Yearly Archives: 2011

CFP: Beyond the Wall of the Historical Site. Souvenirs, PR and the (Re-)Production of Heritage

Beyond the Wall of the Historical Site.
Souvenirs, PR and the (Re-)Production of Heritage

Anja Peleikis and Jackie Feldman

The process of selecting images, objects and sites from the dynamic flow of
history and turning them into cultural heritage involves the stages of
‘naming’, ‘framing’, ‘elevation’ and ‘mechanical reproduction’
(MacCannell 1976).  An important means of reproduction concerns the
production, selection and diffusion of PR images and souvenirs by museums
and sites of history and heritage. In an age of intensive competition in the
culture and leisure markets, these images and objects are often part of
larger marketing strategies, which seek to implant certain orientations in
the consciousness of the visitor and attract long-term attention and
‘product loyalty’. Some museums have extended the concepts that guide their
buildings and exhibitions to include the design of complete lines of branded
products for sale in their museum giftshops and websites.

Our panel calls for papers exploring this phenomenon through some of the
following questions:

What is the relation between curatorial decisions, marketing experts,
product designers and the production of PR-material and souvenirs? To what
extent do ideology or ethics enter into decisions on selection, production
and distribution of such materials? Is the guiding logic of their production
entirely economic or do producers see themselves as arbitrators of taste,
ambassadors of regionalism, nationalism or multi-culturalism or as critics
of hegemony? Do marketing strategies and souvenir production decisions come
to influence exhibit concepts and decisions? To what extent do souvenirs and
PR campaigns of sites of history celebrate local values, materials and
traditions and how much are they influenced by global market trends? How are
souvenirs presented in differing national and social contexts? Do the
various actors take ethical or political factors into account in the
production of souvenirs and PR-materials?

How are images and souvenirs consumed? Are there significant differences
between their modes of consumption? How do souvenirs travel? What social
functions do such souvenirs serve and on what occasions?  Do they serve as
generators of rituals, triggers of personal memories, acts of community
solidarity or markers of social capital? To what extent do PR and souvenirs
revitalize traditions, mobilize identities and form imagined communities?
What careers do souvenirs traverse in the course of their ‘shelf life’?

Through ethnographic examples, we hope to clarify these questions and
highlight the role and meanings of souvenirs and PR as part of the
multifaceted process of the reproduction of cultural heritage in the era of
mass tourism.

Dr. Anja Peleikis
Seminar for Social Anthropology
Martin Luther University
Reichardtstr. 11
D-06114 Halle
Germany
anja.peleikis@ethnologie.uni-halle.de

Dr. Jackie Feldman
Senior Lecturer in Anthropology
Dept. of Sociology and Anthropology
Ben Gurion University of the Negev
Beersheba, Israel 84105
jackiefeld@gmail.com

Workshop: “Archéologie(s) coloniale(s) : une approche transversale” 22-23 mars 2011, Paris

PROGRAMME
Journées d’étude

ARCHEOLOGIE(S) COLONIALE(S) : une approche transversale

22-23 mars 2011

Réseau Asie & Pacifique-Imasie

Maison des Sciences de l’Homme, 190-198 avenue de France, 75013 Paris

6ème étage, noyau A, salle 640

Programme

Mardi 22 mars

9h30 : Accueil

9h45 : Mot de bienvenue : Jean-François Sabouret, Directeur du
Réseau Asie et Pacifique-Imasie, Alexandra Loumpet-Galitzine, Svetlana
Gorshenina et Claude Rapin

*10h00-11h30: Session 1. Archéologie : une discipline coloniale ?
Discutant: Sabine Cornelis (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, Belgique)
Alain Schnapp (Université Paris I) : « Crise de l’archéologie ou crise de la mémoire ?»
Nabila Oulebsir (Université de Poitiers / CRIA_EHESS) : « La catégorie ‘archéologie coloniale’ est-elle valable aujourd’hui pour penser l’histoire de la discipline archéologique ? »
Germain Loumpet (Université de Yaoundé I) : « L’archéologie comme science coloniale : la construction d’un temps espace anthropologique pour la lecture du passé de l’Afrique »

11h30-11h45 : Pause café

*11h45-13h15: Session 2. Archéologies et colonisations, perspectives sur le long terme
Discutant : Jean-Pierre Dozon(FMSH)
Eve Gran-Aymerich (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) : «Archéologie méditerranéenne et politique orientale de la France. 1798-1945»
Eric Huysecom (Université de Genève) : « La reconstruction du passé africain : un siècle de recherches et de contextes politiques à géométrie variable »
Benoit Hazard (CNRS, chargé de mission « patrimoine africain », FMSH): « Archéologie du patrimoine naturel en Afrique de l’Ouest : de l’arboretum de l’IFAN au Parc naturel Bangr Weogo (Ouagadougou, Burkina Faso)».

13h15-14h30 : Déjeuner

*14h30-16h00: Section 3. Politiques comparées
Discutant: Henri-Paul Francfort (UMR 7041 « Archéologie et Sciences de l’Antiquité », CNRS / Paris I)
Laurence Gillot (UMR 8210, Université Paris VII (Paris Diderot) / UFR GHSS et Sciences Sociales) : « Une socio-histoire comparée de l’archéologie française et britannique au Moyen-Orient »
Eric Gady (Centre d’Etudes Alexandrines, USR 3134, CNRS, Alexandrie) : « L’archéologie de l’Égypte antique sous la période coloniale (de l’occupation britannique à la découverte de la tombe de Toutankhamon) »
Arnaud Nanta* (UMR 8173 Chine, Corée, Japon, ehess) : « L’archéologie coloniale en Corée japonaise : institutions, terrains et enjeux, 1905-1937 »

16h00- 16h15 : Pause café

*16h15-18h15: Session 4. Les amateurs dans la construction des savoirs
Discutant : Catherine Coquery-Vidrovitch (Paris VII)
Anne Lacoste (Musée de l’Elysée, Lausanne) : « ’Un moyen de reproduction si exact’ ? : la photographie dans les missions archéologiques en Orient (1860-1900) »
Julie d’Andurain (Centre de doctrine d’emploi des forces, ministère de la Défense) : « L’archéologie au service de la nation : Ruptures et continuités, du protectorat marocain à la Syrie mandataire (1912-1923) »
Laurick Zerbini (Université Lumière Lyon 2, UMR 5190 – Laboratoire LARHRa, Équipe resea) : « /L’architecture du Nord-Ouest du Bénin : entre interprétation et construction d’un savoir»
Salima Naji « Archéologie coloniale au Maroc, 1920-1956, De l’archéologie à la mise en patrimoine : l’archaïque civilisé »

18h30 : Cocktail

Mercredi 23 mars

*9h30-11h00: Session 5. Acteurs institutionnels
Discutant : Jean-François Klein (INALCO, département Asie du Sud-Est / Centre Roland Mousnier, Paris iv Sorbonne [UMR 8596])
Amaury Lorin (Université catholique de Lille / Centre d’histoire de Sciences Po) : « L’archéologie au service de la colonisation? L’Ecole
française d’Extrême-Orient (1898) et la Conversation d’Angkor (1908)»
Annick Fenet (Société asiatique) : « /Perse, Afghanistan, Extrême-Orient. Politiques archéologiques françaises en Orient dans le premier quart du xxe siècle, d’après les archives de la Société asiatique »
Caroline Herbelin (creops Centre de Recherche sur l’Extrême-Orient de Paris Sorbonne, Université de Paris IV Sorbonne) et Béatrice Wisniewski (EPHE), « Stratégies de gouvernance et pratiques de l’archéologie en Indochine française »

11h00-11h15 : Pause café

*11h15-12h45: Session 6. Archéologie et idéologie coloniales
Discutant: Pierre Singarevelou (Université de Paris I)
Anne-Julie Etter (Université Paris Diderot – Paris 7) : « L’archéologie indienne et les mouvements migratoires : la mise en place d’un modèle interprétatif au début de la période coloniale »
Maarten Couttenier (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, Belgique) : « Histoire de l’archéologie en Afrique centrale et le Congo (fin XIXe -début XXe siècle). La préhistoire congolaise vue comme ‘industrie des pygmées’, témoin d’une ‘civilisation peu avancée’ et ‘berceau de la famille humaine’»
Nathan Schlanger (area – Paris 1 – Witwatersrand University) : « Archéologie coloniale et stratégies identitaires en Afrique australe »

12h45-14h00 : Déjeuner

*14h00-16h00: Session 7. Vers une archéologie post-coloniale ?
Discutant: Germain Loumpet (Université de Yaoundé I)
Alexandra Loumpet-Galitzine (Réseau Asie-imasie, CNRS-FMSH) : « Un passé infini : de l’invention du ‘précolonial’ à une archéologie post-coloniale en Afrique »
Christophe Sand, Jacques Bole et André-John Ouetcho (Institut d’archéologie de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique [iancp], Nouméa, Nouvelle-Calédonie) : «Un cas d’école : évolutions du discours archéologique sur 150 ans d’histoire coloniale et post-coloniale en Nouvelle-Calédonie»
Stephen Rostain (UMR 8096, CNRS/ Université de Panthéon-Sorbonne, Maison René Ginouvès) : « Amazonie : une archéologie en attente de décolonisation »
Claude Rapin (UMR 8546 Archéologie d’Orient et d’Occident), CNRS/ENS) et Svetlana Gorshenina (Réseau Asie-imasie, CNRS-FMSH) :« De l’archéologie russo-soviétique en situation coloniale à l’archéologie post-coloniale en Asie centrale »

16h00-16h15 : Pause café

*16h15-17h30: Table ronde des discutants et débat, sous la présidence de Frantz Grenet (UMR 8546 Archéologie d’Orient et d’Occident), CNRS/ENS)

CFP: Museums & Social Issues

Dear Colleagues,

/Museums & Social Issues/, a peer-reviewed journal published by Left Coast Press, is pleased to share a sneak peek at several potential themes for future issues of the journal (below). We welcome your feedback and invite you to contact MSI’s editor, Kris Morrissey, if you are interested in submitting, reviewing or helping with any of these topics: Morriss8@uw.edu or journaleditor@me.com.

Future Topics:
Being Human: How does current research shape and inform what it
means to be human? How is “being human” studied and viewed today
in the fields of philosophy, cognition, computer science, biology
and others? How are we as individuals, museums and a society
connecting with and grappling with changing ideas of our human-ness?

Prisons & US: The United States has the highest proportion of
our population in prison. What does this reflect about our
society? How are prisons experienced by those within? How has the
concept and practice of prison shaped our music, literature,
identity? How have museums reflected life in prisons or served
populations within prisons?

Aging: How does aging affect the way we live in the 21st
century? What are the implications of aging on government,
relationships, and family structures? How is research changing our
assumptions about aging? What are the implications of an aging
population on museums and other cultural and educational
institutions?

Homelessness: Who are the homeless and what is the path to
homelessness? What is the daily life and culture of the homeless?
What are the rights, hopes and future for those without homes? How
do museums connect with and tell the stories of these audiences?

Exhibit, Book or Program Reviews: The journal is always
interested in reviews of exhibit, books and museum projects that
address these or any other questions or issues of concern to society.

For information about submissions and deadlines contact: _journaleditor@me.com <mailto:journaleditor@me.com>_

Editor: Kris Morrissey (_Morriss8@uw.edu <mailto:Morriss8@uw.edu>_)

Managing Editor: Alex Curio


Stefania R. Van Dyke
Museum Studies&  Practice
Left Coast Press, Inc.
Museums@LCoastPress.com

Journal orders: 925-935-3380 phone; 925-935-2916 fax
Book orders: 800-621-2736 / 773-702-7000 phone
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1630 N. Main Street, #400
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Conference: Trace, mémoire et communication – Appel à Communication – Colloque international Franco-Roumain

Appel à communication à diffuser auprès des membres de votre laboratoire

Chères et chers collègues,

Les 30 juin et 1er juillet 2011, se tiendra à l’Université de Bucarest le 18ème colloque bilatéral « Traces, mémoire et communication ». Trois axes sont proposés aux chercheurs :

– Axe 1 Traces, médias et TIC : approche pluridisciplinaire ;

– Axe 2 Traces, communication et anthropologie ;

– Axe 3 Traces et patrimoine.

La date limite du dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2011.

Cet appel à communication a été rédigé en France par le Pr. Béatrice Galinon-Mélénec (Le Havre UMR CIRTAI/IDEES) qui est à la fois à l’initiative du thème du colloque et fondatrice du réseau international pluridisciplinaire «L’Homme trace». Ont participé également : les professeurs Jacques Walter, Yves Jeanneret, Gino Gramaccia, Paul Rasse, Pascal Lardellier, Daniel Reguer, Jean Davallon, Jean-Jacques Boudaud, et Linda Idjéraoui-Ravez. En  Roumanie il s’agit des professeurs Ioan Dragan, coordonnateur principal, faculté de sociologie (CSMNTC) et Mihai Coman, doyen de la faculté de journalisme et des sciences de la communication (FJSC).

Le colloque est co-organisé par l’Université de Bucarest (Faculté de Sociologie et Assistance Sociale, en collaboration avec la Faculté de Journalisme et de Sciences de la Communication et la Faculté des Lettres), l’Ecole Nationale des Sciences Politiques et Administratives de Bucarest, l’Académie Roumaine (Institut de sociologie) et l’Université de Nice Sophia Antipolis (laboratoire I3M).

Les principes d’organisation et la procédure de sélection des communications de cette manifestation répondent aux exigences des colloques internationaux à comité scientifique.

Pour plus d’information voir le lien suivant où vous trouverez les renseignements  nécessaires et le formulaire d’inscription  –

http://www.cbfr.eu/

Si le lien marche pas, il faut le copier  et le coller dans la fenêtre haute de l’explorateur, Internet explorer ou Mozilla.

Bien cordialement

Le Comité d’organisation

École internationale d’été, université d’Avignon, 6-11 juin 2011

L’équipe Culture et Communication de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (Centre Norbert Elias, UMR 8562) propose une école d’été du 6 au 11 juin 2011 pour les diplômés d’un master du secteur de la communication culturelle et les jeunes chercheurs du secteur.
Cet événement est organisé en collaboration avec les deux institutions membres du doctorat international conjoint « Muséologie, Médiation, Patrimoine » : l’Université du Québec à Montréal (Canada) et l’Ecole du Louvre, ainsi que l’École Doctorale Internationale « Culture, Éducation, Communication » qui rassemble 8 universités européennes.

Cette formation internationale se déroulera en trois temps :
> 3 jours de workshops (6 au 8 juin)
> 2 jours consacrés à un colloque international « Jeunes chercheurs » (9 et 10 juin)
> 1 jour de visite et bilan de la semaine (11 juin)
contact: comdespatrimoines@gmail.com

Pour plus d’information, consultez le minisite à l’adresse suivante:
http://communicationdespatrimoines.univ-avignon.fr/

Seminar: Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines – Séance du 15 mars 2011

L’unité « Patrimoines locaux» (UMR 208 – MNHN/IRD) vous invite à participer au séminaire de recherche

Le local dans la valorisation et mise en scène des patrimoines

IRD/MNHN/CEMAF/CRBC

Organisateurs : Marie-Christine Cormier-Salem (géographe, IRD), Dominique Juhé-Beaulaton (historienne, CNRS), Yves Girault (muséologue, MNHN),  Dominique Guillaud (géographe/géographie culturelle, IRD), Bernard Roussel (ethnobotaniste, MNHN)

Ce séminaire, après avoir exploré les processus de construction des patrimoines naturels dans les pays du Sud,  propose maintenant de mettre plus particulièrement l’accent sur les nouvelles formes de valorisation des patrimoines, tant naturels que culturels.

Le séminaire s’intéressera aux recompositions sociales, aux réorganisations spatiales et institutionnelles, aux problèmes de conservation de la diversité biologique et culturelle, de transmission des savoirs et savoir-faire locaux face à la valorisation et la mise en scène des patrimoines locaux dans des contextes écologiques, politiques, économiques et sociaux en mutation rapide ou sur la longue durée.

Les interventions s’attacheront à décrire et analyser le jeu des acteurs, leurs actions et leurs discours dans les processus de validation et de mise en scène des objets patrimoniaux qui se rapportent aux territoires, aux ressources, aux savoirs et aux savoir-faire. Les analyses interrogeront aussi les stratégies qu’ils recouvrent.

Une attention particulière sera accordée aux choix effectués par les communautés lorsqu’elles donnent à voir leur culture, leur histoire ou leur cadre de vie (notamment dans une perspective de  valorisation touristique). Les opérations de muséologie qui présentent souvent une interface plus institutionnelle ainsi que les instrumentalisations marchandes ou politiques du patrimoine – de la quête de l’identitaire à la construction nationale – seront aussi étudiées sous l’angle du local.

Les approches pluridisciplinaires, associant en particuliers les sciences humaines et sociales aux sciences de la nature, seront privilégiées et permettront par exemple de mieux saisir les enjeux identitaires dans le cadre d’échanges globalisés et dans des situations de conflits d’accès et d’usage.

Prochaine séance – Mardi 15 mars 2011 au MNHN – 14H30 à 17H00

« Grand Amphithéâtre d’Entomologie »
45 rue Buffon
– Paris 5ème – Métro Austerlitz.

Intervention – Cleve EMOURGEON

« Usages et représentations de l’éléphant en Thaïlande. L’animal, le patrimoine, le symbole »

Résumé :

Entre obsolescence et voie de disparition, comment redonner sa signification à l’animal emblématique d’une identité nationale ? Étude de cas de l’éléphant en Thaïlande : Enjeux et stratégie de conservation, de patrimonialisation et de touristification de l’animal.

En Thaïlande, l’éléphant est étroitement associé aux trois piliers identitaires thaï : la royauté, la religion et la nation. Depuis les premiers royaumes siamois, l’animal figure parmi les animaux de la cour et est l’instrument et la marque de la puissance et du bon gouvernement du souverain. Par ailleurs, la mythologie brahmanique et bouddhiste regorge de représentations de l’animal, l’associant ainsi à la religion thai mais également au monarque bouddhique. Il est alors tout particulièrement lié à l’abondance du royaume dont est garant le roi. Enfin, utilisé en masse pour le transport de biens et d’individus jusqu’au début du XXème siècle, mais surtout dans l’industrie du teck à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, le pachyderme participa à la construction tant territoriale qu’économique de la nation, dont il est l’emblème. Aujourd’hui, animal en voie de disparition, le nombre de proboscidiens est passé d’une centaine de milliers au début du XXème siècle à entre 2500 et 3000 pour ceux domestiques et environ 1500  pour ceux sauvages. S’ajoute à ce fait écologique, une rupture dans l’utilisation de l’éléphant qui depuis le ban de la déforestation en 1989, est devenu obsolète, les hommes n’ayant plus besoin de sa force de travail ni dans la guerre ni dans le bûcheronnage. Comment la Thaïlande gère alors ces nouvelles donnes concernant son symbole ? Comment se constitue sa patrimonialisation ? Dans un premier temps, j’analyserai les pertes de sens pour la population des représentations du pachyderme du fait ces deux ruptures, écologique et sociale, afin de dégager les enjeux qui se jouent autour de la patrimonialisation de l’animal. Puis, j’étudierai les deux plus grandes initiatives en matière de préservation de l’animal en Thaïlande à travers le travail de la plus grande ONG thai pour la sauvegarde du pachyderme, Friends of Asian Elephant,et celui de l’état et la royauté au sein de l’Institut National de l’Éléphant, plus connu sous le nom de Centre de Conservation de l’Éléphant Thaï. En effet, si leur but est de préserver l’animal, les moyens et les enjeux ne sont pas toujours les mêmes entre une ONG, faisant office de contre pouvoir, et un Institut gouvernemental dans un pays où la politique est extrêmement centralisée. J’analyserai alors leurs propres travaux, leurs projets et leurs modes de gestion de la préservation de l’animal afin de les mettre en perspectives. Je dévoilerai comment sont pensés par ces deux institutions l’animal et les problèmes qu’il rencontre ainsi que les innovations et les remises en question de certains maillons du système domesticatoire de l’éléphant dans le pays. Par ailleurs, je montrerai que dans les deux cas, ces organisations s’insèrent dans les politiques de développement durable et de la préservation de l’espèce dans leur définition actuelle prenant en compte le système domesticatoire et les savoir-faire locaux comme référence et doivent jouer et compter sur des actions et acteurs internationaux de la conservation de l’éléphant même si toutes deux désirent avant tout garder un capital culturel et symbolique de la Thaïlande. Je verrai également, qu’autrefois, l’éléphant, vivant grâce au travail des cornacs, se voit aujourd’hui pris en charge par un plus grand nombre de profession et que de nouveaux réseaux apparaissent pour aider cet animal. Autre étape de la patrimonialisation, j’étudierai la mise en tourisme de l’éléphant au sein de l’institut mais également dans de nombreux camps touristiques privés. Ceci débouchera à une comparaison d’un éco-tourisme réalisé dans l’institut et un tourisme sauvage dans les camps. Je montrerai alors que le tourisme diffuse les images de l’éléphant ayant cours avant les ruptures, redonnant une nouvelle place à l’animal et conservant mécaniquement ses représentations de symbole de la nation, tout en étant devenu un bien de consommation de masse. Dans ce même sens, je démontrerai que depuis plus d’une décennie des inventions de traditions mettant l’éléphant au cœur de rituels s’effectuent, lui redonnant ainsi une place dans la vie quotidienne ou cérémonielle thaïlandaise. Plusieurs actions conjuguées permettent ainsi de sauvegarder l’animal et de lui redonner du sens dans un contexte de crise écologique mais également sociale du fait de l’évolution de la société. La pluralité de ces actions démontre que les premiers enjeux et causes de la préservation d’un animal ne sont pas forcement l’écologie, d’un point de vue stricte, mais l’investissement symbolique et les représentations qu’une culture a de lui. Je dévoilerai alors les différentes relations que les acteurs de cette patrimonialisation ont avec l’éléphant : domestication, soin, compassion, conservation, promotion et faire valoir économique. Cette présentation fera alors apparaitre les mécanismes d’innovation en matière de domestication, d’usages et de gestion de l’animal mais également de création de réseaux et de sauvegarde des savoir- faire locaux afin de préserver l’éléphant comme symbole dans un moment de crise.

Cleve Emourgeon

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Renseignement – Contact : Ludivine Goisbault –  paloc@mnhn.fr –  Tél : 01.40.79.36.70

Muséum National d’Histoire Naturelle – UMR 208 «  Patrimoines Locaux » – MNHN/IRD –  Département Hommes, Natures, Sociétés –  57 rue Cuvier  – CP 26 – 75231 Paris cedex  05 – www.paloc.ird.fr

Call for papers/Appels de communications: Culture, Place & Identity at the Heart of Regional Development

The Canadian Rural Revitalization Foundation will hold its annual conference in partnership with the North Atlantic Forum and The Small Island Cultures Research Initiative (SICRI) October 13-15, 2011 in St. John’s, NL. The conference will examine the relationship between the arts, cultural heritage and regional development in islands and in rural and remote regions and be an exciting mix of papers, presentations, posters, products and performances.
The themes of the conference are:

· The role of culture, place and identity in regional development
· The role of cultural entrepreneurship in economic diversification
· Tangible and intangible heritage as engines of cultural tourism
· The arts and cultural heritage as tools for community building

Abstracts are due March 31st. To submit an abstract click here.

For more information see http://www.naf2011.com/

WWW: www.crrf.ca

CFP Worshop Cultural heritage in the light of rural restructuring, Greece

XXIV ESRS Congress 22‐25 August 2011, Chania, Greece

9. Cultural heritage in the light of rural restructuring

Convenors:
Karoline Daugstad and Christoph Kirchengast, Department of Geography, Norwegian University of Science and Technology and Centre for Rural Research, Norway, karoline.daugstad@svt.ntnu.no, Department of Sociology, University of Innsbruck, Austria, christoph.kirchengast@uibk.ac.at

Rural restructuring is a substantially researched field within the context of the ESRS addressing economic, social and environmental dimensions. The focus of this working group is first and foremost the cultural dimension in the context of rural restructuring, more specifically cultural heritage. Cultural heritage is in this context understood in a broad sense including material structures like buildings and other built structures and intangible heritage like traditions, customs, practices and knowledge. Cultural heritage further embrace ‘canonised’ appointed heritage as in world heritage or protected sites and monuments, as well as the more vernacular heritage like cultural elements surrounding all of us in some sense and of different meaning to different people. Objects, sites or practices don’t exist as heritage on their own. Their existence as heritage is always the product of social or discursive construction. Thus heritage is fluid. It can be contested, dissonant or represent and create inequality – both on global and local scales.

Cultural heritage in this wide sense is a part of rural restructuring – it interrelates with structural changes, it can be accentuated as an asset for value adding. Different processes revolving around cultural heritage can come in conflict, for example: The realisation of the economic potential of cultural heritage can be detrimental to protection, or, on the other hand, represent a financial opportunity for restoration of the same heritage as well as contribute to the local politics of identity and belonging. Local initiatives to highlight heritage as part of place making or branding can increase the attraction of a place and boost economic development. On the other hand, a few powerful local stakeholders can control such initiatives and may exclude alternative visions of future development.

A number of factors are interwoven and can be in conflict or harmony. Under the main topic of cultural heritage in a rural setting, papers are welcome addressing the following topics:

  • Designated heritage – whose heritage? Issues of representation and appropriation
  • Dissonant or contested heritage
  • Managing heritage: Participatory aspects
  • Managing heritage: a balancing act between diversity and inequality?
  • The economic potential in cultural heritage – promises and pitfalls
  • Defining cultural heritage: Issues of power and ideology

http://esrs2011.maich.gr/wp_list.html#wp09

Conference: Turismo, Lazer e Cultura, Coimbra, 2011

Caro(a) Colega, Vai ter lugar de 27 a 29 de Setembro de 2011, na cidade de Coimbra, o Congresso Internacional Turismo, Lazer e Cultura: Destinos, Sustentabilidade e Competitividade, uma organização do Centro de Estudos de Geografia e Ordenamento do Território CEGOT e do Departamento de Geografia da Universidade de Coimbra, com o apoio da TC – Turismo de Coimbra, E.M.

São vários os eventos que vão decorrer ao longo destes três dias:
– O Seminário Gastronomia e Vinhos integra-se no Congresso Internacional com o objectivo de proporcionar um espaço de debate centrado em dois temas (I) Gastronomia e Restauração (II) Vinhos e Enoturismo e está aberto à participação dos interessados em submeter comunicações, tendo como prazo limite para a submissão o dia 31 de Março de 2011.
– A FITUC – Feira Internacional de Turismo de Coimbra, localizar-se-á num espaço contíguo à Rua Larga e próximo do Auditório da Reitoria da Universidade de Coimbra. Esta pretende ser um espaço de exposição, de divulgação e de promoção, no qual estarão organizações, entidades, empresas e associações locais e regionais. Este espaço que irá acolher vários agentes que promovem e valorizam o turismo nacional, será essencialmente de encontro entre os profissionais e a população, local e turista.
– Uma
Mesa Redonda com representantes do turismo da Comunidade dos Países de Língua Portuguesa – CPLP.

A abertura do Congresso Internacional Turismo, Lazer e Cultura: Destinos, Sustentabilidade e Competitividade marca o Dia Mundial do Turismo (27 de Setembro). Para além disto, o Congresso celebra os 100 anos que decorreram desde o Primeiro Congresso de Turismo realizado em Portugal (IV Congresso Internacional de Turismo, Lisboa 1911) e, por último, mas não menos relevante, associa-se às Comemorações do Centenário da Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra (1911-2011).

Conferencistas Internacionais Convidados Keynote Speakers
David Crouch Professor de Geografia Cultural, Universidade de Derby, Reino Unido
Auliana Poon Directora Executiva Tourism Intelligence International, Santa Cruz, Trindade e Tobago
Regina Schlüter
Directora Centro de Investigações e Estudos Turísticos, Buenos Aires, Argentina

As inscrições e todas as informações estão disponíveis no sítio: https://www.uc.pt/fluc/cegot/ctlc2011coimbra/ Acompanhe-nos: Facebook: aqui Twitter: www.twitter.com/ctlc2011 Na expectativa de que este(s) nosso(s) evento(s) possa(m) merecer a sua melhor atenção, despedimo-nos com os nossos melhores cumprimentos, A Comissão Executiva Congresso Internacional Turismo, Lazer e Cultura

Working Conference on “Heritage Regimes and the State” in Göttingen

Working Conference

“Heritage Regimes and the State: Nomination, Implementation, Regulation”

The interdisciplinary Göttingen DFG-Research Group on Cultural Property jointly with the Institute of Cultural Anthropology/European Ethnology at the University of Göttingen is pleased to announce an international working conference on “Heritage Regimes and the State: Nomination, Implementation, Regulation” from June 17-19, 2011.

Heritage research has blossomed into a vast area of interdisciplinary research. Our working  conference aims for a comparative perspective on the diverse implementations of the heritage regime in different political systems. UNESCO heritage conventions have to be ratified by member states and not all states have opted to ratify every heritage option developed by
UNESCO since 1972. Once a convetion is ratified, it is up to the individual state to generate institutions and processes for the selection, nomination and implementation of a given element of the World Heritage regime. Diverse modes of governance have thus developed, each with their own effects on heritage sites and practices and the actors associated with them on local,
regional, and national levels. Working from a shared set of questions, the conference features presentations and joint discussions with international scholars who all have done ethnographic research in the realm of heritage or heritage-prone practices; they will summarize case studies touching on states’ handling of intangible and tangible heritage, cultural landscapes,
and heritage in the making. A link to the preliminary program will appear by the end of February on our website:

http://www.uni-goettingen.de/de/86656.html

External guests are warmly invited to attend this working conference. Due to limited capacities we kindly ask for early registration, at the latest by May 1, 2011. The conference fee of  15 Euro will cover coffee breaks, two on site lunches as well as conference materials.  To register, please contact Arnika Peselmann at apeselm@gwdg.de or:

Arnika Peselmann and Aditya Eggert
DFG FOR 772, Cultural Property
Georg-August-Universität,
Baurat-Gerber-Straße 4-6
D-37073 Göttingen