie de disparition, le nombre de proboscidiens est passé d’une centaine de milliers au début du XXème siècle à entre 2500 et 3000 pour ceux domestiques et environ 1500  pour ceux sauvages. S’ajoute à ce fait écologique, une rupture dans l’utilisation de l’éléphant qui depuis le ban de la déforestation en 1989, est devenu obsolète, les hommes n’ayant plus besoin de sa force de travail ni dans la guerre ni dans le bûcheronnage. Comment la Thaïlande gère alors ces nouvelles donnes concernant son symbole ? Comment se constitue sa patrimonialisation ? Dans un premier temps, j’analyserai les pertes de sens pour la population des représentations du pachyderme du fait ces deux ruptures, écologique et sociale, afin de dégager les enjeux qui se jouent autour de la patrimonialisation de l’animal. Puis, j’étudierai les deux plus grandes initiatives en matière de préservation de l’animal en Thaïlande à travers le travail de la plus grande ONG thai pour la sauvegarde du pachyderme, Friends of Asian Elephant,et celui de l’état et la royauté au sein de l’Institut National de l’Éléphant, plus connu sous le nom de Centre de Conservation de l’Éléphant Thaï. En effet, si leur but est de préserver l’animal, les moyens et les enjeux ne sont pas toujours les mêmes entre une ONG, faisant office de contre pouvoir, et un Institut gouvernemental dans un pays où la politique est extrêmement centralisée. J’analyserai alors leurs propres travaux, leurs projets et leurs modes de gestion de la préservation de l’animal afin de les mettre en perspectives. Je dévoilerai comment sont pensés par ces deux institutions l’animal et les problèmes qu’il rencontre ainsi que les innovations et les remises en question de certains maillons du système domesticatoire de l’éléphant dans le pays. Par ailleurs, je montrerai que dans les deux cas, ces organisations s’insèrent dans les politiques de développement durable et de la préservation de l’espèce dans leur définition actuelle prenant en compte le système domesticatoire et les savoir-faire locaux comme référence et doivent jouer et compter sur des actions et acteurs internationaux de la conservation de l’éléphant même si toutes deux désirent avant tout garder un capital culturel et symbolique de la Thaïlande. Je verrai également, qu’autrefois, l’éléphant, vivant grâce au travail des cornacs, se voit aujourd’hui pris en charge par un plus grand nombre de profession et que de nouveaux réseaux apparaissent pour aider cet animal. Autre étape de la patrimonialisation, j’étudierai la mise en tourisme de l’éléphant au sein de l’institut mais également dans de nombreux camps touristiques privés. Ceci débouchera à une comparaison d’un éco-tourisme réalisé dans l’institut et un tourisme sauvage dans les camps. Je montrerai alors que le tourisme diffuse les images de l’éléphant ayant cours avant les ruptures, redonnant une nouvelle place à l’animal et conservant mécaniquement ses représentations de symbole de la nation, tout en étant devenu un bien de consommation de masse. Dans ce même sens, je démontrerai que depuis plus d’une décennie des inventions de traditions mettant l’éléphant au cœur de rituels s’effectuent, lui redonnant ainsi une place dans la vie quotidienne ou cérémonielle thaïlandaise. Plusieurs actions conjuguées permettent ainsi de sauvegarder l’animal et de lui redonner du sens dans un contexte de crise écologique mais également sociale du fait de l’évolution de la société. La pluralité de ces actions démontre que les premiers enjeux et causes de la préservation d’un animal ne sont pas forcement l’écologie, d’un point de vue stricte, mais l’investissement symbolique et les représentations qu’une culture a de lui. Je dévoilerai alors les différentes relations que les acteurs de cette patrimonialisation ont avec l’éléphant : domestication, soin, compassion, conservation, promotion et faire valoir économique. Cette présentation fera alors apparaitre les mécanismes d’innovation en matière de domestication, d’usages et de gestion de l’animal mais également de création de réseaux et de sauvegarde des savoir- faire locaux afin de préserver l’éléphant comme symbole dans un moment de crise.

Cleve Emourgeon

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Renseignement – Contact : Ludivine Goisbault –  paloc@mnhn.fr –  Tél : 01.40.79.36.70

Muséum National d’Histoire Naturelle – UMR 208 «  Patrimoines Locaux » – MNHN/IRD –  Département Hommes, Natures, Sociétés –  57 rue Cuvier  – CP 26 – 75231 Paris cedex  05 – www.paloc.ird.fr

Seminar: MNHN, Paris, 18 01, Savoirs écologiques traditionnels et cartographie participative: l’expérience des Joti (amazonie vénézuélienne)

L’Unité « Patrimoines Locaux » (UMR 208 — MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

*LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES*
IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Prochaine séance : _mardi 18 janvier 2011 à 14h30, 45 rue Buffon, salle Chevalier (bâtiment 135, préfabriqué situé derrière le grand amphithéâtre entomologie) Rez de chaussée.

Intervention de Eglée Lopez-Zent et Stanford Zent (IVIC, Instituto Venezolano de Investigaciones Cientificas, Caracas)

Résumé : *Savoirs écologiques traditionnels et cartographie participative: l’expérience des Joti (amazonie vénézuélienne)*

A l’instar d autres peuples autochtones, les amérindiens conçoivent leur environnement naturel et ses parties comme des sujets ou des personnes pourvues de conscience, de créativité, de capacité d’action et de postures morales. Avec une représentation opposée de la nature comme objet (utilitaire, quantifiable, mécanique), divers sommets, déclarations, législations, propositions et projets internationaux ont cependant reconnu le rôle des populations locales dans la conservation et la construction de la biodiversité (Convention sur la diversité biologique 1992, Convention 169 de l’ OIT, Article 8j). La mise en application de ces textes reste limitée, mais ils suscitent d’intenses discutions et recompositions au sein de communautés concernées. Au Venezuela, la Constitution de 1999 octroie en outre des droits territoriaux aux amérindiens (Loi de Démarcation de Terres et Habitats Indigènes de 2001) et une capacité d’autogestion aux populations rurales. Dans ce cadre, nous avons élaboré des méthodologies participatives pour les projets “Autodémarcation territoriale des indiens Jotï” et “Vitalité des savoirs écologiques traditionnels (VITEK) au sein de populations rurales côtières, andines et forestières”. La cartographie constitue la réponse materielle et concrète des Jotï, amérindiens longtemps restés en marge de la société nationale, pour affirmer leur existence et leurs droits territoriaux vitaux. VITEK propose un indicateur quantitatif de la transmission (rétention vs perte) des savoirs écologiques traditionnels à travers les générations. Dans les deux études, on discute les modalités d’acceptation et d’adaptation de nouveaux outils (cartographie, indicateur) qui accompagnent les processus de valorisation et d’autogestion de groupes locaux engagés dans des processus globaux.

Contact :Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22

Seminar: LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES, 20 December, Paris

L’Unité « Patrimoines Locaux » (UMR 208 — MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

*LE LOCAL DANS LA VALORISATION ET MISE EN SCENE DES PATRIMOINES*
IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Prochaine séance : lundi 20 décembre 2010 à 14h30, Grand Emphithéâtre d’Entomologie, 45 rue Buffon (M° Austerlitz).
Intervention de Sara Muller :

_”Les plantes à racines et tubercules du Vanuatu, un patrimoine biologique et culturel à l’articulation des lieux et de la nation”_

Les systèmes vivriers du Vanuatu, archipel de Mélanésie, abritent une riche diversité de plantes à racines et tubercules : plus d’un millier de cultivars répartis au sein de treize espèces, tous cultivés dans le cadre de petites unités de production familiales très ancrées géographiquement et culturellement. Parce qu’elles entretiennent un lien très fort à la société, à l’espace et à la culture, ces plantes constituent un intéressant révélateur des mutations traversées par la société vanuataise dans le contexte de mondialisation. Cette présentation examine les recompositions qui s’opèrent autour de ce patrimoine dont la gestion s’opérait autrefois à l’échelle fine des lieux (les lieux de prime apparition des ancêtres fondateurs des clans, auxquels renvoie tout un écheveau de mythes localisés). Une attention particulière est portée aux stratégies d’acteurs et à leurs discours, de même qu’à l’évolution des modalités de gestion des cultivars, pour en tirer des enseignements sur les dynamiques plus profondes d’évolution des sociétés et des espaces, notamment au regard de l’enjeu que constitue, au Vanuatu, la construction d’une identité nationale. En tant qu’objet de patrimoine, les plantes à racines et tubercules sont mobilisées dans des tentatives de reconstruction du passé traditionnel, visant à répondre aux contradictions qui accompagnent le passage à la modernité et, dans un contexte de brouillage des structures de peuplement traditionnels, à appuyer des revendications identitaires et territoriales. Parallèlement, les processus très contemporains de valorisation des cultivars locaux les plus nobles de taro ou d’igname comme « spécialités d’îles » témoignent de l’émergence de nouvelles échelles de définition des identités (autrefois cantonnées à des échelles beaucoup plus fines). Les marchés urbains, lieux de confluence des spécialités locales, constituent à ce titre d’intéressants lieux de mise en scène patrimoniale où s’élabore une culture populaire d’archipel qui pourrait bien préfigurer l’émergence d’une culture nationale.

Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22

Seminar: Museum National d’Histoire Naturelle, 23 novembre 2010

L’Unité “Patrimoines Locaux” (UMR 208 – IRD/MNHN) vous invite à participer au séminaire de recherche :

le local dans la valorisation et mise en scène du patrimoine

IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Yves Girault (muséologue, MNHN), Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CEMAF), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN).

Prochaine séance – mardi 23 novembre 14h30-17h, 45 rue Buffon, bâtiment 135, laboratoire éco-anthropologie (1er étage, salle de cours muséologie). M° Austerlitz.

Intervention de Fabienne Galangau-Quérat (MNHN)

“Musées, patrimoine et territoire en situation post-coloniale: de l’idéologie colonialiste à la reconquête nationale et communautaire”.

En Afrique, les musées portent à la fois la marque du passé colonial, de la recomposition post-coloniale et de pratiques culturelles spécifiques. En Namibie notamment, les musées se trouvent au carrefour d’une multiplicité de parcours et d’enjeux : les traces du passé  qu’il faut reconstruire dans une perspective de construction nationale, l’inventaire et la préservation du patrimoine naturel et culturel qui trahit de multiples tensions, la prise en compte du développement durable avec le tourisme comme acteur économique majeur,et enfin la revitalisation des cultures par les communautés locales aux valeurs identitaires très marquées.

Contact : Emmanuelle Gerard
UMR 208 Patrimoines Locaux
Tel : 01 40 79 56 22