Monthly Archives: May 2022

Job: Chargé de mission pour l’ethnopôle “Humanités océanes” | Centre Intermondes

CENTRE INTERMONDES

ETHNOPÔLE “HUMANITÉS OCÉANES”

Association loi 1901 (https://centreintermondes.com)

OFFRE D’EMPLOI (CDD) :

CHARGÉ(E) DE MISSION

SECTEUR :

Patrimoine culturel immatériel

DESCRIPTION DE L’ORGANISME :

Le Centre Intermondes développe son action artistique, depuis 2003, sur l’actualité des patrimoines immatériels, et leurs réemplois constants dans les processus de définition/redéfinition identitaire des cultures du monde. Il accueille en résidence des artistes internationaux, organise des expositions, des festivals, des colloques et des rencontres culturelles, en lien avec un important réseau de partenaires nationaux et internationaux dans le cadre de multiples collaborations. Il a été labellisé ethnopôle (à savoir pôle national de recherche et de ressources sur le patrimoine culturel immatériel[1]) en novembre 2021 par le ministère de la Culture. Sa thématique concerne les Humanités océanes.

Son équipe permanente est implantée dans la Maison Henri II à La Rochelle (11 bis rue des Augustins, 17000).

DESCRIPTION DU POSTE :

Dans le cadre d’une création de poste, sous l’autorité administrative du directeur et la responsabilité scientifique du président, la personne recrutée aura pour mission de :

–          Mettre en œuvre le projet scientifique et culturel de l’ethnopôle Humanités océanes : organiser des manifestations (colloques, journées d’études, rencontres, formations…), en lien avec le Conseil scientifique de l’ethnopôle, les réseaux universitaires et scientifiques professionnels, afin de contribuer à la réflexion sur le patrimoine culturel immatériel (PCI) ; assurer la coordination et le suivi éditorial des publications ; rechercher des financements pour ces manifestations et productions éditoriales.

–          Mettre en place le centre de ressources Humanités Océanes : alimentation d’un WebSig et d’une base de données bibliographiques et de ressources numériques ; collecte, en lien avec les associations et structures culturelles du territoire, de données liées au patrimoine culturel immatériel des Humanités océanes ; production de fiches d’inventaires PCI.

–          Développer l’activité de médiation et la visibilité de l’ethnopôle auprès d’un large public.

PROFIL RECHERCHÉ :

Formation supérieure de niveau doctorat dans le domaine des sciences humaines et sociales (ethnologie, anthropologie culturelle, histoire culturelle, géographie culturelle…). Au moins 2 ans d’expérience professionnelle.

Savoir-faire :

Connaissance du patrimoine culturel immatériel et de ses acteurs au niveau national/international

Connaissance du champ des Humanités numériques (notamment WebSig)

Excellentes capacités d’expression à l’oral comme à l’écrit

Aptitude au montage de projets et à la recherche de financements

Connaissance des réseaux de recherche et professionnels dans le secteur culturel/patrimonial

Bonne maîtrise de l’anglais (espagnol et portugais bienvenus).

Savoir-être :

Aptitude au travail en autonomie comme en équipe

Dynamisme et sens de l’initiative

Grandes qualités relationnelles

LIEU : Ce poste est impérativement basé à La Rochelle (17000) et requiert des déplacements.

CONDITIONS D’EMPLOI – RÉMUNÉRATION :

– Rémunération : 2100€ brut/mois

– CDD à temps plein (10 mois) – à pourvoir mi-septembre 2022 (le poste a vocation à être ensuite transformé en CDI)

DATE LIMITE DE CANDIDATURE : 30 juin 2022

Envoyer lettre de motivation et curriculum vitae, à l’attention de Monsieur le Président, par courrier électronique à anouck.laurendeau@ville-larochelle.fr


[1] https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Ethnologie-de-la-France/Les-acteurs-de-la-recherche

CFP: Colloque “Mémoires des passés coloniaux” 5-6 décembre 2022 Paris

 Colloque/Conference 

5-6 décembre 2022Campus Condorcet 

Appel à communications/Call for Papers 

Mémoires des passés coloniaux :  

Perspectives sur un phénomène global du temps présent 

/ 

Memories of Colonial Pasts:  

Perspectives on a Global Phenomenon of the Present Time 

Organisateurs/ Convenors : Andrea Brazzoduro, Miriam Hernández Reyna, Sébastien Ledoux, Thaís Tanure, Sylvie Thénault  

Argumentaire 

Au cours des dernières décennies, les questions mémorielles se sont multipliées à travers le monde. De la Shoah aux dictatures latino-américaines, des génocides aux premières colonisations et à l’esclavage, des guerres mondiales à la décolonisation, différents moments de l’histoire ont ainsi été objet de débats, de nouvelles pratiques et de réflexions concernant le souvenir, l’anamnèse et l’oubli au sein d’un phénomène de « mondialisation de la mémoire ». Il s’agit d’une mémoire rendue publique à travers laquelle différents acteurs cherchent à faire reconnaître leurs revendications pour, ensuite, les transformer en politiques mémorielles.  Or, cette forme de mémoire est devenue une valeur cardinale pour les démocraties contemporaines. 

S’il est pertinent d’interroger le phénomène mémoriel dans sa dimension globale, il est aussi intéressant de comprendre comment les différentes mobilisations et politiques mémorielles ont circulé entre des espaces et des contextes historiques variés. De surcroît, des travaux ont montré qu’il n’existe pas une seule matrice de mémoire, mais une concomitance et des influences « multidirectionnelles » entre différentes mémoires dans un cadre national ou transnational. L’articulation entre les mémoires de la Shoah et des décolonisations et du post-esclavage en est un exemple, dont l’étude a également remis en cause la notion courante de « mémoires concurrentielles ». 

L’objet de cette journée d’études est d’interroger la spécificité des mémoires de passés coloniaux liés à des contextes divers. Il s’agira notamment de comprendre quels processus sociaux et politiques sont à l’origine de ces constructions mémorielles, quels en sont les vecteurs et les entrepreneurs de mémoire, en prêtant également attention aux “régimes mémoriels”, à savoir, aux mécanismes destinés à instituer du sens au passé dans l’espace social. 

Que ce soit dans le cadre de la colonisation des Amériques, de l’Afrique ou de l’Asie, de l’esclavage ou des guerres de libération, les mémoires dites anticoloniales, ou plus récemment postcoloniales, se trouvent au cœur de revendications politiques et sociales multiples qu’il s’agit de décloisonner. Une des spécificités de ces mémoires semble être le surgissement du statut de « victimes ancestrales » de la part d’acteurs sociaux qui cherchent une reconnaissance, voire exigent à ce titre réparation. Cette conception va de pair avec la formulation de politiques mémorielles qui repose sur la lecture de ces passés comme des réalités traumatiques, appelant à une gestion publique de ces mêmes passés, voire à une guérison sociale à travers l’action des pouvoirs publics. Partant, deux questions sous-jacentes peuvent se poser : que signifie se remémorer un passé parfois situé dans des temps très éloignés de la période contemporaine ? Et pourquoi ces remémorations soulèvent-elles aujourd’hui des controverses particulièrement vives dans l’espace public ?  

Par ailleurs, s’impose de nos jours pour ces passés coloniaux la question du pardon et des réparations. Récemment, en effet, plusieurs pays européens ont présenté des excuses historiques tandis que, de leur côté, d’anciens pays colonisés ont exigé des excuses et des mesures de réparations. À partir de l’observation de ce double mouvement contemporain qui réfute la possibilité d’une réparation par l’oubli, la question peut se poser de savoir pourquoi nous sommes conduits à penser que les passés coloniaux constituent des crimes qu’il faut pardonner et/ou réparer au temps présent. Cette interrogation peut être complétée par la suivante : quelles formes prennent ces demandes et actes de pardon/réparations selon qu’il s’agit de passés coloniaux plus ou moins lointains ?  

De même, il est également nécessaire d’évoquer un élément structurant : les demandes de patrimonialisation liées aux passés coloniaux. Dans le champ des études patrimoniales, la recherche est passée depuis une trentaine d’années de l’étude du patrimoine à celle de la patrimonialisation, entendue comme le processus par lequel un collectif reconnaît le statut patrimonial à des objets matériels et immatériels avec une obligation de sauvegarde et de transmission, mais également de restitutions pour d’anciens pays colonisés. Le patrimoine, tel qu’il est conçu aujourd’hui, est devenu un outil d’acquisition de droits. Il s’agit donc d’identifier, dans le temps et dans l’espace, quels sont les acteurs, les motivations et les processus sociaux qui conduisent aux processus de patrimonialisation liés aux passés coloniaux et à l’esclavage. 

En définitive, les enjeux soulevés par les mémoires des passés coloniaux et de l’esclavage sont également liés aux questions de la construction des identités (locales, régionales, nationales). Dans ce cadre, les récits sur les identités de groupe convoquent la mémoire comme une forme de narration plus sensible à la souffrance (récente et historique), tout en renvoyant à des visions souvent très homogènes, voire simplificatrices, de passés imaginés.  

L’étude connectée de ces problématiques dépasse le cadre de la simple analyse des instrumentalisations du passé. Elle soulève également des interrogations relatives aux différentes épistémologies mobilisées et pose la question des limites des transferts d’interprétation d’expériences historiques a priori non comparables. Plus avant, la naissance, l’essor et les usages des politiques mémorielles concernant les différents passés coloniaux devront être interrogés. De la même manière, il est nécessaire de problématiser l’effet parfois limité d’un des principaux objectifs qui se donnent les promoteurs des politiques mémorielles : former des citoyens plus tolérants en s’appuyant sur des rappels au passé, leurs effets semblent parfois limités.  

Les communications qui devront être empiriquement fondés seront plus largement l’occasion d’échanger et de clarifier la notion de “mémoire(s)” devenue aujourd’hui particulièrement polysémique avec le champ d’étude des Memory Studies qui s’est considérablement étoffé au niveau international dans une approche inter/transdisciplinaire. L’enjeu est néanmoins également disciplinaire, car cette notion est encore trop souvent appréhendée, dans la discipline historienne, dans une stricte opposition particulièrement réductrice et inopérante entre histoire et mémoire. Une telle opposition a pour effet, d’une part, de produire une délégitimation de l’enquête historienne sur cet objet d’étude se manifestant notamment par une faiblesse institutionnelle de ce champ de recherche, et, d’autre, part de nourrir une certaine confusion, en impliquant un autre registre qui est celui du rôle social de l’historien.ne intervenant en tant qu’expert.e sur un objet “mémoire” statué en problème public, comme nous l’avons vu récemment pour la guerre d’Algérie.  

  Ce colloque accueillera des communications orientées sur les axes suivants :  

  • – Réflexions générales autour des concepts de mémoire et patrimoine en contextes postcoloniaux.  Enjeux épistémologiques relatifs à l’étude des mémoires des passés coloniaux.  
  • – Études de cas et perspectives connectées ou comparées sur des processus concrets de mise en mémoire ou de patrimonialisation. 
  • – Revendications mémorielles et questions d’identités.  
  • – Question du pardon et des réparations dans les politiques mémorielles relatives aux passés coloniaux et à l’esclavage. 

Les propositions de communications peuvent être présentées en français et en anglais et devront être envoyées avant le 30 juin 2022 sous format d’un résumé de 250 à 500 mots maximum, accompagnées d’une biographie académique de 250 mots maximum, à l’adresse électronique suivante :

memoiresdespassescoloniaux@gmail.com

English Version

 Over the last few decades, memory issues have multiplied across the world. From the Holocaust to Latin American dictatorships, from genocides to colonization and slavery, from world wars to decolonization, different moments in history have been the subject of debates, and have prompted new practices and reflections concerning remembrance, anamnesis and forgetting, within a phenomenon of “globalization of memory”. In each case, a specific memory is turned into a public matter through which different actors seek the recognition of their claims in order to turn them into memory policies. This form of memory has become a key value for contemporary democracies. 

While it is relevant to question the phenomenon of memory in its global dimension, it is also interesting to understand how the different mobilizations and politics of memory have circulated between different spaces and historical contexts. Moreover, studies have shown that there is not a single memorial matrix, but “multidirectional” influences between different memories in a national or transnational context. The entangled memories of the Holocaust, decolonization and post-slavery is an example, the study of which has also challenged the common notion of “competitive memories”. 

The aim of this conference is to question the specificity of memories linked to various colonial pasts in different contexts. It also intends to understand the social and political processes behind these memory constructions, to identify the vectors and the entrepreneurs of memory, while focusing on the “memory regimes”, that is, on the mechanisms intended to establish the meaning of the past in the social space. 

Whether linked to the colonization of the Americas, Africa or Asia, to slavery or to the wars of liberation, so-called anti-colonial or – more recently – postcolonial memories are at the heart of political and social claims whose study requires a broad perspective. All these different memories seem to have given rise to the status of “ancestral victims” shaped by individuals or groups who seek recognition and even demand reparation on this ground. This idea goes hand in hand with new memory policies that consider these pasts as traumatic, and call for their public policy or for a social healing through the action of the public authorities. Therefore, two underlying questions may arise: what does it mean to remember a past sometimes located in very distant times from the contemporary period? And why do these memories bring up such intense controversies in the public space today? 

Moreover, forgiveness and reparations are now considered essential issues when dealing with these colonial pasts. Recently, several European countries have made historical apologies while former colonized countries have demanded apologies and reparations. This contemporary double movement, that refutes the possibility of reparation by forgetting, raises a question: why are we lead to think that colonial pasts constitute crimes that must be forgiven and/or repaired in the present? This question can be completed by the following one: what forms do these requests and acts of forgiveness/reparation take depending on whether the colonial pasts is more or less distant? 

It is also necessary to mention another main aspect of the topic: the claims for patrimonialization related to colonial pasts. Over the past thirty years, heritage studies have shifted from the study of heritage towards that of patrimonialization, understood as the process by which a community recognizes the heritage status of material and immaterial objects, as well as an obligation to safeguard and transmit them, but also to restore them to former colonized countries. Heritage, as it is conceived today, has become a tool for acquiring rights. This conference aims at identifying, both in time and space, the actors, the motivations and the social evolutions which lead to the patrimonialization processes related to the colonial pasts and to slavery. 

Ultimately, the matters raised by the memories of colonial pasts and slavery are also related to the construction of identities (local, regional, national). In this context, narratives about collective identities involve memory as a kind of recounting more sensitive to suffering (recent and historical), all the while summoning up visions of imagined pasts that are often very homogeneous, and even simplistic. 

The connected study of these issues goes beyond the simple analysis of the instrumentalizations of the past. It also raises questions related to the use of different epistemologies and questions the extent to which one can use historical experiences that are a priori not comparable to build interpretations. Moreover, the rise, development and uses of memorial policies concerning different colonial pasts must be examined. In the same way, it is necessary to question the sometimes-limited effect of one of the main objectives pursued by the promoters of memory policies: to form more tolerant citizens by reminding them of the past.  

Papers, which will have to be empirically grounded, will offer the opportunity to discuss and clarify the notion of “memory(ies)” which – as Memory Studies have grown into an international and inter/transdisciplinary field – has become particularly polysemic today. The issue is nevertheless also a disciplinary one, because this notion is still too often apprehended, within the historical field, in a strict, and very reductive and ineffective, opposition between history and memory. Such an opposition delegitimizes historians’ inquiry into this object of study, as evidenced by the institutional weakness of this field of research, and, on the other hand, engenders a form of confusion, by involving another register which is that of the social role of the historian acting as an expert on a “memory” object ruled as a public problem, as we have seen recently for the Algerian war. 

This conference will host papers focusing on the following topics:  

  • – General reflections around the concepts of memory and heritage in postcolonial contexts.  Epistemological issues related to the study of memories of colonial pasts  
  • – Connected or compared case studies and perspectives on concrete memory or heritage processes 
  • – Memorial claims and identity issues 
  • – The question of forgiveness and claims for reparation in memorial policies relating to colonial pasts and slavery.  

Proposals for papers may be submitted in French and English and should be sent by June 30, 2022, in the form of an abstract of 250 to 500 words maximum, accompanied by a brief biographical statement of 250 words maximum, to the following e-mail address: 

memoiresdespassescoloniaux@gmail.com

Comité Scientifique/Scientific Commitee 

Pascale Goetschel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 

Françoise Blum, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 

Raphaëlle Branche, Université de Paris-Nanterre  

Giulia Fabbiano, Université Aix-Marseille 

Johann Michel, Université de Poitiers 

Mario Rufer, Universidad Autónoma Metropolitana, Mexique.  

Michael Rothberg (à confirmer), University of California, Los Angeles  

Myriam Cotttias, Centre National de la Recherche Scientifique 

Samia Ferhat, Université Paris-Nanterre 

Arnaud Nanta, Centre National de la Recherche Scientifique 

Bibliographie indicative/References : 

BOND, Lucy et CRAPS, Stef, Trauma, Londres, Routledge, 2019. 

BONNIOL, Jean-Luc, « Les usages publics de la mémoire de l’esclavage colonial », Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 85, no. 1, 2007, p. 14-21. 

CHUVA, Márcia, «Entre a herança e a presença : o patrimônio cultural de referência negra no Rio de Janeiro», Anais do Museu Paulista, vol. 28, 2020.  

DAVALLON, Jean, « À propos de régimes de patrimonialisation : enjeux et questions » Patrimonialização e sustentabilidade do património: reflexão e prospectiva, Lisboa, nov. 2014. URL : <halshs-01123906>  

ERLL, Astrid et RIGNEY, Ann (eds), « Cultural Memory Studies after the Transnational Turn », Memory Studies, vol.11/3, 2018. 

GARAPON, Antoine, Peut-on réparer l’histoire ? Colonisation, esclavage, Shoah, Paris, Odile Jacob, 2008.  

HERNANDEZ REYNA, Miriam, « Memoria histórica y diversidad cultural: un nuevo imaginario sobre el pasado indígena para un futuro posible », Dossier “La interdisciplinariedad en ciencias sociales: el ejemplo de los estudios sobre memoria histórica”, Cambios y permanencias, vol. 8, no. 2, Colombia, 2017, pp. 736-768.  

HOURCADE, Renaud, « L’esclavage dans la mémoire nationale française : cadres et enjeux d’une politique mémorielle en mutation », Droit et cultures, n°. 66, 2013, pp. 71-86. 

KALTMEIER, Olaf et RUFER, Mario, Entangled Heritages. Postcolonial Perspectives on the Uses of the Past in Latin America, New York, Routledge, 2016.  

LEDOUX, Sébastien, « Le “ devoir de mémoire”, fabrique du postcolonial ? Retour sur la genèse de la “loi Taubira” », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 118 | 2012, p.117-130. 

LEDOUX, Sébastien, « La mémoire, mauvais objet de l’historien ? », Vingtième siècle. Revue d’histoire, n°133, 2017/1, p. 113-128.

Seminar: Industrial heritage webminar 11-06-2022

On 11 June, EFAITH will organise a second free webinar on industrial heritage in Europe.
May we encourage you to present your  activities and projects.
Register at http://industrialheritage.eu/20220514-EN

Le 11 juin, EFAITH organisera un deuxième webinaire gratuit sur le patrimoine industriel en Europe.
Nous vous encourageons à présenter vos activités et projets à cette occasion.
Inscrivez-vous sur http://industrialheritage.eu/20220514-FR

Am 11. Juni wird EFAITH ein zweites kostenloses Webinar zum Thema Industriekultur in Europa veranstalten.
Wir möchten Sie ermutigen, Ihre Aktivitäten und Projekte dort vorzustellen.
Anmeldung unter http://industrialheritage.eu/20220514-DE


EFAITH
European Federation of Associations of Industrial and Technical Heritage
c/o Vredelaan 72
B-8500  Kortrijk (Belgium)
http://www.industrialheritage.eu 
info@industrialheritage.eu

Seminar: Séminaire en ligne – jeudi 2 juin 10h-13h – projet DaMuCo “Les #Museumschallenges sur Instagram”

Séminaire
Les #Museumschallenges sur Instagram

Décrire et analyser des copies créatives numériques

Comprendre les pratiques des challenges sur les réseaux sociaux

Analyser les enjeux de la culture numérique

Nous avons le plaisir de vous inviter au premier séminaire du projet DaMuCo
porté par le Gresec (Université Grenoble Alpes) et une équipe transdisciplinaire 

(histoire de l’art, sociologie, communication, informatique).

Ce projet est financé par le Multidisciplinary Institute in Artificial Intelligence, Université Grenoble Alpes, ANR-19-P3IA-0003

Il aura lieu jeudi 2 juin 2022 de 10h à 13h, en distanciel.Pour y accéder voici le lien de connexion : https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/93779809163?pwd=aG54VWFTVG5kUU1uc3JQQjVQeEpiQT09.  

ID de réunion : 937 7980 9163

Code secret : 795679

L’objectif de cette matinée est de présenter les enjeux du projet DaMuCo.

Le séminaire se déroulera en trois temps.

  • Introduction 
    • Introduction de la matinée par Benoît Lafon, directeur du Gresec
    • Présentation des enjeux du projet de recherche DaMuCo par Florence Andreacola, maîtresse de conférences, Gresec
  • L’évolution de la relation entre institutions culturelles et publics médiatisée par des dispositifs numériques  Animatrice :  Florence Andreacola
    • Florence Raymond, Attachée principale de conservation au Palais des Beaux Arts de Lille et Mathilde Wardavoir, chargée des relations presse & Community Manager au Palais des Beaux Arts de Lille
    • Irène Bastard, Chef de projet – Publics et usages à la BnF
    • Antoine Courtin, Chargé de développement de projets numériques – centre de ressources et de recherche au Musée d’Orsay
    • Marie-Alix Molinié-Andlauer, Post-doctorante dans le cadre du projet DaMuCo au Gresec
  • Echange et discussion 

Animation : Marie-Christine Bordeaux, professeure à l’UGA.

Merci de diffuser cette information dans vos réseaux.Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : marie-alix.molinie-andlauer@univ-grenoble-alpes.fr.

Au plaisir de cette prochaine rencontre,

Bien cordialement,

Florence Andreacola, Marie-Christine Bordeaux et Marie-Alix Molinié-Andlauer pour le comité d’organisation

Vous pouvez suivre l’avancée du projet sur le compte Instagram : Projet DaMuCo.

Job: contrat postdoctoral projet CAST IN STONE – Statues and memories of empire in post-impérial France and Britain

L’Université Paris Lumières et le Labex Les passés dans le présent recrutent un.e chercheur.se postdoctorant.e pour le projet franco-britannique

CAST IN STONE. Statues and memories of empire in post-impérial France and Britain.

Date limite de dépôt des candidatures : 11 juillet 2022 à 12h00 (horaire Paris)

Prise de poste : 1er septembre 2022 pour 12 mois.

Présentation complète  : http://passes-present.eu/fr/appel-candidatures-contrat-postdoctoral-projet-cast-stone-44591

Workshop: JE Substituts numériques des expositions – 3 juin Avignon

ous avons le plaisir de vous annoncer la tenue de la journée d’étude “Les substituts numériques des expositions #2”, le 3 juin 2022.

Organisé par le Centre Norbert Elias et le GRIPIC, avec le soutien de la FR Agorantic, l’événement aura lieu à l’Université d’Avignon, Campus Hannah Arendt, salle 2E08, son programme est consultable en PJ. 

L’inscription préalable est obligatoire et vous permettra notamment de préciser si vous souhaitez assister à la journée d’étude sur place ou bien à distance via le formulaire suivant : https://framaforms.org/journee-detude-les-substituts-numeriques-des-expositions-2-3-juin-2022-avignon-1645619242

Au plaisir d’échanger avec vous le 3 juin prochain ! 

Cordialement, 

Lise Renaud et Sébastien Appiotti, pour le comité d’organisation

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Programme Les substituts numériques des expositions #2 

8h30-9h00 – Accueil café

9h-9h15

Mot d’accueil de la direction du Centre Norbert Elias et de la fédération de recherche Agorantic

Introduction à la journée

Sébastien APPIOTTI, GRIPIC/CELSA – Sorbonne Université, Lise RENAUD, Centre Norbert Elias/Avignon Université

Exposer en ligne : 25 ans de recherches


9h15-10h00

Conférence introductive : préfigurations d’un questionnement

Jean DAVALLON, Centre Norbert Elias/Avignon Université

Joëlle LE MAREC, PALOC/Muséum National d’Histoire Naturelle

10h00-10h30

Entrer par la documentation ? une autre modalité de découverte des collections des musées nationaux

Marie DESPRÉS-LONNET, Elico/Université Lyon 2

10h30-11h00

Discussion

Études d’adjuvants numériques : approches et méthodologies


11h15-11h45

Les applications mobiles de visites patrimoniales : pistes d’analyse pour un objet-frontière

Nicolas NAVARRO, Elico/Université Lyon 2

11h45-12h15

Une approche des imaginaires des industriels du numérique patrimonial 

Allison GUIRAUD, Centre Norbert Elias/Avignon Université

12h15-12h45

Discussion

12h45 – Pause déjeuner

Injonctions et contraintes éditoriales


14h30-15h00

Qu’attendent les sites patrimoniaux des dispositifs numériques ?

Julie PASQUER-JEANNE, UCO-BS/PREFics-UBS/CHUS, Claire MAHÉO, UCO-BS/PREFics-UBS/CHUS, Lauren THÉVIN, UCO-BS/MAI

15h30-16h00

Google Arts et Culture : représentations et substitutions des institutions culturelles

Sarah LABELLE, LERASS/Université Paul Valéry – Montpellier et Eleni MOURATIDOU, LabSIC/Université Sorbonne Paris Nord

16h00-16h30

Discussion

16h30

Perspectives

Workshop: L’enquête-collecte « Métiers et savoir-faire romani en Europe et Méditerranée 

L’enquête-collecte « Métiers et savoir-faire romani en Europe et Méditerranée» 
 25 Mai 2022 
 MucemLab – 09h00 à 15h00 
  Journée d’étude « Métiers et savoir-faire romani en Europe et Méditerranée » s’intéresse aux métiers contemporains, issus d’une tradition séculaire ou résolument modernes afin de montrer le dynamisme économique et la diversité professionnelle des nombreuses populations romani.Elle a mobilisé seize enquêteurs et enquêtrices, pour la réalisation de onze terrains conduits en France, Espagne, Hongrie, Roumanie, Royaume-Uni et Turquie. Les résultats de quatre de ces études sont présentés lors de cette journée.Cette deuxième journée d’étude propose de faire le bilan de quatre années de l’enquête-collecte « Métiers et savoir-faire romani en Europe et Méditerranée ».Lien pour la visioconférence à venir. 
 Programme et inscriptions

Workshop: Sur la question des restitutions du patrimoine vue d’Afrique

Sur la question des restitutions du patrimoine vue d’Afrique (Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal) :
Jean-Gabriel Leturcq  (MAE) : “La guerre des masques n’aura pas lieu” – Discutante Anne Doquet (IRD, IMAF)

Reprogrammation de la séance (annulée suite à la fermeture du campus Condorcet) : Vendredi 20 mai 2022, de 16h à 19h
Salle 3.122 (IMAF, Campus Condorcet, bâtiment de Recherche Sud, 3e étage).

Possibilité de joindre la réunion par le lien Zoom
https://cnrs.zoom.us/j/92391219585?pwd=UG42eVJSeW1kZ0JWc2JLVEFWenFVQT09

ID de réunion : 923 9121 9585 – Code secret : HnD99d

PhD: Soutenance de thèse – “Territoire et patrimonialisation en Tunisie : enjeux de pouvoir?”

J’ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse en anthropologie, effectuée à l’Université Lumière Lyon 2 sous la direction du professeur Abderrahmane Moussaoui et intitulée :

Territoire et patrimonialisation en Tunisie : enjeux de pouvoir ?

Elle aura lieu le vendredi 27 mai à 14h00 à la Maison des Sciences de l’homme en salle E. Rivet (14 avenue Berthelot – 4ème étage). Un lien teams peut être transmis si vous le demandez.

La capacité de la salle étant limitée à 28 personnes, merci de me préciser par retour de mail si vous souhaitez participer en présentiel. Un pot de thèse est prévu à l’issue de la soutenance dans la cafétéria de la MSH.

Le jury est composé de :

M. ADELL Nicolas, Maître de Conférences HDR, Université Toulouse 2 – Jean Jaurès, Rapporteur

Mme DUFRÊNE Bernadette, Professeure, Université Paris 8, Examinatrice

M. ISNART Cyril, Chargé de recherche HDR, CNRS, Rapporteur

Mme MADOEUF Anna, Professeure, Université de Tours, Présidente

M. MOUSSAOUI Abderrahmane, Professeur, Université Lumière Lyon 2, Directeur

Mme OULEBSIR Nabila, Maîtresse de Conférences HC-HDR, Université de Poitiers, Examinatrice

Au plaisir de vous y retrouver,

Mathilde Bielawski,

Résumé :

Le présent travail de recherche se veut être une étude critique du « patrimoine culturel tunisien » en contexte « post-printemps arabe ». L’objectif est d’enrichir les connaissances sur le domaine de la conservation et de la gestion du patrimoine en Tunisie. C’est afin de mieux comprendre le contexte actuel dans ce domaine que la réflexion s’oriente autour de l’articulation des pouvoirs nationaux (institutions étatiques) et d’une nouvelle « société civile postrévolutionnaire » — notamment à travers les associations dites « de sauvegarde du patrimoine » — comme nouveaux enjeux des pays en transitions et mutations politiques et économiques. Cette étude anthropologique s’est déroulée de 2014 à 2020. Elle s’est concentrée sur le suivi du processus d’inscription de l’île de Djerba en Tunisie sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, afin d’amener à comprendre les enjeux de gouvernance territoriale en contexte « postrévolutionnaire ». Les enquêtes réalisées entre Tunis la capitale et l’île de Djerba au sud du pays, se sont intéressée aux relations entretenues entre les institutions d’État responsables du dossier et l’Association de Sauvegarde de l’Île de Djerba (Assidje), partenaire de l’État tunisien sur ce projet. Cela a permis d’étudier un « patrimoine culturel » en train de se « fabriquer » et d’en saisir les enjeux de gouvernance territoriale qui y sont liés.

Abstract :

Territory and Heritagization in Tunisia: what are the power issues?

The research area of this work is the critical heritage study of “Tunisian cultural heritage” in the “post-Arab Spring” context. The objective is to contribute to the knowledge of the field of conservation and management of cultural heritage in Tunisia. To better understand the current context in this field, the study focuses on the articulation of national powers (state institutions) and a new “post-revolutionary civil society” – in particular through the so-called “heritage preservation associations” – as new challenges for countries undergoing political and economic transitions and changes. This anthropology study took place from 2014 to 2020. It focused on the monitoring of the process of inscription of Djerba island in Tunisia on the Unesco World Heritage List, to understand the issues of territorial governance in a “post-revolutionary” context. The investigations carried out between the capital Tunis and Djerba island in the south of the country, focused on the relations maintained between the State institutions in charge of the case and the Association for the Safeguarding of Djerba Island (Assidje), a partner of the Tunisian State on this project. This allowed us to analyse a “cultural heritage” in the process of being “made” and to understand the issues of territorial governance that are linked to it.

ملخص

المجال و التراث في تونس: قضايا السلطة؟

يضع هذا البحث في صلب اهتمامه قراءة نقدية للتراث الثقافي التونسي ما بعد الربيع العربي. يهدف هذا البحث ايضا الى اغناء مجال المعرفة حول المحافظة على التراث الثقافي في تونس وتدبيره. ولهذا الغرض، ارتأينا دراسة مؤسسات الدولة و جمعيات المجتمع المدني التي تعنى بالمحافظة على التراث كمعيار لدولة في وضعية انتقالية.

ومن اجل انجاح هاته الدراسة، تم الاعتماد على منهجية انتروبولوجية و دراسة ميدانية ما بين 2014 و 2020 هدفها تتبع عملية تسجيل جزيرة جربة في تونس في قائمة التراث العالمي لليونسكو، من أجل فهم تحديات الحكم الإقليمي في سياق “ما بعد الثورة”. اهتمت الدراسات الاستقصائية المنجزة بين العاصمة تونس وجزيرة جربة جنوب البلاد بدراسة العلاقة بين مؤسسات الدولة الساهرة على الملف وجمعية المحافظة على جزيرة جربة، شريك الدولة التونسية في هذا الملف. هذا يسمح لنا بدراسة التراث الثقافي في عملية “صنعه” وفهم التحديات ذات الصلة بالحكامة المحلية. 

Mathilde BIELAWSKI
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Doctorante en anthropologie

PhD student in Social Anthropology

LADEC-Université Lyon 2

mathilde.bielawski@univ-lyon2.fr

Conference: Programme colloque patrimoine industriel – 16-17 juin 2022 – Belfort

“Patrimoine industriel et matériaux anciens au regard de la transition écologique”

co-organisé par l’Institut FEMTO-ST/RECITS (UMR 6174) et LMC-IRAMAT (UMR 7065)

Cette rencontre se tiendra les 16 et 17 juin prochains à Belfort.

Inscription gratuite mais obligatoire avant le 10 juin svp.

https://www.utbm.fr/colloque-pi-2022/ | https://www.utbm.fr/colloque-pi-2022/ ]