Ouverture des candidatures pour l’obtention d’allocation de formation et de recherche en archéologie, patrimoine bâti, patrimoine mobilier, Inventaire général du patrimoine culturel et Monuments historiques
Chaque année, le ministère de la Culture (direction générale des Patrimoines) attribue des allocations de formation et de recherche, destinées à soutenir financièrement des travaux de recherche susceptibles d’intéresser les domaines suivants : archéologie, patrimoine bâti, patrimoine mobilier, Inventaire général du patrimoine culturel et Monuments historiques, et d’aider les jeunes chercheurs dans leur action ou dans la connaissance de leur territoire. Ces allocations ne sont pas accordées selon des critères sociaux : elles correspondent à un financement pour un travail de recherche, ouvert aux étudiants en Master 1, Master 2 et Doctorat. Leur montant mensuel est de 915 euros par mois et elles peuvent être attribuées pour une durée allant de 1 à 9 mois.
Les travaux sont suivis par les services ayant présenté les demandes et, à l’issue de leur investigation, les étudiants produisent un rapport.
Les candidatures sont à adresser, complétées et signées, en version électronique exclusivement, avant le vendredi 17 janvier 2020 à Mme Carole Giovannetti (DPRPS) : carole.giovannetti@culture.gouv.fr
La commission de sélection des candidatures se réunira le 7 février 2020.
Pour information, les listes des lauréats des campagnes 2018 et 2019 sont consultables en ligne dans la rubrique “Allocations de formation et de recherche” du site “Connaissance des patrimoines” : https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Connaissance-des-patrimoines/Allocations-de-formation-et-de-recherche
Prochaine séance du séminaire
Critical Heritage Studies. Épistémologies, réception et actualité (Europe, Asie, Monde)
Caroline Bodolec (CCJ-CECMC), Cyril Isnart (IDEMEC), Claudie Voisenat (IIAC-LAHIC)
Lundi 9 décembre 2019
13:00-16:00
salle A07_51, 54 bd Raspail 75006 Paris
Déranger le genre du patrimoine
Trouble dans les politiques patrimoniales : les logiques contraires du projet de centre d’Archives LGBTQI à Paris
Renaud Chantraine IIAC-MUCEM
Reconnaissance, redistribution, résonance: le genre comme médiateur du rapport au temps
Ellen Hertz, Institut d’ethnologie, Université de Neuchâtel
Culture et musées 37 – 2021 – Les collections patrimoniales ont-elles un avenir ?
Sous la direction de Daniel Jacobi, Avignon Université
Depuis le dix-huitième siècle ont été amassées, inventoriées, étudiées et cataloguées d’innombrables collections patrimoniales. Soigneusement stockées et conservées, et en partie exposées au public par des monuments, des archives, des bibliothèques et surtout des musées, elles représentent un fardeau envahissant et d’autant plus coûteux que, depuis une cinquantaine d’années, la patrimonialisation n’a cessé d’élargir son domaine d’action…
Le Centre du Patrimoine mondial lance l’appel à projets de la “Campagne de volontariat pour le patrimoine mondial 2020”, qui vise à encourager l’engagement des jeunes en faveur de la protection et de la préservation du patrimoine mondial à travers le volontariat et l’éducation informelle.
La prochaine séance du séminaire « Les objets et les choses en sciences sociales » aura lieu
Mercredi 27 novembre de 14 à 16 heures
Au musée du Quai Branly, sous-sol, salle 3
Christelle Patin traitera du sujet suivant
La patrimonialisation des restes humains
au prisme de la biographie culturelle de chose (II) :
Des emblèmes pour servir l’identité d’un musée
Poursuivant nos réflexions sur les restes humains patrimonialisés, entre dépouille mortelle, objet scientifique et transmetteur de mémoire, nous aborderons leur mise en scène et en récit dans l’institutionnalisation d’une identité locale par le musée.
A partir du sciage contesté des reliques de Sainte Grimonie d’un petit village de Thiérache, il s’agira d’analyser comment certains éléments de corps humain, telle la peau tannée du muséum de Nantes ou la momie Ta-Iset du musée de Rueil Malmaison, ont été emblématisés par leur inscription dans une histoire locale, qu’elle soit celle de la ville ou de l’institution muséale. Or l’usage public de ces histoires, lequel nécessite d’entretenir inventions et zones d’ombre, suscite aussi parfois des revendications.